:storygreen: :s18: 🇵🇹 :vianense: O Leão de Lisboa

Réponses aux lecteurs

Vous l’avez espéré ? He’s back

sons of anarchy facepalm GIF by HULU

@Sythax @toopil ce sont que des ragots :dsk: Anibal ne fait pas de recrutement pour Palmeiras au vu du contrat court.

@CaptainAmericka je sens que depuis que les sites pour adultes sont interdit en France tu vas de plus en plus mal frérot. Tu veux qu’on te trouve des numéros d’escort ? :sac:

@VertPourToujours laissons l’Europe où elle est pour le moment :hoho:

@Manthyz :pasrire:

@alexgavi on a déjà le quota d’égo surdimensionnés.

- Anaya en pleine tourmente ! -

L’entraînement battait son plein sous le soleil brésilien, mais Anibal Guimarães, l’entraîneur de Palmeiras, ne pouvait s’empêcher de remarquer que son latéral gauche, Juan-Sebastian Anaya, semblait ailleurs. Le jeune joueur colombien, habituellement si dynamique et déterminé, évoluait avec une certaine lassitude, comme si un poids invisible le tirait vers le bas.

Ses passes manquaient de précision, ses courses semblaient hésitantes, et même ses camarades de l’équipe, pourtant proches de lui, ne parvenaient pas à le faire sourire.

Anibal, connu pour son souci du bien-être de ses joueurs autant que pour sa maîtrise tactique, décida d’intervenir. Après une série d’exercices où Anaya montra des signes évidents de frustration, le coach portugais fit signe à son adjoint Javi Sánchez de continuer la séance sans lui. Il s’approcha de Juan-Sebastian, qui s’était isolé près de la ligne de touche, essuyant la sueur sur son front.

« Hé, Juan, tout va bien ? » demanda Anibal d’une voix douce, mais empreinte d’inquiétude. Il savait qu’il devait aborder la situation avec précaution. « Tu ne sembles pas dans ton assiette ces derniers jours. Si tu veux parler, je suis là. »

Le jeune latéral colombien leva les yeux vers son entraîneur, et pendant un instant, Anibal vit la lutte intérieure qui se jouait derrière son regard sombre. Juan-Sebastian sembla hésiter, mordillant sa lèvre inférieure. Puis, comme si un barrage cédait sous la pression, il baissa les épaules et confessa ce qui le rongeait.

« Coach… Je suis désolé de ne pas être au top, mais… il s’est passé quelque chose de grave. » Sa voix tremblait, et il jetait des coups d’œil autour de lui, comme pour s’assurer que personne d’autre n’écoutait. « J’ai reçu une lettre, il y a quelques jours. Une lettre du cartel. Ils veulent que je leur rétrocède ma prime de signature et 60% de mon salaire. Sinon… sinon, ils s’en prendront à ma petite amie, restée en Colombie, et à ma mère. »

Anibal sentit une boule de colère et de compassion se former dans sa poitrine. Il savait que le cartel Gallindo, dont l’influence s’étendait sur tout le continent, ne lançait jamais de menaces en l’air. Pourtant, il ne s’attendait pas à ce que Juan-Sebastian soit encore visé, surtout avec la position de son père au sein de l’organisation.

« Ton père… ? » commença Anibal, cherchant à comprendre. « Je pensais qu’il te protégeait de ces choses. »

Anaya secoua la tête, l’air défait. « C’est compliqué. Mon père est haut placé, oui, mais il ne contrôle pas tout et il a mal pris mon départ. Certains dans le cartel veulent montrer qu’ils sont plus forts que lui. Ils s’en prennent à ce qui m’est le plus cher pour prouver leur pouvoir. Je… je ne sais plus quoi faire, coach. »

Anibal posa une main réconfortante sur l’épaule de son joueur. Son instinct de protecteur, forgé par des années à veiller sur ses équipes, s’éveilla immédiatement. « Juan, écoute-moi bien. Tu n’es pas seul dans cette histoire. Je sais combien c’est terrifiant, mais nous devons agir. » Il inspira profondément. « Tu devrais contacter les autorités, la police spécialisée. Il faut que ce soit pris en charge sérieusement. »

Anaya regarda son entraîneur, les yeux écarquillés, une lueur de crainte dans son regard. « Et si ça les énerve encore plus ? »

Anibal hocha la tête, comprenant la crainte de son joueur. « Je sais que c’est risqué, mais nous ne pouvons pas céder à leur chantage. Palmeiras a les moyens de te protéger. Et en attendant, tu viendras vivre chez moi, dans ma villa sécurisée. Il y a des gardes armés, des systèmes de surveillance, c’est un endroit sûr. Je te le promets. »

Les larmes perlèrent aux coins des yeux d’Anaya, qui semblait partagé entre le soulagement et la peur. « Vous feriez ça pour moi, coach ? »

Anibal esquissa un sourire rassurant. « Bien sûr que je le ferais. Tu fais partie de cette équipe, et ici, on ne laisse jamais tomber les nôtres. Nous allons traverser ça ensemble. »

Un silence empreint d’émotion s’installa entre eux, mais Anibal savait qu’il venait de planter une graine d’espoir dans le cœur de son joueur. Il ne pouvait pas effacer les menaces du cartel d’un simple geste, mais il pouvait offrir à Juan-Sebastian la force de ne pas plier. Le chemin serait difficile, mais ils avanceraient, un pas à la fois, jusqu’à ce que l’obscurité soit chassée par la lumière de la solidarité et de la résilience.

- Chapitre 381 -
- Palmeiras rêve de la Sainte Trinité -
- Chapitre 383 -
Coming SOON - 18/11
9 « J'aime »