Réponses aux lecteurs
@Rhino honnĂŞtement lui mĂŞme
@Malakai Toujours vivant mdr
@CaptainAmericka tu m’as tués de rire enfoiré




La tension était palpable au siège de la CONMEBOL à Asunción alors que le tirage au sort des huitièmes de finale de la Copa Libertadores battait son plein. Anibal Guimarães, entouré de son staff technique, scrutait les écrans géants dans la salle de réunion du centre d’entraînement de Palmeiras, son regard concentré et ses doigts tapotant nerveusement la table.
L’équipe avait fait une saison jusqu’à présent irréprochable sous sa direction, remportant le Paulistão et affichant une forme étincelante sur la scène continentale. Mais tout le monde le savait : les huitièmes de finale de la Libertadores étaient une toute autre histoire.
Les supporters étaient impatients et confiants, mais aussi conscients du poids qui pesait sur leurs épaules. Palmeiras était le champion en titre, et avec ce statut venait la pression d’un club que tous les autres voulaient abattre. Les médias ne cessaient de rappeler la série d’invincibilité impressionnante du Verdão depuis l’arrivée d’Anibal, soulignant que chaque adversaire ferait de son mieux pour mettre fin à ce parcours sans défaite.
Quand le nom du FBC Melgar apparut à l’écran, une vague de soulagement parcourut l’assemblée. Les Péruviens étaient une équipe respectée, mais loin de la puissance de feu de certaines équipes brésiliennes ou argentines. Comparés aux géants que Palmeiras aurait pu affronter, Melgar représentait un tirage abordable. Les murmures se transformèrent en discussions animées, et quelques sourires se dessinaient déjà sur les visages des membres du staff. Mais Anibal restait impassible, son regard toujours aussi perçant.
Dans la salle de presse, un journaliste posa la question que tout le monde avait en tête : « Coach, pensez-vous que ce tirage plutôt favorable assure une qualification facile ? »
Anibal esquissa un sourire prudent avant de répondre. « Rien n’est jamais facile en Copa Libertadores, » commença-t-il, sa voix calme mais teintée de détermination. « Melgar mérite notre respect. Ils ne sont pas arrivés à ce stade par hasard. Nous avons vu des équipes supposément inférieures causer des surprises par le passé, et je ne veux pas que mes joueurs tombent dans ce piège. Nous aborderons ce match comme n’importe quel autre, avec sérieux et humilité. »
Les caméras cliquetèrent, capturant son expression résolue. Il savait que les huitièmes de finale étaient un test de caractère autant qu’un test de talent. La Copa Libertadores était pleine de surprises, et même un adversaire considéré comme modeste pouvait se révéler dangereux s’il était sous-estimé.
Dans les jours qui suivirent le tirage, l’excitation des supporters de Palmeiras monta en flèche. Les réseaux sociaux étaient inondés de messages d’encouragement, et les discussions dans les cafés de São Paulo tournaient toutes autour des chances du Verdão de poursuivre sa quête vers un nouveau sacre continental. Pourtant, derrière l’enthousiasme général, Anibal ne laissait rien au hasard. Les séances d’entraînement se faisaient encore plus intenses, et le staff analysait chaque détail des matchs de Melgar.
Anibal avait conscience que cette Copa Libertadores était l’occasion parfaite de cimenter son héritage au Brésil. Le tirage avait peut-être été clément, mais il savait qu’un moment de relâchement pourrait tout compromettre. C’est avec cette mentalité qu’il prépara son équipe, déterminé à prouver que le Verdão n’était pas seulement le tenant du titre, mais qu’il était prêt à défendre son trône avec la même férocité qu’il l’avait conquis.
Alors que le jour du match approchait, São Paulo vibrait d’une énergie palpable. Le stade se préparait à accueillir un public en fusion, prêt à porter son équipe vers une victoire. Anibal, lui, restait concentré, sachant qu’une seule chose comptait désormais : être prêt, quel que soit l’adversaire.