Réponses aux lecteurs
@celiavalencia ça malheuresement les blessures. On a été épargné longtemps. Il semble que c’est fini.
@Rhino ça pique. On a d’autres solutions mais à voir ce que ça donnera car du coup ça veut dire mettre un jeune sur le devant de la scène.
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Gabriel - - - |
Âge | 18 |
Nationalité | ![]() ![]() |
valeur | 22-26M€ |
Salaire | 18.75k€/m |
Fin de contrat | 30 Juin 2044 |
ANNEES | CLUB | ![]() |
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36/37 | [U19] | ![]() |
Sporting CP | 17 | 3 | 0 | |
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36/37 | [B] | ![]() |
Sporting CP B | 3 | 0 | 0 | |
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37/38 | [U19] | ![]() |
SC Vianense | 1 | 0 | 0 | |
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37/38 | [B] | ![]() |
SC Vianense B | 6 | 0 | 0 | |
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38/39 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
SC Vianense | 22 | 1 | 1 |
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39/40 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
SC Vianense | 40 | 4 | 2 |
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40/41 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
SC Vianense | 13 | 1 | 0 |
36-41 | TOTAL - - - - - | 75 | 6 | 3 |
DU SPORTING À VIANENSE, À CONTRE-COURANT
Formé au prestigieux centre de formation du Sporting CP, Gabriel était promis à un avenir dans les rangs des Lions. Mais contre toute attente, alors que les grands clubs européens commençaient à jeter un œil sur lui, c’est au SC Vianense qu’il signe son premier contrat professionnel. Ce choix audacieux s’est fait juste avant l’arrivée du trio mythique Viana – Amorim – Guimarães, qui allait redéfinir la politique sportive du Sporting. Gabriel, désireux de jouer tout de suite et de forger son caractère loin des projecteurs, a choisi la voie la plus risquée. À Vianense, il est vite devenu un pilier de la défense, prouvant chaque semaine que sa place n’était pas liée à un nom ou à une réputation, mais bien à son niveau et son mental d’acier.
UN PRÉNOM COMME UN HÉRITAGE
Ce n’est pas un hasard s’il s’appelle Gabriel. Son père, originaire de Porto Alegre, a toujours été un fan inconditionnel du rugueux défenseur brésilien Gabriel, passé par Arsenal et le LOSC. Lorsqu’il a tenu son fils dans les bras pour la première fois à Lisbonne, il n’a pas hésité : il s’appellerait Gabriel, lui aussi, dans l’espoir qu’un jour il devienne un joueur aussi redouté que son homonyme. Ce clin d’œil paternel est devenu une vraie source de motivation pour le jeune joueur, qui porte ce prénom comme un symbole. Aujourd’hui, son père suit tous ses matchs depuis Porto Alegre avec fierté, convaincu d’avoir vu juste bien avant tout le monde.
UN MUR NOMMÉ GABRIEL
Sur le terrain, Gabriel est tout sauf tendre. Défenseur central au style rugueux, il rappelle les figures les plus intimidantes de l’histoire du football : Jaap Stam pour la puissance, Pepe pour l’intensité borderline. À 18 ans à peine, il ne recule devant rien, tacle dur, anticipe avec rage et ne lâche jamais son vis-à -vis. “Il a la haine de se faire passer”, confie un coéquipier. Ce tempérament volcanique lui vaut quelques cartons, certes, mais aussi une réputation de leader naturel, capable de faire basculer un match par sa présence seule. Son coach parle d’un “chien de garde version 2.0”, une rareté dans un football moderne souvent aseptisé.
UN BRÉSILIEN DE CŒUR, MAIS PAS DE PAPIERS
Gabriel rêve de porter le maillot jaune de la Seleção, celui de ses racines, de ses rêves d’enfant. Mais un obstacle administratif le bloque encore : il ne possède pas le passeport brésilien. Bien qu’il ait grandi entre les deux cultures, bercé par les histoires de Porto Alegre et les matchs du Brésil à la télé, son seul passeport est portugais. Une réalité qui le frustre parfois, même s’il n’écarte pas l’idée de représenter un jour le Portugal, son pays natal. “Mais si je dois choisir avec le cœur, c’est le Brésil. Mon sang, c’est la samba et la garra”, aime-t-il dire en souriant.
LE CÔTÉ CINÉPHILE : DI CAPRIO COMME IDOLE
Loin des terrains, Gabriel cultive une passion inattendue : le cinéma. Et plus précisément, Leonardo DiCaprio. Il a vu Shutter Island, Inception et Le Loup de Wall Street plus de dix fois chacun. “DiCaprio, c’est un maître de l’intensité. Il te fait croire qu’il est vraiment dans la peau de son personnage. J’essaie de faire pareil en match : devenir un autre, entrer dans un rôle”, explique-t-il avec sérieux. Pour lui, jouer en défense centrale, c’est aussi jouer un rôle — celui du méchant, de celui qui fait peur, qui impose, qui dérange. Et à en croire ceux qui croisent sa route balle au pied, il le joue à la perfection.