Réponses aux lecteurs
@Tiien ouais ils sont chaud Ă Osaka, jâĂ©tais pas prĂȘt ça va nous obliger Ă ĂȘtre archi constant. Le premier qui va enchainer des nuls tombera.
@alexgavi yep la série continue ça fait plaisir.
@VertPourToujours On pouvait sây attendre en effet. AprĂšs sans prĂ©pa câĂ©tait un peu tout ou rien. Mais je reconnais je mâattendais Ă plus dâadversitĂ© quand mĂȘme.
@Rhino que va piano va sano.
@Manthyz alors ça je peux te dire ça remonte au 5 Novembre 2034 contre le Deportes QuindĂo en Liga Betplay avec Envigado oĂč on avait pris un beau 3 - 0 en tournoi de cloture. On est donc Ă 102 matchs sans dĂ©faite et 503 jours dâinvincibilitĂ©.
@toopil On les manges comme des sushis
- le Celtic sur la piste dâAnibal -
Ă peine installĂ© au Japon, Anibal GuimarĂŁes faisait dĂ©jĂ parler de lui au-delĂ des frontiĂšres asiatiques. Sa sĂ©rie dâinvincibilitĂ©, dĂ©butĂ©e lors de son mandat avec Palmeiras et prolongĂ©e avec Nagoya Grampus, attirait des regards admiratifs. Mais câest en Europe que lâintĂ©rĂȘt prenait une nouvelle ampleur.
Parmi les clubs en quĂȘte de renouveau, le Celtic Glasgow, monument du football Ă©cossais, semblait dĂ©terminĂ© Ă en faire son futur entraĂźneur. Une initiative audacieuse qui pourrait prĂ©cipiter un retour inattendu du coach portugais sur le Vieux Continent.
Cela faisait trois saisons que le Celtic Glasgow, autrefois dominateur en Ăcosse, vivait dans lâombre de ses rivaux, les Rangers et les Hearts. Le limogeage rĂ©cent de Frank Lampard, incapable de redresser la barre, symbolisait une crise profonde au sein du club. Avec un effectif talentueux mais dĂ©sorganisĂ©, les dirigeants savaient quâils avaient besoin de plus quâun simple entraĂźneur. Ils avaient besoin dâun visionnaire, capable de transformer la culture du club.
Anibal GuimarĂŁes correspondait parfaitement Ă ce profil. Sa rĂ©putation de bĂątisseur, combinĂ©e Ă ses rĂ©sultats flamboyants en AmĂ©rique du Sud et en Asie, faisait de lui un candidat idĂ©al pour rĂ©veiller le gĂ©ant endormi quâĂ©tait le Celtic.
Rafaela Pimienta, agent et confidente dâAnibal, confirma Ă son client que des discussions avaient commencĂ© avec le Celtic. Leur direction nâĂ©tait pas seulement intĂ©ressĂ©e par ses talents tactiques, mais aussi par sa capacitĂ© Ă construire un projet Ă long terme, une spĂ©cialitĂ© dâAnibal. âIls te veulent vraiment, Ani. Ils savent que leur projet prendra du temps, et ils pensent que tu es lâhomme capable de tout reconstruire.â
Anibal surpris tout autant que flattĂ© nâoubliez cependant pas quâil venait dâarrivĂ©e au japon et quâil Ă©tait de toutes façon toujour suspendu. âCâest flatteur, mais je suis sous contrat ici. Et je ne peux pas oublier que lâUEFA mâa suspendu.â
Mais lâĂ©quation avait changĂ©, le Celtic Ă©tait prĂȘt Ă se battre et son statut de club historique cumulĂ© au cv parfait dâAnibal depuis son dĂ©part pouvais faire flĂ©chir lâinstance. âIls sont prĂȘts Ă se battre pour toi. Ils veulent contester ta suspension. Si on gagne, tu pourrais ĂȘtre libre dâentraĂźner en Europe dĂšs cet Ă©tĂ©.â
DĂ©terminĂ© Ă ramener Anibal en Europe, le Celtic engagea une Ă©quipe juridique pour contester la sanction de lâUEFA. Leur argument principal ? Le comportement irrĂ©prochable dâAnibal depuis sa suspension, son rĂŽle dans la formation de jeunes joueurs et son implication dans des projets sportifs dâenvergure.
Pour le club Ă©cossais, rĂ©duire la suspension dâAnibal serait une victoire juridique et mĂ©diatique. Cependant, lâissue restait incertaine, et Anibal savait quâil ne pouvait pas tout miser sur cette bataille.
Pendant ce temps, Ă Nagoya, les dirigeants Ă©taient bien conscients de lâintĂ©rĂȘt croissant pour leur entraĂźneur. Le prĂ©sident Jin Suzuki et le directeur sportif Keito Hiraoka tenaient Ă garder Anibal jusquâĂ la fin de son contrat, surtout avec une Ligue des champions asiatique en ligne de mire.
Lors dâune rĂ©union, Jin Suzuki posa la question directement âAni-san, pouvez-vous nous garantir que vous resterez jusquâĂ la fin de la saison ?â Anibal Ă©tait clairement mal Ă lâaise par la situation. Mais confirma sa volontĂ© de tenir ses engagements. âJe suis pleinement engagĂ© ici, Jin-san. Mais je ne peux pas ignorer ce qui se passe. Si je dois partir, ce sera uniquement aprĂšs avoir menĂ© Nagoya au sommet.â
Nagoya rassurĂ© et flattĂ© par le sens de lâhonneur ne ferma pas totalement la porte Ă un dĂ©part dâAnibal, mais posa une condition : un sacre en Ligue des champions asiatique.
Alors quâAnibal continuait Ă mener Nagoya avec succĂšs, il restait tiraillĂ©. La perspective de revenir en Europe, oĂč il avait forgĂ© sa lĂ©gende, Ă©tait sĂ©duisante. Mais il ne voulait pas abandonner un projet en cours.
Lors dâune conversation avec sa femme Yessica, il exprima ses doutes âEt si je revenais trop tĂŽt ? Nagoya est un bon projet, mais je ne peux pas ignorer lâappel du Celtic.â
Yessica tenta de le rassurer comme toujours. âAni, tu as Ă©normĂ©ment appris depuis notre dĂ©part de Turin, ta sanction a toujours Ă©tĂ© injuste. ce serait un juste retour des choses. Mais nâoublie pas ce que nous avons appris ces derniĂšres annĂ©es. La stabilitĂ© compte autant que les trophĂ©es. Et on ne va pas se mentir notre but câest de revenir en Europe.â
Les prochains mois sâannonçaient dĂ©terminants pour Anibal. Alors que le Celtic intensifiait ses dĂ©marches et que la saison asiatique progressait, une dĂ©cision de justice pourrait tout changer. Si lâUEFA maintenait la suspension, le Celtic devrait patienter. Mais si celle-ci Ă©tait rĂ©duite, un retour triomphant en Europe semblait inĂ©vitable.
Pour lâheure, Anibal restait concentrĂ© sur Nagoya, conscient que son destin se jouait sur plusieurs fronts. Le Japon lui avait offert une nouvelle Ă©tape dans sa carriĂšre, mais lâappel de lâEurope continuait de rĂ©sonner. Le duel entre ambition personnelle et engagement professionnel allait dĂ©finir la suite de sa lĂ©gende.