:storygreen: :s21: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@CaptainAmericka :hoho: tu m’a tué sur ce coup :hoho:

@Sythax Frade a connu pas mal d’expérience et pro à 16 ans ça fait grandir vite faut dire.

- Gonçalo Inacio nommé au Sporting CP -

Ce n’était pas un départ comme les autres. Ce n’était pas un simple mouvement dans l’organigramme d’un club. C’était la fin discrète d’un compagnonnage, et peut-être le début d’un cycle nouveau dans un football portugais souvent trop prompt à rejouer les rancunes du passé.

Alors que le Sporting CP traversait une période troublée, minée par les résultats insuffisants, un vestiaire fragmenté et un public de plus en plus mécontent, la direction du club avait pris une décision forte : remercier son entraîneur à la mi-saison. Une décision aussi brutale qu’inévitable, tant l’équipe semblait avoir perdu son identité et son allant.

Pour tourner cette page, les dirigeants lisboètes avaient fait un choix inattendu mais plein de sens : nommer Gonçalo Inácio, enfant du club, formé à l’Académie, passé par toutes les étapes jusqu’à porter à plus de 200 reprises le maillot vert et blanc en tant que joueur. Jusqu’ici discret mais influent adjoint à Vianense, il incarnait un retour aux sources, une tentative sincère de renouer avec une certaine tradition.

À Viana do Castelo, la nouvelle fut accueillie avec une forme de respect. Aníbal Guimarães, son mentor, n’avait pas bronché. Il n’y eut ni crispation, ni murmure. Au contraire, l’entraîneur principal de Vianense facilita la sortie de son adjoint, comprenant instantanément que l’appel du Sporting, dans ce contexte, ne pouvait être ignoré.

« Gonçalo est un homme du Sporting. Il a grandi là-bas. Il connaît la maison. Il sait ce que représente ce maillot. Je l’ai vu évoluer à mes côtés, apprendre, écouter, conseiller. Il était prêt. »

Aníbal, dans sa posture toujours élégante et mesurée, avait également tenu à saluer le comportement exemplaire de la nouvelle direction du Sporting, qui avait pris soin de le contacter directement, loin des coups bas ou des approches souterraines trop fréquentes dans le milieu. Un geste rare, que le coach de Vianense n’avait pas manqué de relever. Il y vit un signe d’apaisement, une volonté d’écrire une nouvelle page des relations entre deux institutions aux passés parfois conflictuels.

Quant à Inácio, il avait quitté le Minho la tête haute, avec les remerciements du vestiaire et la reconnaissance du club. Il savait ce qu’il laissait derrière lui : un collectif ambitieux, en pleine ascension, mais aussi une amitié forte, tissée dans l’ombre d’une dynamique collective. Il savait surtout ce qu’il retrouvait : la chaleur de l’Alvalade, et un défi immense, celui de ramener les Leões vers les sommets.

Et dans ce football parfois cruel où les trajectoires se croisent et s’effacent trop vite, la noblesse de ce passage de témoin n’avait pas échappé aux observateurs les plus attentifs.

- Chapitre 730 -
- Frade pense Ă  tourner la page viana-
- Chapitre 732 -
Coming SOON - 23/06
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