Réponses aux lecteurs
@Tiien, c’est un scénario intéressant mais le retour en Europe sera pas pour tout de suite. On a déjà un beau bordel à gérer en colombie.
@Manthyz j’ai un peu d’avance sur ton scénario je crois
@toopil dit pas ça
@CaptainAmericka Ouais il abuse après je l’économise un peu pour les gros matchs.
@Rhino on est pas lĂ pour enfiler des perles
Anibal Guimarães avait toujours su que le football en Colombie pouvait être un jeu dangereux, bien au-delà des terrains. Pourtant, rien ne l’avait préparé à ce qu’il s’apprêtait à affronter. Alors qu’il continuait de peser de tout son poids pour empêcher la vente du club d’Envigado au cartel Gallindo, une organisation criminelle notoire pour ses activités de trafic de drogue, les menaces contre lui prirent une tournure beaucoup plus sombre.
Les pressions s’étaient intensifiées. Un matin, Anibal fut réveillé par des coups violents à sa porte. La police colombienne, agissant sur une information anonyme, avait perquisitionné sa maison et découvert trois kilos de cocaïne soigneusement dissimulés dans son salon. Ce fut un choc pour l’entraîneur, qui savait que le cartel essayait de le piéger. Les souvenirs de ses difficultés passées et de son combat pour réhabiliter son image en Europe ressurgirent brutalement. Mais ce n’était que le début d’un cauchemar bien plus profond.
Peu de temps après, Anibal rentra chez lui après une garde à vue de 46h pour découvrir que sa femme, Yessica, avait disparu. Le cartel avait frappé. C’était une pratique tristement courante en Amérique du Sud : l’enlèvement comme moyen de pression. Mais pour Anibal, cela prit une dimension encore plus cruelle lorsqu’il trouva un test de grossesse positif laissé sur la table de sa salle à manger. Yessica portait leur enfant.
Le cartel Gallindo ne perdit pas de temps pour entrer en contact avec Anibal. Les exigences étaient claires et implacables : cinq millions de dollars en rançon et une promesse d’obéir à leurs ordres pour faciliter les transferts du club en guise de sanction. Il ne s’agissait pas seulement d’argent, mais de contrôle total sur le club et sur Anibal lui-même. Pour renforcer leur point, ils firent savoir à Anibal que sa femme, et leur enfant à naître, étaient en grand danger.
Face à une telle situation, Anibal fut submergé par une terreur qu’il n’avait jamais connue auparavant. Son esprit était assiégé par des pensées sombres, des images de ce qui pourrait arriver à Yessica, mais il ne pouvait se permettre de céder à la panique. Il savait que chaque décision qu’il prendrait dans les heures à venir serait cruciale, non seulement pour sa carrière, mais aussi pour la vie de sa famille.
Anibal se tourna vers ses contacts dans le football colombien, cherchant désespérément des alliés capables de l’aider à naviguer cette situation infernale. Il savait qu’il ne pouvait pas se fier uniquement à la police, qui, dans de telles affaires, était souvent corrompue ou impuissante face à la puissance des cartels. Il fallait qu’il trouve un moyen de sauver Yessica et de préserver ce qui restait de son intégrité.
Il pensa à Rafaela Pimienta, son avocate tenace, et à Javi Sanchez, son adjoint fidèle. Ces derniers avaient prouvé à maintes reprises leur loyauté et leur ingéniosité. Mais cela suffirait-il dans une situation où les règles du jeu étaient dictées par des criminels impitoyables ?
Luttant contre l’angoisse, Anibal se jura de ne pas abandonner. Il avait survécu à des tempêtes avant celle-ci, bien que rien ne soit comparable à ce qu’il vivait à ce moment précis. Il savait qu’il devait faire preuve de ruse, de résilience, et surtout, il devait garder son calme. Chaque mouvement devait être calculé. Il ne pouvait pas céder au désespoir, car c’était exactement ce que le cartel espérait.
Alors que la nuit tombait sur Medellin, Anibal commença à élaborer un plan. Un plan qui, il l’espérait, lui permettrait de retrouver sa femme et de sauver son avenir, non seulement dans le football, mais dans la vie elle-même.