Réponses aux lecteurs
@CaptainAmericka on lâespĂšre, je mise beaucoup dessus. oui ça foncitonne faut juste de la patience.
@rhino câest certain.
@alexgavi inchallah on les poutre lâan prochain ces chiens.
@VertPourToujours bel exemple
- - - Luis |
Almeida - - - |
Ăge | 19 |
Nationalité | ![]() ![]() |
valeur | 0.6-0.8M⏠|
Salaire | 11.2kâŹ/m |
Fin de contrat | 30 Juin 2044 |
ANNEES | CLUB | ![]() |
![]() |
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||||
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35/39 | [U19] | ![]() |
SC Vianense | 42 | 15 | 5 | |
![]() |
35/39 | [B] | ![]() |
SC Vianense B | 55 | 37 | 4 | |
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36/37 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
SC Vianense | 0 (3) | 0 | 0 |
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37/38 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
SC Vianense | 3 (1) | 0 | 0 |
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38/39 | ![]() |
[PRO] | ![]() |
SC Vianense | 36 | 6 | 6 |
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38/39 | ![]() |
[A] | ![]() |
Cap Vert | 7 | 6 | 0 |
36-39 | TOTAL - - - - - | 43 | 6 | 6 |
UN DESTIN ENTRE DEUX PAYS
Luis Almeida est nĂ© Ă Praia, la capitale du Cap-Vert, mais il nây a passĂ© que quelques mois avant dâĂȘtre emportĂ© par le vent du destin. Ă seulement six mois, il quitte son Ăźle natale pour le Portugal, oĂč il grandira, ignorant presque tout de ses origines cap-verdiennes jusquâa ce que sa famille adoptive retrouve ses grands parents quelques annĂ©es plus tard. Naturalisation ou pas, son cĆur a toujours battu pour le football portugais, et Ă 16 ans, lorsquâil obtient officiellement sa nationalitĂ©, il sait que son rĂȘve de jouer pour la Seleção peut enfin se concrĂ©tiser. Toutefois son histoire a toujours laissĂ© une porte ouverte Ă sa nation dâorigine et sa famille dâacceuil lui a toujours dit de laisser la porte ouverte au Cap-Vert. Câest au SC Vianense, son club formateur, quâil apprend Ă dompter le ballon, forgeant son style dâailier vif et percutant, hĂ©ritier des plus grands dribbleurs lusophones.
LE FILS ADOPTIF DE NANI
Son nom nâa rien dâanodin : Luis Almeida, tout comme Luis Nani, lâancien international portugais passĂ© par Manchester United. Mais la ressemblance ne sâarrĂȘte pas lĂ , car Nani nâest pas juste un modĂšle pour lui⊠câest son pĂšre adoptif. Lors dâun voyage humanitaire au Cap-Vert, alors quâil nâa que 22 ans, Nani fait la rencontre dâun nourrisson orphelin de cinq mois. Pris dâaffection pour lui, il entreprend les dĂ©marches pour lâadopter et lui offrir une nouvelle vie au Portugal. ĂlevĂ© comme son propre fils, Luis a grandi avec une figure paternelle hors du commun, bĂ©nĂ©ficiant des conseils dâun champion qui a connu les sommets du football mondial. Aujourdâhui, il porte fiĂšrement ce nom, prĂȘt Ă honorer lâhĂ©ritage de son pĂšre.
UN JEUNE PĂRE AU MENTAL DâADULTE
Si Luis Almeida nâa que 19 ans, sa vie ne ressemble en rien Ă celle dâun adolescent insouciant. PĂšre de deux enfants â une fille de trois ans et un garçon dâun an â il assume son rĂŽle avec une maturitĂ© impressionnante. Alors que beaucoup de jeunes footballeurs profitent des plaisirs de la cĂ©lĂ©britĂ© naissante, Luis, lui, rentre chez lui aprĂšs chaque entraĂźnement pour sâoccuper de sa famille. Il Ă©voque souvent sa paternitĂ© comme une force qui lui donne une motivation supplĂ©mentaire sur le terrain. âQuand je marque un but, je pense Ă eux. Je veux leur offrir une vie encore meilleure que celle que jâai eueâ, confie-t-il dans une interview rĂ©cente.
UN MONDIAL U20 INOUBLIABLE
La scĂšne internationale nâa pas tardĂ© Ă lâaccueillir. Lors du dernier Mondial U20, Luis Almeida sâest rĂ©vĂ©lĂ© aux yeux du monde entier en inscrivant six buts avec le Portugal, dont un doublĂ© mĂ©morable en demi-finale contre lâArgentine. Ce match restera gravĂ© dans les mĂ©moires : menĂ©s 2-0 Ă la mi-temps, les Portugais ont renversĂ© la situation grĂące Ă un Luis en Ă©tat de grĂące. Son second but, un enchaĂźnement contrĂŽle orientĂ©-frappe enroulĂ©e dans la lucarne, a immĂ©diatement Ă©tĂ© comparĂ© aux gestes de son pĂšre adoptif. Depuis, son tĂ©lĂ©phone ne cesse de sonner : les recruteurs europĂ©ens voient en lui lâune des plus grandes promesses du football portugais.
LâAMOUR DU MATĂ, ENTRE RITUEL ET DISCIPLINE
Si beaucoup de joueurs ont leurs petits rituels dâavant-match, Luis, lui, ne jure que par le matĂ©. HĂ©ritĂ©e de ses dĂ©buts en professionnels avec des coĂ©quipiers dâorigine sud-amĂ©ricaine, cette boisson est devenue une habitude quotidienne. âLe matĂ©, câest mon carburantâ, plaisante-t-il. Que ce soit le matin au centre dâentraĂźnement ou avant un grand match, il ne se sĂ©pare jamais de sa calebasse. Ce goĂ»t pour la tradition, ce souci du dĂ©tail et cette rigueur dans la prĂ©paration sont autant de signes de son professionnalisme. Et Ă voir son ascension fulgurante, on peut se demander si cette infusion magique nâest pas le secret de sa rĂ©ussite.