Réponses aux lecteurs
@celiavalencia @Mourinho @Rhino @Heisen en effet on s’en sort bien !
@Manthyz @fabryce La montée n’est pas encore acquise.
@Sythax oui parfois c’est dur de lutter.
@VertPourToujours dur à dire. déjà finissons la saison.
@CaptainAmericka a fond et c’est pas fini.
@Nehoc on va tout faire pour.
Le stade José Alvalade bruissait d’excitation à l’approche du quart de finale du Taça do Portugal, opposant le Sporting Portugal à Oliveira do Hospital. Les journalistes, avides d’informations croustillantes, s’agglutinaient en salle de presse pour obtenir les réactions de Ruben Amorim, l’entraîneur sportif du Sporting, sur le match à venir et, revenir bien sûr, sur son ancien protégé, Anibal Guimarães, désormais aux commandes de Vianense puisque Ruben n’avais pas daigné se présenter en conférence de presse après la victoire des siens…
La première question, émise avec une pointe d’enthousiasme, portait sur le Vianense de Guimarães, et si lorsqu’il avait préparé le huitième de finale il avait considéré son adversaire comme une menace sérieuse pour le Sporting.
Ruben, d’abord réservé, prit une inspiration avant de répondre : "Anibal a fait un excellent travail avec Vianense. C’est un jeune entraîneur prometteur. Je ne sous-estime pas son talent, mais il est encore novice à ce niveau. Chaque match est un apprentissage pour lui. "
La chargé de presse demanda alors à l’assistance de questionner le coach uniquement sur le match à venir et non sur les matchs passés. Cependant, la salle de presse n’était pas satisfaite de cette réponse diplomatique. Un journaliste, déterminé à faire réagir Amorim, posa la question qui fit basculer la conférence dans une atmosphère tendue.
« Merci Coach, cependant ce devait être un peu spécial pour vous non ? On se souviens tous de la fin de saison passée et des difficultés du Sporting. Comment aviez-vous réagi lorsque le nom d’Anibal avait circulé dans la presse comme possible remplaçant alors que vous traversiez une passe difficile ? Vous sentiez-vous menacé ? Aviez-vous a coeur de montrer votre supériorité tactique contre lui ? »
Cette question audacieuse fit frémir la pièce. Ruben, d’ordinaire calme, sembla légèrement irrité. Il répliqua d’une voix mesurée mais ferme : « Je ne perds pas mon temps à m’inquiéter de spéculations dans la presse. Anibal est un entraîneur compétent, mais il est encore novice. Nous vivons dans un monde de football, et les rumeurs font partie du jeu. Quant à la question de la menace, je suis concentré sur mon équipe et sur ce quart de finale. »
Cependant, la provocation ne s’arrêta pas là . Un autre journaliste insistait sur le niveau de compétitivité dans la Liga 4, et questionna Ruben sur le niveau tactique de son homologue, sous-entendant que le succès d’Anibal à Vianense était dû à une division moins relevée et qu’il n’avait guère de chance de rivaliser dans cette opposition.
Ruben, maintenant réellement agacé, répliqua : « Nous ne nous sommes pas focalisés sur le jeu de Vianense car même s’il a tenté quelques coups en matchs, son équipe n’a pas le niveau. La Liga 3 est une division compétitive, avec des entraîneurs de qualité. Chaque match présente son lot de défis. Anibal a bien travaillé, mais il a encore beaucoup à prouver. Nous sommes dans une division nous où tactiquement, il en faudrait bien plus pour faire douter des entraîneurs de top niveau. Cela s’est vu sur le résultat du match. Vous me parlez de son schéma. On a eu 76% de la possession, 23 tirs à 8 et trois buts de plus… »
La conférence de presse se termina sur cette note de fermeté, laissant planer une tension palpable. Ruben Amorim restait concentré sur le quart de finale à venir, tandis que l’ombre de son ancien protégé, Anibal Guimarães, se profilait en arrière-plan, prêt à hanter l’esprit de Ruben dans ce duel entre mentor et élève.