Réponses aux lecteurs
@celiavalencia oui c’est vrai. Mais on approche du point de bascule classique où les cadors rattrapent les petits devant.
@CaptainAmericka Oui on peut pas encore être toujours performant. Déjà si on chope la Conference ce sera beau.
@Rhino l’IA l’a pas raté. J’avais demandé de le viellir pas de le grossir mais bon. Il s’est peut être trompé de Ronaldo pour l’idole. Oui grosse défaite mais gros adversaire. On a encore des passages à vide en effet.
@VertPourToujours Oui mais ça peut aller vite. Un haut de tableau plutôt douce on va pas s’en plaindre.
@FC_Guimaraes @Manthyz Poke
Sixième place. Un début de saison solide, des victoires structurées, des défaites digérées avec intelligence.
Vianense, malgré les départs, tenait bon. Mieux : Vianense grandissait.
Mais avec la lumière venait l’inévitable : les regards. Et depuis le départ de Raimundo vers l’Atlético, un vide s’était ouvert au cœur du jeu. Un vide qu’un garçon de la maison avait su combler avec silence et talent. Vitoriano Pignatelli. 18 ans. Né à Braga, mais élevé à Viana.
Milieu de terrain Ă©lĂ©gant, lecture du jeu prĂ©coce, justesse rare dans les transmissions. LancĂ© par AnĂbal dans les premières semaines, il s’était imposĂ© naturellement, comme si la place avait toujours Ă©tĂ© sienne.
Antonio Frade, le capitaine, l’encadrait, souvent en fin de match, pour protéger la jeunesse. Mais sur le terrain, Vitoriano commandait déjà sans lever la voix.
Et très vite, les échos avaient recommencé à circuler.
Wrexham, propriété du même groupe que Vianense, avait formulé une demande atypique : Offrir à Vitoriano un stage d’observation cet hiver.
Quelques semaines d’immersion dans les installations du club gallois. Objectif : lui faire découvrir l’environnement, les structures, les méthodes, la culture. Pas un transfert. Pas encore. Une invitation. Wrexham et Lamar ne voulait pas qu’il leur file sous les doigts comme Raimundo.
AnĂbal GuimarĂŁes, fidèle Ă ses principes, avait donnĂ© sa bĂ©nĂ©diction. Sans amertume. Avec luciditĂ©.
« On ne garde pas les jeunes en cage. On les prépare. Vitoriano a mérité de voir plus haut. Il reviendra plus fort. Et quand viendra le temps des choix, il saura qui a cru en lui d’abord. »
Le joueur, lui, était resté discret . Aucune déclaration. Aucun emballement. Juste une phrase glissée au détour d’un entretien :
« Je suis formé à Vianense. C’est ici qu’on m’a appris à penser avant de courir. Ce stage ? Je vais regarder. Observer. Et revenir jouer. »
Le vestiaire, lui, avait compris. À Vianense, les départs ne faisaient plus peur. Ce qui comptait, c’était ce qu’on construisait tant qu’ils étaient là .
Et dans le bureau de Hugo Viana, un dossier restait encore ouvert, non signé. Pignatelli — proposition de prolongation 2047, clause évolutive.
Car même les talents promis à d’autres cieux doivent d’abord laisser une trace chez eux.