Résumé
@Sythax pense Ă lâempreinte carbone enfin
@volatil hum niveau prime actuelle câest peut etre plus Yessica quand mĂȘme.
@celiavalencia oui câest pas Ă©vident. Peut ĂȘtre quâelle a bafouillĂ©
@Akasha tu deviens gateux frérot.
@celiavalencia yâa au moins quelquâun qui suit.
@Akasha tâes surtout PRESBITE
@alexgavi lâavenir nous le dira.
@toopil et tâa kiffĂ© ?
@CaptainAmericka chut ! a fond la chatte
La nouvelle tombe un matin dâhiver, secouant les fans de Gil Vicente : Silas nâest plus lâentraĂźneur du club. Les performances dĂ©cevantes de lâĂ©quipe, en dĂ©pit dâune ambition affichĂ©e de qualification europĂ©enne, ont poussĂ© Pablo Aimar, le directeur sportif, Ă prendre une dĂ©cision radicale. Il fallait un Ă©lectrochoc, quelquâun capable de transformer un vestiaire dĂ©moralisĂ© en une machine Ă gagner.
Quelques heures plus tard, un communiqué officialise la nouvelle : Carlos Tevez est le nouvel entraßneur de Gil Vicente.
Carlos Tevez, le lĂ©gendaire âApacheâ, arrive Ă Barcelos avec un mĂ©lange dâexcitation et de dĂ©fi. Depuis quâil a quittĂ© Gremio aprĂšs leur titre au BrĂ©sil, il attendait lâopportunitĂ© de prouver quâil pouvait rĂ©ussir en Europe, non plus comme joueur, mais comme stratĂšge. Il a refusĂ© plusieurs propositions en AmĂ©rique du Sud, cherchant un projet qui lui permettrait de sâimposer dans un football diffĂ©rent, exigeant et technique.
Gil Vicente, un club aux ambitions modernes, semblait ĂȘtre lâendroit parfait. Aimar lâa convaincu en lui prĂ©sentant un projet clair : redonner une identitĂ© Ă lâĂ©quipe, construire un style de jeu offensif et passionnĂ© qui reflĂ©terait la ferveur locale. Le budget Ă©tait limitĂ©, mais Tevez voyait cela comme un dĂ©fi, pas une contrainte.
Lors de sa prĂ©sentation officielle, Tevez entra dans la salle de presse vĂȘtu dâun costume impeccable, mais avec lâaura de guerrier quâil nâa jamais quittĂ©e. Il pris le micro avec ce sourire en coin qui a marquĂ© sa carriĂšre. « Je suis ici parce que je crois en ce club », dit-il dâun ton dĂ©terminĂ©. « Gil Vicente a un potentiel immense, et je suis convaincu que nous pouvons inverser la tendance. Il sâagit de construire quelque chose de grand, pas seulement pour cette saison, mais pour lâavenir. »
Ses paroles frappĂšrent juste. Les supporters, sceptiques au dĂ©part, se mirent Ă rĂȘver. Tevez incarne cette Ă©nergie brute, cette rage de vaincre, qui manque Ă lâĂ©quipe.
DĂšs les premiers entraĂźnements, il imposa sa patte. Fini les longues sessions tactiques qui noyaient les joueurs sous les consignes. Tevez privilĂ©gie des exercices simples mais intenses, oĂč lâeffort collectif prime. Il parle directement aux joueurs, les encourageant Ă prendre des risques et Ă jouer avec passion.
Dans le vestiaire, il rencontra les leaders de lâĂ©quipe. Il Ă©changa longuement avec le capitaine et les cadres, cherchant Ă comprendre la dynamique du groupe. Il identifia rapidement les forces et les faiblesses : un manque de confiance dans les moments clĂ©s et une attaque trop prĂ©visible. Il dĂ©cida dây remĂ©dier en expĂ©rimentant un systĂšme de jeu basĂ© sur la vitesse et les transitions rapides, un style inspirĂ© de son propre parcours de joueur.
Le premier match sous ses ordres fut un dĂ©placement compliquĂ© contre le Sporting Braga. Personne ne donnait une chance Ă Gil Vicente, mais Tevez parvient Ă galvaniser ses joueurs. Dans les derniĂšres minutes, alors que le score est de 1-1, lâĂ©quipe dĂ©clenche un contre fulgurant qui se conclut par un but magistral.
Le coup de sifflet final retentit, et les supporters présents dans le stade rival explosÚrent de joie. Tevez, les poings serrés, se tourne vers ses joueurs, le visage illuminé par cette premiÚre victoire.
Les jours passĂšrent, et le club commença Ă se transformer. LâĂ©quipe retrouvit une identitĂ©, un souffle nouveau. Tevez nâhĂ©sita pas Ă donner leur chance Ă de jeunes talents du centre de formation, tout en demandant Ă Aimar des renforts ciblĂ©s lors du mercato dâhiver. Lâalchimie avec le directeur sportif Ă©tait Ă©vidente : deux anciens numĂ©ros 10 qui partagent la mĂȘme vision du football.
Les mĂ©dias europĂ©ens commencent Ă parler de Gil Vicente. âLe pari Tevezâ intrigue, tandis que ses confĂ©rences de presse, mĂȘlant sincĂ©ritĂ© et franchise, attirĂšrent lâattention.
Pour Tevez, ce nâĂ©tait pas seulement une mission professionnelle, mais un voyage personnel. Loin de lâAmĂ©rique du Sud, il dĂ©couvrait une nouvelle culture, un nouveau rythme. Il savait que tout ne serait pas facile, mais chaque match, chaque entraĂźnement Ă©tait une Ă©tape vers son rĂȘve : devenir lâun des grands noms du coaching europĂ©en.
Et Ă Barcelos, un petit club rĂȘve dĂ©sormais Ă ses cĂŽtĂ©s.