Réponses aux lecteurs
@VertPourToujours on l’a déjà bien calmé le salaud
@Sythax ah ça mais bon personne pour gagner des trophées
@toopil non c’est des fumiègenes, y’a pas la LFP pour faire chier
@alexgavi c’est une idée j’avoue
Le dernier jour du mercato brésilien s’annonçait comme l’un des plus tendus de la saison pour Palmeiras. La veille, l’annonce avait secoué tout le club : Galatasaray avait levé la clause libératoire de Wander, le gardien de but emblématique qui avait été un pilier de la défense du Verdão pendant près de 300 matchs. La somme de 14 millions d’euros versée par le club turc avait été une aubaine financière, certes, mais laissait Palmeiras dans une position périlleuse, sans gardien titulaire, et ce, à l’aube d’un sprint final où le club pouvait encore prétendre à tous les titres majeurs : le Brasileirão, la Copa do Brasil, et la prestigieuse Copa Libertadores. Sans oublier l’enjeu symbolique de préserver leur invincibilité.
Le directeur sportif Gabriel Jesus, le coach Anibal Guimarães, et Saldanha, fraîchement revenu de son passage formateur à Valladolid sous la tutelle de Pep Guardiola, se réunirent en urgence. Dans le bureau exigu du centre d’entraînement de Palmeiras, l’ambiance était électrique. Des feuilles de statistiques, des profils de joueurs, et des noms griffonnés sur un tableau blanc témoignaient des longues heures de réflexion qui avaient déjà eu lieu.
« C’est la pire situation possible, » déclara Gabriel Jesus, les bras croisés, un air soucieux creusant des rides sur son front. « Nous avons besoin de quelqu’un d’expérimenté, mais qui s’adapte vite à la pression, au style de jeu… et qui soit disponible immédiatement. »
Anibal, habituellement calme et méthodique, tapotait nerveusement sur la table en bois. « Wander était un pilier. Il faut quelqu’un capable de gérer l’ampleur des matchs à venir. La Libertadores ne pardonne pas, ni le Brasileirão. Nous ne pouvons pas nous permettre de faire un mauvais choix. »
Saldanha, son jeune adjoint, regarda les deux hommes. « Je sais que le timing est terrible, mais nous avons été dans des situations difficiles avant, Ani. On va trouver. »
Les heures passèrent sans solution évidente. Les discussions semblaient tourner en rond, jusqu’à ce qu’un coup de fil inattendu vienne chambouler la donne. Le téléphone d’Anibal vibra sur la table. Le nom de Kia Joorabchian, agent influent bien connu du milieu du football, s’afficha sur l’écran.
Anibal décrocha, une lueur d’espoir dans le regard. « Kia, dis-moi que tu as une solution miracle, » dit-il, à moitié en plaisantant.
La voix de l’agent, calme et assurée, résonna de l’autre côté de la ligne. « Ani, j’ai peut-être ce que tu cherches. Tu te souviens de Diego Callai. »
Anibal haussa les sourcils, intrigué. Le nom éveillait de vieux souvenirs. Il se souvenait de Diego Callai, ce jeune gardien portugais qu’il avait contribué à lancer au Sporting Portugal. Un talent brut, qui s’était ensuite affirmé avec Ruben Amorim et qui avait multiplié les expériences à Cruzeiro, Braga, Strasbourg, et dernièrement Santos. Il venait tout juste de retourner en France, mais semblait déjà prêt à relever un nouveau défi.
Kia continua. « Callai a la double nationalité brésilienne et portugaise. Il a tout le pedigree qu’il te faut : expérience en Europe, un passage solide au Brésil avec Santos, et il n’attend qu’une opportunité de briller avec un grand club comme Palmeiras. Trois millions d’euros suffiraient pour le faire signer. »
Anibal échangea un regard avec Gabriel Jesus et Saldanha, qui écoutaient attentivement. Le plan semblait se dessiner.
« Diego est un battant, » déclara Anibal. « Il connaît la pression, il sait ce que c’est que de jouer pour des titres. Et il a déjà été dans des environnements difficiles. Il est parfait pour ce qu’on traverse. »
Gabriel Jesus hocha la tête, calculant rapidement les implications financières. « Trois millions, c’est abordable. Mais il faut être sûr qu’il est prêt à plonger dans cette folie. Il a 31 ans, on n’a pas de successeur immédiatement prêt à arriver en pro.»
En quelques heures, les négociations furent entamées, menées tambour battant par Kia Joorabchian et l’équipe dirigeante de Palmeiras. Diego Callai, contacté à Strasbourg où il était en train de finaliser un déménagement définitif, fut touché par l’appel personnel d’Anibal. Le coach portugais lui rappela les débuts de sa carrière, la confiance qu’il lui avait donnée, et lui parla de l’opportunité de gagner des titres majeurs dans son pays natal.
« Diego, ce n’est pas juste une mission. C’est une chance d’écrire l’histoire avec Palmeiras, tu as grandis en temps qu’Homme au Portugal mais tu es né ici. » lui dit Anibal. « Tu sais ce que ce club représente, et tu sais que nous avons besoin de quelqu’un comme toi. »
Touché par les paroles de son ancien mentor, Diego Callai ne mit pas longtemps à réfléchir. « Coach, si c’est avec vous et pour Palmeiras, alors je suis prêt. Je veux cette chance. »
Quelques heures plus tard, le transfert était bouclé. Diego Callai atterrit à São Paulo, acclamé par quelques fans qui avaient eu vent de la signature imminente. À peine le contrat signé, il rejoignit l’entraînement de Palmeiras, sous le regard attentif de ses nouveaux coéquipiers.
« Bienvenue, Diego, » lança Saldanha, un sourire encourageant. « On a une saison à terminer, et on compte sur toi. »
Diego Callai, les gants en main et l’équipement du Verdão sur le dos, sentit le poids de la responsabilité sur ses épaules. Mais il était prêt, comme Anibal l’avait dit, à écrire un nouveau chapitre de sa carrière. Et pour Palmeiras, le rêve de gloire continuait, même après un mercato mouvementé.


- - - Diego |
Callai - - - |
Âge | 31 |
Nationalité | ![]() ![]() ![]() |
valeur | 3-6.4M€ |
app | 57 app |
buts / assists | 3 buts / 22 assists |
ANNEES | CLUB | APP | Buts Enc | Clean Sheets | ||||
![]() |
21/30 | [B] | ![]() |
Sporting B | 73 | 52 | 30 | |
![]() |
19/31 | [PRO] | ![]() |
Sporting Portugal | 18 | 16 | 8 | |
![]() |
30/31 | [PRO] | ![]() |
Portimonense | 32 | 36 | 10 | |
![]() |
31/33 | [B] | ![]() |
Sporting Braga B | 3 | 1 | 1 | |
![]() |
31/33 | [PRO] | ![]() |
Sporting Braga | 15 | 11 | 7 | |
![]() |
2032 | [PRO] | ![]() |
Cruzeiro | 24 | 28 | 8 | |
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33/35 | [PRO] | ![]() |
Santos FC | 48 | 47 | 17 | |
![]() |
34/35 | [PRO] | ![]() |
RC Strasbourg Alsace | 18 | 24 | 4 | |
19-35 | TOTAL - - - - - - - - - - | 231 | 215 | 85 |