RĂ©ponses aux lecteurs
@CaptainAmericka grave son père devait avoir le bambou bien raide.
@VertPourToujours tout à fait. ça fait plaisir pour lui.
@alexgavi clairement c’était son rêve, sa destinée.
@Rhino symbolique de fou furieux oui.
Au bord du Lima, les grues ne s’arrêtaient plus. Chaque jour, elles dessinaient un peu plus les contours d’un rêve collectif. Ce rêve avait un nom désormais familier :
Estádio dos Cavaleiros. 40 000 places.
Une architecture inspirée des remparts médiévaux de la ville. Un écrin moderne, pensé pour le jeu, le peuple, et la mémoire.
Et ce matin-lĂ , la direction du SC Vianense, par la voix de Hugo Viana, confirma ce que tout un club attendait :
« Les travaux avancent comme prévu. Si tout reste en l’état, l’équipe première découvrira le nouveau stade à la fin de la saison 2042-2043 prochaine. »
Les mots furent sobres, presque techniques. Mais dans les yeux de ceux qui les entendirent, c’était de l’or. Car ce stade, plus qu’un outil, représentait l’aboutissement.
Des saisons d’attente. Des années à jouer au José de Matos, modeste mais fidèle. Des soirs d’hiver où les tribunes semblaient trop petites pour les rêves qu’elles abritaient.
AnĂbal GuimarĂŁes, en confĂ©rence de presse, rĂ©pondit avec un calme habitĂ© :
« On a grandi lentement, mais toujours dans le bon sens. Ce stade, ce n’est pas une finalité. C’est une étape. Une vraie. Il nous rappellera d’où on vient. Et surtout, où on veut aller. »
Dans le vestiaire, certains jeunes joueurs parlaient déjà des premiers matches à jouer là -bas. Des entrées dans le tunnel. Des soirs de coupe. Des derbys face aux grands, dans un stade à la hauteur du blason.
Et dans un message diffusé sur les écrans du centre d’entraînement, la devise du nouveau stade s’afficha :
“Onde os sonhos encontram o aço.”
(Là où les rêves rencontrent l’acier.)
À Vianense, le passé ne mourait jamais. Mais cette fois, l’avenir avait une adresse.