:storygreen: :s18: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@celiavalencia @Mourinho @Rhino @Heisen en effet on s’en sort bien !

@Manthyz @fabryce La montée n’est pas encore acquise.

@Sythax oui parfois c’est dur de lutter.

@VertPourToujours dur à dire. déjà finissons la saison.

@CaptainAmericka a fond et c’est pas fini.

@Nehoc on va tout faire pour.

- Amorim voit rouge et allume GuimarĂŁes -

Le stade José Alvalade bruissait d’excitation à l’approche du quart de finale du Taça do Portugal, opposant le Sporting Portugal à Oliveira do Hospital. Les journalistes, avides d’informations croustillantes, s’agglutinaient en salle de presse pour obtenir les réactions de Ruben Amorim, l’entraîneur sportif du Sporting, sur le match à venir et, revenir bien sûr, sur son ancien protégé, Anibal Guimarães, désormais aux commandes de Vianense puisque Ruben n’avais pas daigné se présenter en conférence de presse après la victoire des siens…

La première question, émise avec une pointe d’enthousiasme, portait sur le Vianense de Guimarães, et si lorsqu’il avait préparé le huitième de finale il avait considéré son adversaire comme une menace sérieuse pour le Sporting.

Ruben, d’abord réservé, prit une inspiration avant de répondre : "Anibal a fait un excellent travail avec Vianense. C’est un jeune entraîneur prometteur. Je ne sous-estime pas son talent, mais il est encore novice à ce niveau. Chaque match est un apprentissage pour lui. "

La chargé de presse demanda alors à l’assistance de questionner le coach uniquement sur le match à venir et non sur les matchs passés. Cependant, la salle de presse n’était pas satisfaite de cette réponse diplomatique. Un journaliste, déterminé à faire réagir Amorim, posa la question qui fit basculer la conférence dans une atmosphère tendue.

« Merci Coach, cependant ce devait ĂŞtre un peu spĂ©cial pour vous non ? On se souviens tous de la fin de saison passĂ©e et des difficultĂ©s du Sporting. Comment aviez-vous rĂ©agi lorsque le nom d’Anibal avait circulĂ© dans la presse comme possible remplaçant alors que vous traversiez une passe difficile ? Vous sentiez-vous menacĂ© ? Aviez-vous a coeur de montrer votre supĂ©rioritĂ© tactique contre lui ? Â»

Cette question audacieuse fit frĂ©mir la pièce. Ruben, d’ordinaire calme, sembla lĂ©gèrement irritĂ©. Il rĂ©pliqua d’une voix mesurĂ©e mais ferme : « Je ne perds pas mon temps Ă  m’inquiĂ©ter de spĂ©culations dans la presse. Anibal est un entraĂ®neur compĂ©tent, mais il est encore novice. Nous vivons dans un monde de football, et les rumeurs font partie du jeu. Quant Ă  la question de la menace, je suis concentrĂ© sur mon Ă©quipe et sur ce quart de finale. Â»

Cependant, la provocation ne s’arrêta pas là. Un autre journaliste insistait sur le niveau de compétitivité dans la Liga 4, et questionna Ruben sur le niveau tactique de son homologue, sous-entendant que le succès d’Anibal à Vianense était dû à une division moins relevée et qu’il n’avait guère de chance de rivaliser dans cette opposition.

Ruben, maintenant rĂ©ellement agacĂ©, rĂ©pliqua : « Nous ne nous sommes pas focalisĂ©s sur le jeu de Vianense car mĂŞme s’il a tentĂ© quelques coups en matchs, son Ă©quipe n’a pas le niveau. La Liga 3 est une division compĂ©titive, avec des entraĂ®neurs de qualitĂ©. Chaque match prĂ©sente son lot de dĂ©fis. Anibal a bien travaillĂ©, mais il a encore beaucoup Ă  prouver. Nous sommes dans une division nous oĂą tactiquement, il en faudrait bien plus pour faire douter des entraĂ®neurs de top niveau. Cela s’est vu sur le rĂ©sultat du match. Vous me parlez de son schĂ©ma. On a eu 76% de la possession, 23 tirs Ă  8 et trois buts de plus… Â»

La conférence de presse se termina sur cette note de fermeté, laissant planer une tension palpable. Ruben Amorim restait concentré sur le quart de finale à venir, tandis que l’ombre de son ancien protégé, Anibal Guimarães, se profilait en arrière-plan, prêt à hanter l’esprit de Ruben dans ce duel entre mentor et élève.

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