RĂ©ponses aux lecteurs
@Manthyz RIIIIIIEEEEEN
@CaptainAmericka on parie que ce sera pas le cas bro ?
@Heisen il a un certain style c’est pas faux
@VertPourToujours le prochain il perds (spoil)
@alexgavi oui une belle pépite. Ils veulent pas me battre aussi
« Je veux voir Anibal entrainer Boca »
Dans une interview exclusive accordée à Relevo, la légende et actuel directeur sportif de Boca Juniors, Juan-Roman Riquelme, s’est exprimé sur la quête ardente du club pour un nouvel entraîneur de renom. L’ombre de la retraite prochaine de l’actuel coach de Boca, qui a su maintenir le club argentin à un niveau élevé ces dernières saisons, plane sur la Bombonera.
Alors que le club se prépare à écrire un nouveau chapitre, Riquelme a dévoilé ce qui semble être un rêve obsessionnel : convaincre Anibal Guimarães, l’entraîneur portugais qui a récemment impressionné le monde du football sud-américain, de prendre les rênes de l’équipe.
Dans l’interview, Riquelme ne cache pas son admiration pour Guimarães. “C’est un coach qui a prouvé sa valeur partout où il est passé,” déclare l’ancienne icône de Boca, son regard brillant d’ambition. “Que ce soit en Europe avec Valladolid, où il a réalisé des miracles, ou ici en Amérique du Sud avec Envigado puis Palmeiras, Anibal a ce don de transformer les équipes en machines de guerre, tout en faisant progresser des jeunes talents incroyables.”
Pour Riquelme, c’est justement ce profil de formateur, mais aussi de stratège hors pair, qui rend Guimarães si attrayant pour Boca Juniors. “Nous avons toujours été un club où l’on attend plus qu’une simple victoire. On attend du spectacle, de la passion, et Anibal incarne tout cela. Il a une vision du jeu qui s’aligne parfaitement avec ce que nous voulons offrir à nos fans : de l’émotion, du rythme, de la créativité.”
Ce n’est pas la première fois que le club xeneize tente de séduire le tacticien portugais. Les rumeurs de discussions entre les deux parties remontent à plusieurs années, mais des obstacles, notamment la volonté d’Anibal de s’établir dans des contextes plus sécurisés pour lui et sa famille, ont toujours compliqué les négociations. “Nous avons approché Anibal plusieurs fois,” avoue Riquelme avec un sourire mélancolique. “Mais soit il était déjà engagé ailleurs, soit des circonstances extérieures rendaient les choses impossibles.”
Cependant, le dossier Guimarães reste complexe, et Riquelme en est bien conscient. “Il ne s’agit pas seulement de football,” explique-t-il. “Nous savons que la sécurité d’Anibal et de sa famille est devenue une priorité absolue, surtout après les récents incidents impliquant des menaces liées au cartel Gallindo lorsqu’il était en Colombie.” La situation a entraîné des complications pour l’entraîneur, qui, bien qu’épanoui sportivement en Amérique du Sud, doit composer avec des défis auxquels il n’avait jamais été confronté en Europe.
Riquelme ne veut cependant pas perdre espoir. “Nous devons tout faire pour le rassurer,” dit-il avec détermination. “Si nous voulons vraiment qu’Anibal vienne ici, à Boca, il faut lui offrir un environnement sécurisé, un contexte où il pourra travailler sans crainte pour lui ou sa famille. Nous sommes prêts à étudier toutes les options possibles pour cela.”
Riquelme a conscience que la Bombonera, avec son atmosphère légendaire, pourrait être un argument décisif. “Je crois que tout entraîneur rêve de diriger un jour Boca dans ce stade. Les vibrations, la ferveur, la communion avec les fans… c’est unique. Et je suis sûr qu’Anibal le sait.” Pourtant, même le cadre magique de la Bombonera ne suffit pas toujours à faire oublier des préoccupations bien plus profondes.
Malgré l’incertitude, l’ancien numéro 10 de Boca reste optimiste. “Nous avons quelques semaines devant nous pour voir ce qu’il se passe,” confie-t-il. “Je veux y croire. Anibal serait parfait pour nous, et je pense qu’il pourrait aimer cette aventure. Mais au final, c’est à lui de décider, et nous respecterons son choix, qu’il soit en faveur de la sécurité de sa famille ou de la grandeur de Boca.”
Pour l’instant, tout reste ouvert. Guimarães, dont la situation évoluera très bientôt, doit encore peser le pour et le contre. Mais Riquelme, fidèle à lui-même, continue de rêver. “La porte de Boca lui sera toujours ouverte,” conclut-il, espérant que le vent tournera en leur faveur et qu’Anibal Guimarães écrira un jour l’histoire du club argentin.
L’interview de Riquelme, entre passion et pragmatisme, laisse entendre que le rêve de voir Anibal sur le banc de Boca Juniors n’est pas encore éteint. Mais l’avenir reste incertain, marqué par des questions de sécurité qui pourraient bien décider du prochain grand chapitre de la carrière de l’entraîneur portugais.