:storygreen: :s18: đŸ‡”đŸ‡č :vianense: O LeĂŁo de Lisboa

Réponses aux lecteurs

@Manthyz tout à fait et ça ne devrait pas changer de sitÎt.

@CaptainAmericka Si ça peut te rassurer, un peu de patience et tu seras rĂ©compensĂ© si c’est ton souhait. C’est un pari audacieux sur les buteurs, mais tu aurais pu faire plus risquĂ© :dsk: Pour le Celtic clairement si je devais aller en Ecosse je choisirais peut ĂȘtre un petit club histoire de galĂšrer un peu :sac:

@VertPourToujours les clubs restent, coachs et joueurs passent. C’est plutĂŽt lui qui n’est pas de la dimension d’un club centenaire et lĂ©gendaire.

@Rhino je te rejoins assez sur le cĂŽtĂ© mythique et le dĂ©fi europĂ©en. Mais oui on a un taf Ă  faire d’abord avant de penser Ă  la suite.

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- Ichiban Kasuga, le dragon protége la famille Guimarães -

Le Japon semblait avoir offert Ă  Anibal GuimarĂŁes un refuge aprĂšs des annĂ©es marquĂ©es par des conflits et des drames. Avec Nagoya Grampus, le coach portugais rĂ©alisait des dĂ©buts impressionnants : une Ă©quipe solide, une qualification en demi-finales de la Ligue des champions asiatiques, et des supporters conquis par son style de jeu dynamique. Mais mĂȘme dans ce havre de paix, les zones d’ombre de son passĂ© continuaient Ă  le rattraper.

Anibal Ă©tait devenu un personnage incontournable, au-delĂ  du football. Son succĂšs sur le terrain et son charisme naturel attiraient l’attention, y compris de maniĂšre inattendue. Le groupe Honda, grand rival de Toyota, propriĂ©taire de Nagoya Grampus, tenta une approche pour promouvoir sa nouvelle voiture sportive. L’idĂ©e fit sourire Anibal.

Lors d’un dĂźner avec Keito Hiraoka, le directeur sportif, ce dernier plaisanta “Peut-ĂȘtre veulent-ils que vous entraĂźniez une voiture, Ani-san ? Avec votre palmarĂšs, mĂȘme une Honda pourrait gagner la Ligue des champions asiatiques !”

Anibal rigola sans dĂ©tour Ă  la blague de son collĂ©gue tout en oubliant pas de remercier Toyota; “C’est flatteur, mais je prĂ©fĂšre que Toyota continue de m’offrir mes Lexus de luxe. Ils font bien plus que sponsoriser mon Ă©quipe.”

L’anecdote fit rire, mais elle soulignait l’impact grandissant d’Anibal au Japon. Pourtant, une autre proposition beaucoup plus sombre allait marquer cette pĂ©riode.

L’un des hommes les plus Ă©nigmatiques du Japon, Ichiban Kasuga, connu pour ses connexions avec les Yakuza, prit contact avec Anibal. Lors d’une rĂ©union dans un salon privĂ© d’un hĂŽtel de Nagoya, Ichiban exposa son intĂ©rĂȘt pour le coach. “Votre histoire avec les cartels colombiens est terrifiante. Nous savons comment protĂ©ger ceux qui en ont besoin.”

Surpris mais attentif, Anibal resta silencieux. Ichiban continua “Le Japon est un pays sĂ»r quand on connait les bonnes personnes, mais vos ennemis pourraient vouloir Ă©tendre leur influence. Laissez-moi assurer votre sĂ©curitĂ©, vous et votre famille. Rien ne vous arrivera.”

Anibal, bien que conscient des risques qui pesaient encore sur lui, dĂ©clina la proposition avec fermetĂ©. “Je vous remercie, mais je ne veux pas m’associer Ă  des activitĂ©s rĂ©prĂ©hensibles. J’ai dĂ©jĂ  trop souffert des consĂ©quences de telles alliances.”

Ichiban, vexĂ© par ce refus, adopta un ton plus menaçant. “Vous sous-estimez les forces qui gravitent autour de vous, Anibal-san. Ceux qui refusent notre protection le regrettent souvent.”

Calme mais dĂ©terminĂ©, Anibal plongea sa main sous sa veste et rĂ©vĂ©la un Glock 9mm, qu’il dĂ©posa lentement sur la table. “J’ai appris Ă  me protĂ©ger seul. Merci, mais je n’ai besoin de personne.”

Le geste audacieux d’Anibal laissa Ichiban sans voix, avant qu’il ne quitte la piĂšce en silence, non sans lancer un dernier regard lourd de sous-entendus. Ichiban compris qu’Anibal n’était pas du genre Ă  se laisser faire et que ces affaires l’avaient profondĂ©ment changer. Toutefois il avait promis Ă  Jin Suzuki de protĂ©ger quoiqu’il arrive Anibal et sa famille.

MalgrĂ© ces distractions, Anibal continuait de mener Nagoya vers les sommets. Mais les rumeurs autour de son futur prenaient de l’ampleur. Le Celtic Glasgow, le SC Bastia, et mĂȘme un club anglais dont le nom n’était pas rĂ©vĂ©lĂ© semblaient prĂȘts Ă  tout pour obtenir ses services. Rafaela Pimienta, son agente, confirmait que son retour en Europe Ă©tait plus que jamais une option.

Lors d’une conversation privĂ©e avec Javi SĂĄnchez, son fidĂšle adjoint, Anibal se confia “J’ai vĂ©cu des annĂ©es de tension constante. Le Japon me plaĂźt, mais je sens que ce n’est pas encore ici que je pourrai me poser dĂ©finitivement.”

Javi comprĂ©hensif tenta de reconcentrer son ami sur la compĂ©tition. “Et si on finissait cette saison en beautĂ© ? Gagner cette Ligue des champions asiatiques serait un message clair Ă  ceux qui doutent de toi.”

Anibal hocha la tĂȘte. Il savait que chaque dĂ©cision qu’il prenait devait ĂȘtre rĂ©flĂ©chie, non seulement pour lui, mais aussi pour sa famille.

La rencontre avec Ichiban Kasuga, bien qu’effrayante, renforça Anibal dans sa volontĂ© de rester fidĂšle Ă  lui-mĂȘme. Loin des magouilles et des menaces, il voulait que son hĂ©ritage se construise sur des valeurs sportives et humaines.

Mais le Japon, avec ses traditions millĂ©naires et ses dĂ©fis uniques, continuait de le fasciner. Et avant de prendre une dĂ©cision sur son avenir, Anibal savait qu’il avait une mission : conduire Nagoya Grampus au sommet de l’Asie et prouver une fois de plus pourquoi il Ă©tait l’un des meilleurs entraĂźneurs de sa gĂ©nĂ©ration.

- Chapitre 428 -
- Le Celtic sur la piste d’Anibal -
- Chapitre 430 -
Coming SOON - 16/12
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