:storygreen: :s19: đŸ‡”đŸ‡č :vianense: O LeĂŁo de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@Rhino j’aime bien cet effectif en effet. Un peu faible sur l’aile gauche ceci dit.

@CaptainAmericka ça fait plaisir en effet. je reste sur un lifeban pour le moment. Seul exception : des joueurs qu’a dĂ©jĂ  coachĂ© Anibal.

- Javi rends hommage Ă  Ani -

AthĂšnes, veille de Supercoupe d’Europe. ConfĂ©rence de presse. Une ombre familiĂšre.

La salle Ă©tait pleine, vibrante d’attentes. Le Real Valladolid, champion d’Espagne, s’apprĂȘtait Ă  dĂ©fier la Lazio Rome en Supercoupe d’Europe. Mais avant le match, avant les compositions et les projections, un autre nom revint sur toutes les lĂšvres. AnĂ­bal GuimarĂŁes.

Et c’est Javi SĂĄnchez, entraĂźneur principal du club castillan, qui fut poussĂ© Ă  parler.

Au dĂ©but, il avait dĂ©tournĂ© lĂ©gĂšrement le regard. Puis il s’était redressĂ©, posant calmement les coudes sur la table. Son ton n’était ni dĂ©fensif ni nostalgique. Il Ă©tait reconnaissant.

« AnĂ­bal ? J’ai tout appris Ă  ses cĂŽtĂ©s. L’homme, le coach, la rigueur, l’imprĂ©vu. C’est lui qui m’a formĂ©. Pas comme entraĂźneur. Comme homme de football. »

Il évoqua les années partagées, les stages dans le froid de Nagoya, les tribunes brûlantes de Palmeiras, les nuits blanches à Valladolid et Turin à refaire les transitions dans un silence de moines.

« On a traversĂ© des choses qu’on n’apprend pas quand on passe ses diplĂŽmes. J’ai vu ce qu’est bĂątir sans moyens, convaincre sans discours, et tenir sans promesses. AnĂ­bal m’a toujours laissĂ© une place. Il m’a laissĂ© une voix. »

Puis, vint la question attendue.

« Et la sĂ©paration ? Pourquoi ĂȘtre parti ? »

Javi sourit, comme on sourit à une blessure qui n’est plus douloureuse.

« On ne s’est pas sĂ©parĂ©s. Il m’a libĂ©rĂ©. C’est AnĂ­bal qui a soufflĂ© mon nom Ă  Valladolid. J’étais pressenti pour revenir Ă  ses cĂŽtĂ©s. Il a dit non. Il a dit : ‘Prenez-le pour vous.’ »

Silence dans la salle. Quelques regards échangés.

« Il aurait pu me garder. Il aurait pu prendre le poste. Il m’a offert un envol. C’est rare, dans ce mĂ©tier. C’est tout ce que j’ai Ă  dire sur lui. Je lui dois plus que des mots. »

Et puis, un journaliste relança le sujet :

« Lamar Jackson dit que vos idĂ©es ont nourri les plus grands succĂšs d’AnĂ­bal. Que rĂ©pondez-vous ? »

Le sourire de Javi s’effaça lĂ©gĂšrement. Pas d’agacement. De la lassitude.

« Je ne veux pas ĂȘtre mĂȘlĂ© Ă  ça. Lamar est un homme intelligent. Mais il cherche une querelle oĂč il n’y en a pas. AnĂ­bal ne m’a jamais volĂ©. Et je ne cherche Ă  rien lui reprendre. Il m’a Ă©levĂ©. Je continue Ă  apprendre. Chacun son chemin. Il est pour moi ce que Ruben a Ă©tĂ© pour lui, un mentor.»

La confĂ©rence s’acheva. Les flashs claquĂšrent. Mais dans les couloirs, un murmure courait dĂ©jĂ .

Aníbal et Javi. Le maßtre et le disciple. Pas rivaux. Liés.

Et dans les gradins de JosĂ© Zorrilla, on entendait encore, certains soirs, l’écho d’un vieux slogan :

“No fue suerte. Fue trabajo. Fue lealtad.”

(Ce n’était pas de la chance. C’était du travail. C’était de la loyautĂ©.)

- Chapitre 683 -
- L’effectif de Vianense -
- Chapitre 685 -
Coming SOON - 25/05
8 « J'aime »