Ce qui aurait pu être un nouveau chapitre captivant pour Anibal Guimarães se transforma rapidement en une déception publique. Alors que tout semblait en place pour son arrivée à l’Inter Miami, une fuite dans la presse révéla que la Major League Soccer (MLS) avait finalement opposé son veto à la venue du charismatique entraîneur portugais.
Le blocage, largement spéculé dans les médias, aurait b par une combinaison de facteurs : des soupçons de corruption remontant à sa période espagnole, son implication en tant que témoin assisté dans une enquête au Japon, et un passé judiciaire qui continuait de ternir son image malgré ses exploits récents. Ces éléments, associés au salaire élevé qu’Anibal aurait accepté de réduire, constituaient apparemment des obstacles insurmontables pour la ligue.
Face à l’ampleur médiatique de l’affaire, la MLS publia un communiqué officiel visant à réfuter les informations circulant dans la presse :
“La Major League Soccer tient à clarifier les récentes spéculations concernant l’arrivée potentielle d’Anibal Guimarães à l’Inter Miami. Aucune proposition formelle concernant M. Guimarães n’a été soumise pour examen par la Ligue. Les informations diffusées dans certains médias sont incorrectes et ne reflètent pas la réalité. La MLS reste déterminée à maintenir des standards élevés en matière d’intégrité et de conformité, conformément à ses règlements en vigueur.”
Malgré ce démenti, beaucoup restaient sceptiques. Aux yeux des observateurs, ce communiqué visait moins à nier les faits qu’à protéger les intérêts de la MLS, d’Inter Miami, et d’Anibal lui-même.
Pour Anibal, la nouvelle fut un coup dur. Après avoir investi du temps et de l’énergie dans ce projet, il se retrouvait à nouveau sans club. Dans une déclaration courte mais empreinte de frustration mais dont l’authenticité a été démenti par son agent, il exprimait sa déception :
“Je respecte la décision de la MLS et d’Inter Miami, mais je suis évidemment déçu. J’avais hâte de relever ce défi unique et d’apporter ma contribution au football américain. Je reste déterminé à trouver un projet qui me correspond et à démontrer que mon passé ne définit pas mon avenir.”
Les supporters d’Inter Miami, déjà excités par l’idée de voir l’entraîneur portugais prendre les rênes, exprimèrent leur désarroi sur les réseaux sociaux. Certains critiquaient la MLS pour son manque de flexibilité, tandis que d’autres remettaient en question la transparence des décisions prises.
Pour Anibal, ce revers signifiait un retour à la case départ. Lui qui espérait enfin poser ses valises dans une nouvelle aventure devait désormais recalibrer ses plans. En privé, son agente, Rafaela, s’activait pour explorer de nouvelles opportunités en Europe et partout dans le monde. Plusieurs clubs, bien que séduits par le talent et le charisme d’Anibal, hésitaient encore à franchir le pas à cause des polémiques entourant son nom.
Malgré cela, Anibal restait un entraîneur respecté sur le plan tactique, capable de transformer des équipes et de mener des projets ambitieux. Si la MLS n’était pas prête à lui ouvrir ses portes, d’autres horizons pourraient encore se présenter à lui.
Une chose est certaine : malgré ce revers, Anibal Guimarães n’a pas dit son dernier mot.