Réponses aux lecteurs
@VertPourToujours Non ce ne sera pas lui
@celiavalencia ravi que cela te plaise ma chĂšre.
@CaptainAmericka Et non
@alexgavi ouais on se sent un peu Ă lâĂ©troit
Dix ans aprĂšs son dĂ©part de Vianense, Anibal GuimarĂŁes faisait son grand retour, plus de 10 ans aprĂšs son premier passage. Son premier jour fut consacrĂ© Ă une visite complĂšte des installations, un rituel quâil avait lui-mĂȘme demandĂ© pour se familiariser Ă nouveau avec un club qui, bien quâil en connaisse lâĂąme, avait considĂ©rablement Ă©voluĂ© depuis son Ă©poque.
AccompagnĂ© par un membre du personnel administratif, il arpentait le centre de vie du club. Ce quâil dĂ©couvrait lâemplissait dâĂ©tonnement et de satisfaction.
Le terrain dâentraĂźnement principal, autrefois bosselĂ© et situĂ© Ă proximitĂ© des ruines dâun chĂąteau mĂ©diĂ©val, avait Ă©tĂ© complĂštement refait. DĂ©sormais, il sâĂ©tendait sur une surface impeccable, flanquĂ© de plusieurs terrains annexes destinĂ©s aux diffĂ©rentes Ă©quipes du club.
« Impressionnant », murmura Anibal en observant les jeunes sâentraĂźner sur lâun des terrains secondaires.
Les anciens prĂ©fabriquĂ©s, qui servaient de locaux rudimentaires, avaient disparu. Ă leur place, Luciano Peixoto avait fait rĂ©nover un ancien corps de ferme pour en faire le siĂšge du club. Ce bĂątiment, moderne mais fidĂšle Ă lâarchitecture locale, abritait dĂ©sormais des bureaux, une salle de musculation, des vestiaires flambant neufs, et mĂȘme une salle de rĂ©union Ă©quipĂ©e dâune technologie de pointe.
« Luciano nâa pas menti », pensa Anibal avec un sourire. Ce club a changĂ©, et pour le mieux.
Alors quâil poursuivait sa visite, Anibal croisa un visage familier dans les couloirs : JoĂŁo Cardoso, lâun de ses anciens joueurs. DĂ©sormais entraĂźneur des U19, JoĂŁo semblait parfaitement Ă lâaise dans son rĂŽle.
« JoĂŁo ! » sâexclama Anibal en tendant la main.
João lui répondit avec un large sourire et une accolade chaleureuse. « Coach, quel plaisir de vous revoir ici ».
Ils sâinstallĂšrent dans une salle de rĂ©union pour discuter autour dâun cafĂ©. Pendant prĂšs de deux heures, ils Ă©changĂšrent des anecdotes, Anibal racontant ses aventures des dix derniĂšres annĂ©es, et JoĂŁo partageant des souvenirs de sa fin de carriĂšre et de son passage Ă lâencadrement des jeunes.
Au cours de la discussion, une idĂ©e germa dans lâesprit dâAnibal. « JoĂŁo, je me souviens que tu Ă©tais toujours intĂ©ressĂ© par le management quand tu jouais. Je pourrais avoir besoin de quelquâun comme toi dans mon staff. Est-ce que le poste dâadjoint pourrait tâintĂ©resser ? »
JoĂŁo, bien que touchĂ© par la proposition, secoua doucement la tĂȘte. « Merci, coach. Câest flatteur, mais je prĂ©fĂšre rester avec les jeunes. Câest lĂ que je me sens le plus utile ».
Anibal respecta sa dĂ©cision, mĂȘme sâil ne put sâempĂȘcher de penser quâil aurait fait un excellent adjoint. « Je comprends, JoĂŁo. Mais si jamais tu changes dâavis, tu sais oĂč me trouver. »
Avant de conclure leur Ă©change, JoĂŁo en profita pour introduire deux jeunes joueurs quâil avait pris sous son aile : Raimundo et Carlos SimĂ”es.
« Coach, ces deux-lĂ , vous devriez les surveiller de prĂšs. Raimundo est un milieu box-to-box avec une Ă©nergie incroyable, il nous a rejoint lâan passĂ© du Sporting, et Carlos est un central de qualitĂ© avec une bonne relance et un bon physique pour son Ăąge. »
Anibal les observa avec attention et Ă©changea quelques mots avec eux, apprĂ©ciant leur politesse et leur enthousiasme. « Merci, JoĂŁo. Je vais garder un Ćil sur eux ».
En quittant le centre de formation en fin de journée, Anibal se sentit revigoré. Le club avait évolué, mais il retrouvait dans ses murs une atmosphÚre familiÚre et réconfortante.
Le dĂ©fi qui lâattendait restait immense, mais il Ă©tait convaincu quâavec des talents comme JoĂŁo pour encadrer les jeunes et des infrastructures modernes pour soutenir le projet, Vianense avait les moyens de bĂątir quelque chose de spĂ©cial.