Réponses aux lecteurs
@celiavalencia les bons sâentendent bien ensemble
@VertPourToujours câest gagnant gagnant surtout commercialement.
@Rhino tu veux participer ?
Alors quâAnibal GuimarĂŁes travaillait intensĂ©ment avec Ilaix Moriba pour solidifier une dĂ©fense souvent trop friable, leur sĂ©ance fut brutalement interrompue par un appel de Ruben Amorim. Ce dernier, attentif au match amical des U19 de Vianense contre les U21 de la France, tenait absolument Ă leur faire part dâune observation troublante. Vous devez voir ça, tout de suite.
IntriguĂ©s, Anibal et Ilaix se dirigĂšrent vers le terrain annexe du centre dâentrainement oĂč Ruben observait la rencontre en direct.
LĂ bas, Gabriel, dĂ©fenseur central de 16 ans, tenait tĂȘte Ă des joueurs beaucoup plus ĂągĂ©s que lui. DĂ©jĂ doublement surclassĂ©, il sâentraĂźnait parfois avec les professionnels depuis son arrivĂ©e du Sporting Clube de Portugal, mais ce match rĂ©vĂ©lait une toute nouvelle dimension de son talent.
« Regardez ça » , lança Ruben, pointant le jeune brésilien.
à chaque offensive française, Gabriel lisait le jeu avec une précision clinique, coupait les trajectoires avec une facilité déconcertante et se montrait impérial dans les duels.
« Il est impressionnant », admit Anibal. « Je savais quâil avait du potentiel, mais là ⊠»
Ruben hocha la tĂȘte avant dâattirer leur attention sur un autre phĂ©nomĂšne. « Et ce gamin Ă cĂŽtĂ© de lui ? Vous le connaissez bien ? »
Anibal fronça les sourcils en observant le match. « Câest qui, lui ? »
Le dĂ©fenseur en question Ă©tait Altair, un Lusitano-BrĂ©silien formĂ© au club, ĂągĂ© dâĂ peine 14 ans. MalgrĂ© son jeune Ăąge, il affichait une maturitĂ© incroyable, tenant tĂȘte Ă des adversaires de six ans ses aĂźnĂ©s Il avait Ă©tĂ© conviĂ© par le coach des U19 JoĂŁo Cardoso suite Ă la blessure dâun titulaire.
« Il est dâun an plus jeune que Gabriel, JoĂŁo lâa conviĂ© suite Ă une blessure » , prĂ©cisa Ruben.
Anibal resta silencieux quelques instants, analysant les actions du gamin. Lecture du jeu impeccable, sérénité balle au pied, aucun signe de panique malgré la pression exercée par les attaquants français.
« Il joue comme un vétéran », lùcha Anibal, stupéfait.
Ce qui frappait le plus Ă©tait la complĂ©mentaritĂ© parfaite entre Gabriel et Altair . Lâun anticipait, lâautre balayait. Lâun relançait proprement, lâautre imposait son physique. MalgrĂ© leur inexpĂ©rience, leur entente semblait naturelle, presque instinctive .
« On tient peut-ĂȘtre la future charniĂšre centrale du BrĂ©sil ou du Portugal » , sâexclama Anibal, visiblement emballĂ©.
Ilaix, plus mesurĂ©, croisa les bras. « Câest encore tĂŽt pour le dire. Ils jouent bien, oui, mais il y a une Ă©norme diffĂ©rence entre un match amical et la vraie pression du haut niveau » .
« Il faut boucler le contrat pro dâAltair, immĂ©diatement. Pas question quâun club plus riche ne vienne nous le piquer. » lança Anibal.
Ruben acquiesça, dĂ©jĂ en train dâenvoyer un message Ă la direction. « On va sâen occuper dĂšs demain. »
Ce match des U19 de Vianense venait peut-ĂȘtre de rĂ©vĂ©ler le futur de la dĂ©fense du club, voire plus.
Si Gabriel Ă©tait dĂ©jĂ identifiĂ© comme un joueur Ă fort potentiel, la rĂ©vĂ©lation dâAltair ajoutait une dimension inattendue Ă ce projet.
Anibal, dâordinaire prudent sur les jeunes, ne pouvait cacher son excitation. « Je veux les voir sâentraĂźner avec les pros dĂšs la semaine prochaine. »
Ilaix haussa un sourcil, toujours sceptique mais intriguĂ©. « On verra sâils sont vraiment prĂȘts. On va devoir attendre lâanniversaire dâAltair en revanche »
Mais une chose Ă©tait sĂ»re : Vianense venait peut-ĂȘtre de dĂ©couvrir une charniĂšre centrale capable de marquer lâhistoire.