Réponses aux lecteurs
@CaptainAmericka Eh oui enfin sâil survit Ă ce changement de prĂ©sidence. Non non Tiago Ă©tait lâobjet dâun focus rien de plus. Il semble enfin sâĂ©panouir Ă Glasgow.
@alexgavi bonne chose je sais pas
Lâannonce du triomphe Ă©lectoral dâAitor Vieira et son discours plein dâambitions secouaient encore le paysage du football portugais. Les mĂ©dias, toujours avides de spĂ©culations, relayaient avec frĂ©nĂ©sie les possibles bouleversements Ă venir au Sporting Clube de Portugal. Pour la presse nationale, cela ne faisait guĂšre de doute : une majoritĂ© du staff allait ĂȘtre remplacĂ©e afin de rĂ©pondre Ă la vision audacieuse du nouveau prĂ©sident.
Selon plusieurs sources, Aitor Vieira entretenait des liens Ă©troits avec Gestifute, lâagence dirigĂ©e par Jorge Mendes. Cette proximitĂ© faisait grincer des dents dans certains cercles du club, notamment au sein dâun staff en place qui avait ouvertement Ă©cartĂ© les joueurs liĂ©s Ă Mendes cette saison.
Les rumeurs se multipliaient, alimentant lâincertitude. Les journalistes spĂ©culaient sur une Ă©ventuelle incompatibilitĂ© entre Vieira et lâactuel encadrement. Cependant, le nouveau prĂ©sident restait silencieux, laissant les hypothĂšses enfler.
Le quotidien Record avançait avec assurance que Thomas Tuchel, ancien entraĂźneur du Paris Saint-Germain et de Chelsea, Ă©tait le favori pour prendre les rĂȘnes du club. Sa capacitĂ© Ă dĂ©velopper des projets ambitieux et sa renommĂ©e internationale faisaient de lui un choix sĂ©duisant pour Vitexte en graseira, qui souhaitait donner une dimension europĂ©enne au Sporting.
Cependant, A Bola prĂ©sentait une version nuancĂ©e : bien que Tuchel fĂ»t en tĂȘte de liste, dâautres candidats prestigieux figuraient Ă©galement dans le radar de Vieira.
ParallĂšlement, A Bola affirmait que Javier Mascherano, lâancienne lĂ©gende argentine reconvertie dans la gestion sportive, Ă©tait pressenti pour remplacer Hugo Viana au poste de directeur sportif. Vieira voyait en lui un professionnel expĂ©rimentĂ©, capable dâapporter une approche moderne et rigoureuse Ă la gestion du club.
En revanche, le mĂ©dia soulignait quâAnibal, lâentraĂźneur apprĂ©ciĂ© pour son rĂŽle crucial auprĂšs de lâĂ©quipe, ne semblait pas menacĂ©. Cette stabilitĂ© partielle rassurait certains joueurs, inquiets des chamboulements Ă venir.
En Italie, Tuttosport ajoutait une couche supplĂ©mentaire aux spĂ©culations. Le journal transalpin affirmait que Sergio Conceição, actuellement entraĂźneur de la Juventus, pourrait quitter le club turinois pour rejoindre le Sporting. Bien que ce scĂ©nario paraisse improbable Ă certains observateurs, la perspective de voir lâancien entraĂźneur du FC Porto revenir au Portugal dans un club rival attisait les dĂ©bats.
Les supporters se retrouvaient divisĂ©s entre enthousiasme et scepticisme. Certains saluaient lâambition affichĂ©e par ces noms prestigieux, tandis que dâautres redoutaient une perte dâidentitĂ© au profit dâun virage trop radical.
Dans les jours qui suivirent, les discussions en coulisses sâintensifiĂšrent. Aitor Vieira, conscient de lâattention mĂ©diatique qui entourait ses premiers pas Ă la prĂ©sidence, restait discret. Ses rares apparitions publiques se limitaient Ă des dĂ©clarations gĂ©nĂ©rales sur lâimportance de prĂ©parer la saison suivante avec soin.
Pour lâinstant, lâavenir du Sporting semblait suspendu entre promesses et incertitudes. Les socios, impatients, attendaient des annonces concrĂštes. Quant au staff et aux joueurs, ils se prĂ©paraient Ă naviguer dans une pĂ©riode de transition qui, selon toute vraisemblance, redĂ©finirait profondĂ©ment lâidentitĂ© du club.