Réponses aux lecteurs
@Manthyz je savais que la vanne sortirait.
@celiavalencia Oui mes textes avec Yessica sont Ă©crit encore plus en amont de ceux classique. Et jâai mĂ©langĂ© dans 2-3 posts Beatriz avec le premier prĂ©nom que jâavais donnĂ© Ă sa fille avant de me souvenir que jâavais nommĂ© son ex comme ça
@Rhino non non il a quâun seul enfant Par contre câest vrai quâil dort pas souvent avec.
@volatil le con.
@Sythax tâas vu le petit kiff Oh le vieux il touche pas Ă la femme dâAni.
Les résultats des élections étaient tombés comme une bombe dans la soirée. Aitor Vieira, magnat de la mélasse et figure emblématique du renouveau espéré par de nombreux socios, remportait une victoire écrasante avec 88 % des suffrages exprimés. Le message des membres du Sporting Clube de Portugal était clair : ils voulaient du changement, et Vieira incarnait cette promesse.
Peu aprĂšs lâannonce officielle, Vieira monta sur scĂšne devant une foule de socios et de journalistes rĂ©unis dans une salle comble du stade JosĂ© Alvalade. Son sourire trahissait Ă la fois la fiertĂ© et lâambition qui lâhabitaient. « Merci, merci Ă tous pour votre confiance », dĂ©clara-t-il avec une voix assurĂ©e. « Je mâengage devant vous aujourdâhui : vous ne serez pas déçus. Le Sporting est une institution, et ensemble, nous allons Ă©crire une nouvelle page de son histoire. »
Ses paroles furent accueillies par des applaudissements nourris. Vieira continua en esquissant les grandes lignes de son projet « DĂšs demain, je mâentretiendrai avec le comitĂ© de direction pour dĂ©finir les grandes lignes du nouveau Sporting. Ce club doit redevenir une rĂ©fĂ©rence, tant au niveau national quâeuropĂ©en. »
Vieira ne perdit pas de temps pour affirmer sa volontĂ© de rĂ©forme. « Des mouvements sont Ă prĂ©voir dans lâencadrement du club », annonça-t-il sans dĂ©tour. « Je veux des personnes 100 % impliquĂ©es, qui partagent ma vision et ma passion pour le Sporting. »
Ces mots, bien quâencourageants pour certains, firent frĂ©mir une partie du personnel et du staff, conscients que leur position pourrait ĂȘtre remise en question.
Mais Vieira ne sâarrĂȘta pas lĂ . Il Ă©voqua les promesses qui avaient marquĂ© sa campagne : « Je dĂ©voilerai bientĂŽt les noms des stars qui ont dĂ©jĂ donnĂ© leur accord pour rejoindre le Sporting en fin de saison. Ces joueurs symboliseront notre ambition de retrouver les sommets. »
Lorsque les journalistes eurent lâoccasion de poser leurs questions, lâune dâelles porta sur un sujet Ă©pineux : lâexclusion, cette saison, des joueurs de Jorge Mendes par le trio Hugo Viana â RĂșben Amorim â Anibal. Cette dĂ©cision, perçue comme un acte de dĂ©fi envers lâun des agents les plus influents du football, avait divisĂ© les socios.
Vieira, visiblement prĂ©parĂ© Ă cette question, botta en touche avec une Ă©lĂ©gance calculĂ©e. « Le staff a fait un travail pertinent cette saison. Nous devons nous concentrer sur lâessentiel : finir le plus haut possible au classement. Le reste sera Ă©valuĂ© en temps voulu. »
Sa rĂ©ponse, bien quâĂ©vasive, reflĂ©tait son intention de ne pas sâaliĂ©ner le trio en place avant dâavoir dĂ©fini sa propre stratĂ©gie.
Ă mesure que la soirĂ©e avançait, lâambiance se chargeait dâexcitation et dâespoir. Les supporters voyaient en Vieira lâhomme capable de transformer le club, de le sortir de la stagnation financiĂšre et sportive.
Mais derriĂšre les sourires et les promesses, un dĂ©fi colossal se dessinait. Vieira allait devoir jongler entre rĂ©formes internes, ambitions sportives, et attentes des socios, tout en gĂ©rant les sensibilitĂ©s et les egos dâun milieu oĂč les alliances se faisaient et se dĂ©faisaient rapidement.
Pour lâheure, cependant, lâheure Ă©tait Ă la cĂ©lĂ©bration. Le Sporting Clube de Portugal entrait dans une nouvelle Ăšre, et tous les regards Ă©taient tournĂ©s vers Aitor Vieira, lâhomme qui avait promis de rendre au Sporting sa grandeur.