RĂ©ponses aux lecteurs
@Tiien jâen sais pas plus 
@alexgavi jâaime lâidĂ©e du GIF. Oui il a rarement droit au calme ce con lĂ 
Les 4 couverts ça peut aussi ĂȘtre un pb de lâIA
@Sythax A la guerre mon général 
@VertPourToujours je comprends pas non plus bro.
@CaptainAmericka Aucune idĂ©e Ă ce stade. Je sais juste quâelle est Ă Barcelone pour sa sĂ©rie et que lui y Ă©tait pour un match de Championâs.
@celiavalencia possible quâil tente de dĂ©stabiliser Anibal.
@Waffle68 Je préfÚre la 3, la 1 serait un moindre mal, la 2 serait horrible.
@volatil câest aussi une possibilitĂ© tiens.
@Rhino toujours
La saison avançait et Vianense sâĂ©tait replacĂ© dans la course au haut de tableau aprĂšs un dĂ©but compliquĂ©. Parmi les artisans de cette remontĂ©e, JoĂŁo Infante, 32 ans, continuait dâafficher une forme impressionnante, approchant dĂ©jĂ la barre des 10 buts. Son leadership et son expĂ©rience apportaient un Ă©quilibre essentiel Ă un effectif jeune et en pleine transition.
Mais malgrĂ© ces progrĂšs apparents, Infante ne partageait pas totalement lâoptimisme ambiant. Pour lui, cette dynamique restait un trompe-lâĆil.
Lors dâune rencontre en tĂȘte-Ă -tĂȘte avec Anibal GuimarĂŁes, JoĂŁo ne mĂącha pas ses mots.
« Coach, il faut quâon parle. »
Anibal lâinvita Ă sâasseoir dans son bureau, percevant lâinquiĂ©tude dans le regard de son attaquant.« Je tâĂ©coute, JoĂŁo ».
« Je vais ĂȘtre direct : on ne peut pas continuer comme ça. Ces jeunes, ils sont talentueux, mais ils ne sont pas prĂȘts. Ils nâont pas encore le niveau pour tenir toute une saison en deuxiĂšme division. »
Anibal haussa un sourcil mais laissa son joueur développer son raisonnement.
« Je pense quâon devrait recruter 2 ou 3 joueurs dâexpĂ©rience, des gars qui connaissent ce championnat, qui savent comment gĂ©rer les moments difficiles. Sinon, on risque de le payer cher. »
Le coach croisa les bras, réfléchissant quelques secondes avant de répondre.
« Je comprends tes inquiĂ©tudes, JoĂŁo, mais il faut ĂȘtre patient. »
Infante souffla, pas vraiment convaincu.
Anibal poursuivit, adoptant un ton calme mais ferme.
« Si on veut que ce club progresse grĂące Ă ces jeunes, alors ils doivent jouer. Comment veux-tu quâils atteignent le niveau que tu attends dâeux si on ne leur donne pas lâoccasion dâapprendre sur le terrain ? »
João fronça les sourcils.
« Jouer, câest bien. Mais apprendre en perdant des points, câest un luxe quâon ne peut pas se permettre⊠»
Anibal esquissa un sourire, comme sâil attendait cette rĂ©ponse.
« Tu te souviens comment tu as commencĂ© ? Tu nâavais que 14 ans quand moi, ou un autre, on tâa donnĂ© ta premiĂšre chance. Tu nâĂ©tais pas prĂȘt Ă lâĂ©poque non plus. Mais on a cru en toi, et regarde oĂč tu es aujourdâhui. »
Le vétéran resta silencieux.
« Ce que je te demande, JoĂŁo, câest la mĂȘme chose que ce que dâautres ont fait pour toi. »
JoĂŁo, bien que toujours sceptique, sentait la passion et la conviction dans la voix de son entraĂźneur.
« Alors quoi ? On ne recrute personne ? »
« Pour lâinstant, non », rĂ©pondit Anibal. « Fais-moi confiance. Je suis sĂ»r que dâici la fin de la saison, tu verras une Ă©volution chez ces jeunes. Ils seront prĂȘts Ă jouer au niveau de cette division, jâen suis convaincu. »
Infante observa son coach quelques instants avant de hocher la tĂȘte.
« Dâaccord. On refera un point en fin de saison. Mais si tu as tort, je tâarracherai quelques recrues cet Ă©tĂ©. »
Anibal Ă©clata de rire.
« Tu peux toujours essayer ! »
JoĂŁo Infante sortit du bureau dâAnibal, toujours partagĂ© entre ses doutes et le respect quâil portait Ă son coach. Il savait quâAnibal voyait plus loin que la simple saison en cours, quâil avait une vision pour lâavenir du club.
Mais la question restait entiÚre : ces jeunes allaient-ils répondre aux attentes et justifier la patience de leur entraßneur ?
Seul le temps et la fin de saison apporteraient la réponse.