:storygold: :s23: 🇵🇹 :fpf: :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@VertPourToujours Ganso est très prometteur. Costa je sais pas trop sur quel poste il pourrait être performant encore. Tomas a un bon avenir en buteur mais ça prendra du temps je pense.

@gwendil35 ce serait beau. Si un ou deux finissent titulaire un jour ce sera satisfaisant je pense.

- Gabriel nouvel international Carioca -

La saison avançait à grande vitesse, et Vianense restait accroché à son rêve fou : une qualification européenne, pour la première fois dans son histoire.

Mais ce jour-là, ce n’était pas un classement que l’on fêtait. C’était une convocation. Une vraie. Une immense.

Gabriel, 21 ans, défenseur central formé entre Alcochete et le cœur du Minho, était devenu international brésilien.

La nouvelle tomba comme un éclair, en plein entraînement. Un message, un appel, un nom sur une liste. Et un sourire qui ne le quitta plus.

Tout avait été rendu possible quelques semaines plus tôt, quand le gouvernement brésilien, après des mois de démarches, avait enfin validé son passeport.

Né au Portugal mais de parents brésiliens, Gabriel avait grandi entre deux cultures, deux accents, deux hymnes.

Mais dans son cœur, il avait toujours rêvé d’entendre celui de la Seleção, et pas uniquement dans les stades.

Et l’appel était venu d’un autre Gabriel. Gabriel Magalhães, ancien international brésilien, passé par le LOSC et Arsenal, devenu adjoint du sélectionneur. Un homme respecté, au regard juste.

« Il m’a dit que j’avais mérité ma place. Que je ne devais rien à personne. Que mes matchs parlaient pour moi. J’ai raccroché… et je n’ai pas réussi à parler pendant deux minutes. »

Plus tard dans la journée, la presse locale raconta une scène plus intime.

Le père de Gabriel, installé à Braga depuis des années, aurait éclaté en sanglots en apprenant que son fils avait été appelé par celui qu’il admirait autrefois.

« Gabriel Magalhães, c’était son idole. Il avait regardé ses matchs à Lille, à Arsenal… Alors le voir appeler son fils… c’était plus qu’un rêve. C’était une boucle bouclée. »

À Vianense, le vestiaire explosa de joie. Pas de jalousie, pas de murmure. Car Gabriel n’avait jamais triché. Ni dans ses duels, ni dans sa patience, ni dans son attachement au club.

Aníbal Guimarães, discret, mais sincère, glissa en salle de presse :

« Il ne l’a pas volé. Il l’a construit. Chaque jour. Et quand un joueur comme lui atteint ce niveau, c’est aussi tout un club qui grandit. C’est une sacrée reconaissance pour Vianense.»

Ce soir-lĂ , dans sa chambre, Gabriel relut plusieurs fois la liste officielle. Son nom. Le blason de la CBF. Le vert et jaune.

Il fit ses débuts quelques jours plus tard contre la France dans un amical de gala qu’il n’oubliera pas de sitôt.

- Chapitre 706 -
- Une génération dorée en approche ? -
- Chapitre 708 -
Coming SOON - 11/06
11 « J'aime »