Réponses aux lecteurs
@Manthyz ah bah clairement en Colombie faut ĂŞtre prĂŞt mentalement
@Malakai merci chef. C’est pas évident ces formats mais on a pu se concentrer dessus donc c’est un moindre mal.
@CaptainAmericka Washington c’est un PORC.
@VertPourToujours on va essayer

La soirée était empreinte de tension et d’espoir dans l’Estadio Deportivo Cali. Les fans d’Envigado FC, massés par milliers dans les tribunes, avaient le regard tourné vers l’histoire, espérant voir leur équipe inscrire son nom au palmarès du football continental. En face, le Gremio Porto Alegre, l’un des géants du football sud-américain, ne comptait pas offrir cette victoire sans se battre. La finale de la Copa Sudamericana 2034 s’annonçait comme un duel entre David et Goliath, mais le football a souvent prouvé que le cœur pouvait triompher de la puissance.
Un match sous haute intensité
Dès le coup d’envoi, la tension était palpable. Gremio, fort de son expérience en compétitions internationales, mit rapidement la pression sur Envigado. Murillo Saretto, l’attaquant vedette du club brésilien, se montra dangereux à plusieurs reprises, mais la défense colombienne, menée par Wilson Bedoya, tenait bon. Envigado ne se laissait pas impressionner et, bien que sous pression, tentait de poser son jeu.
Santiago Castillo ouvre la voie (31ème minute)
C’est à la 31ème minute que la magie d’Envigado s’opéra. Après un excellent travail de récupération de Juan-Sebastian Anaya sur l’aile gauche, celui-ci effectua une percée avant de centrer en retrait pour Santiago Castillo, positionné à l’entrée de la surface. D’un contrôle parfait, Castillo se libéra de son défenseur avant d’envoyer une frappe sèche et précise du pied droit. Le ballon alla se loger dans la lucarne gauche de Marcelo, le gardien de Gremio, impuissant. L’Estadio Deportivo Cali explosa de joie. Envigado prenait l’avantage, et le rêve commençait à prendre forme.
Gremio pousse, Saretto égalise (84ème minute)
Après avoir concédé l’ouverture du score, Gremio ne se laissa pas abattre. Ils intensifièrent leurs assauts en seconde période, cherchant à exploiter la moindre faille dans la défense colombienne. À la 66ème minute, après une série de passes rapides aux abords de la surface d’Envigado, c’est finalement Murillo Saretto qui trouva la faille. L’attaquant brésilien profita d’un centre millimétré de son coéquipier Felipe Monteiro. Il se détacha de son défenseur et plaqua une tête imparable dans le coin opposé. Le score était à présent de 1-1, et le souffle d’Envigado se suspendit quelques secondes.
Le pénalty salvateur de Diaz (86ème minute)
Mais Envigado ne comptait pas en rester là . À peine une vingtaine de minutes après l’égalisation de Gremio, le vétéran brésilien Deivid Washington, un renfort clé cette saison, fut à la réception d’un long ballon en profondeur. Il parvint à s’infiltrer dans la surface de réparation avant d’être accroché de façon grossière par le défenseur Lucas. L’arbitre n’hésita pas et désigna immédiatement le point de pénalty. Luis-Angel Diaz, le milieu de terrain d’Envigado, s’avança pour prendre la responsabilité. Le stade retenait son souffle. Diaz frappa avec assurance, envoyant le ballon dans le coin droit du but alors que Marcelo plongeait du mauvais côté. Envigado reprenait les devants, 2-1 !
Une consécration historique
Les dernières minutes du match furent étouffantes pour les supporters d’Envigado. Gremio jeta toutes ses forces dans la bataille, mais la défense colombienne tint bon. Le coup de sifflet final retentit enfin, et l’explosion de joie dans le stade marqua le début d’une célébration inoubliable. Envigado FC venait de remporter la première Copa Sudamericana de son histoire, devenant ainsi le premier club de la région à inscrire son nom au sommet du football continental.
Le parcours d’un guerrier : Anibal Guimarães
Pour Anibal Guimarães, ce sacre avait une saveur particulière. Après avoir traversé tant de tempêtes, sur le plan personnel comme professionnel, il retrouvait les sommets du football sud-américain. Ce titre marquait sa cinquième victoire continentale consécutive, après ses succès européens avec Valladolid et la Juventus. Sous sa houlette, Envigado venait de réaliser un exploit monumental, en battant Gremio, une équipe qui avait éliminé des clubs comme Internacional et América de Cali pour se hisser en finale.
Anibal, ému, prit la parole lors des festivités. « Je suis fier de ce que nous avons accompli. Envigado est un club chaleureux, un club qui a su grandir malgré les défis. Ce soir, nous avons montré que nous pouvions rivaliser avec les plus grands. Mais ce n’est que le début. Nous avons encore beaucoup à offrir. »
Conference League | ||||
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Finale | ![]() |
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Estadio Deportivo Cali |
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2 | - | 1 | ![]() |
Envigado futbol club |
Gremio Porto alegre |
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M.Saretto (66’) ![]() |
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La prochaine Recopa Sudamericana 2035 promet un duel intense entre deux mondes : d’un côté, le surprenant Envigado FC, qui a récemment remporté sa première Copa Sudamericana sous la houlette du coach portugais Anibal Guimarães ; de l’autre, le géant brésilien Palmeiras, vainqueur de la prestigieuse Copa Libertadores. Ce choc opposera David à Goliath dans un affrontement que beaucoup considèrent déjà comme déséquilibré, tant le club brésilien semble supérieur sur le papier.
Palmeiras, une armada d’expérience
Palmeiras, multiple vainqueur de la Libertadores, est un mastodonte du football sud-américain. Cette année, l’équipe dirigée par un staff technique de renom a vu revenir dans ses rangs deux légendes du football brésilien : Vinicius Jr et Rodrygo. Après avoir régné sur les terrains européens et un passage en Arabie Saoudite, les deux attaquants, désormais dans la trentaine, ont choisi de finir leur carrière dans leur pays natal. Leur expérience, cumulée à celle d’autres talents brésiliens, fait de Palmeiras le grand favori de cette Recopa.
Vinicius Jr, encore explosif malgré le poids des années, et Rodrygo, tout aussi redoutable en attaque, comptent bien ajouter un dernier trophée à leur palmarès déjà impressionnant. Le retour de ces stars au pays a provoqué une vague d’excitation chez les fans de Palmeiras, convaincus que leur équipe est prête à marquer l’histoire à nouveau.
Envigado, l’étoile montante
Face à cette armada brésilienne, Envigado FC, club réputé pour son centre de formation mais souvent dans l’ombre des géants du continent, fait figure d’outsider. Mais sous la direction d’Anibal Guimarães, Envigado a connu une transformation remarquable. Après avoir remporté la Copa Sudamericana en battant Gremio 2-1 dans une finale historique, le club colombien a désormais la chance de se mesurer à la crème du football sud-américain.
Envigado ne dispose pas de stars du calibre de Vinicius Jr ou Rodrygo, mais mise sur une jeunesse talentueuse et prometteuse. Le latéral gauche Juan-Sebastian Anaya, récemment sélectionné pour la Coupe du Monde, symbolise cette nouvelle génération de talents formés au sein du club. Anibal, connu pour ses miracles sur les bancs de touche européens et sud-américains, aura à cœur de prouver une nouvelle fois que les petites équipes peuvent triompher face aux géants.
Un duel déséquilibré ?
Sur le papier, Palmeiras part grand favori, avec une équipe de stars internationales et une profondeur de banc impressionnante. Mais Envigado, fort de sa dynamique positive et de la ferveur de ses supporters, espère bien jouer son rôle de trouble-fête. Le club colombien a déjà prouvé cette saison qu’il pouvait renverser des équipes plus expérimentées, et ce match contre Palmeiras pourrait bien être une nouvelle page de son incroyable épopée.
La Recopa Sudamericana 2035 s’annonce donc comme un choc des cultures, un duel entre l’expérience et la jeunesse, entre la starification de Palmeiras et la modestie d’Envigado. Anibal Guimarães sait qu’il lui faudra tout donner pour déjouer les pronostics, mais une chose est certaine : cette finale restera gravée dans les mémoires, quelle qu’en soit l’issue.