RĂ©ponses aux lecteurs
@Tiien non non malheureux.
@Heisen Faut savoir tomber pour remonter 
@VertPourToujours oh t’abuseeeeeee, nous verrons. On peut aussi faire un saut dans le temps.
@CaptainAmericka ah ça pour elle c’est sur c’est foutu a moins que je fasse un délire de vampire 
Anibal Guimarães, autrefois au sommet de son art en tant qu’entraîneur, se trouve désormais confronté à une spirale descendante tant sur le plan personnel que professionnel. Après avoir perdu sa mère, il a pris conscience que rester à Turin était devenu insupportable. Les paparazzi, qui le suivaient sans relâche, lui rappelaient constamment ses échecs récents et alimentaient sa souffrance.
Turin, autrefois un symbole de réussite, était désormais une prison de verre où chaque moment d’intimité était scruté, analysé, et souvent déformé.
Face à cette pression incessante, Anibal a décidé de faire un choix radical : quitter la ville italienne et se retirer dans un lieu plus serein, loin des projecteurs. Son choix s’est porté sur Viana do Castelo, un petit village côtier au nord du Portugal, où il avait déjà passé de nombreux étés durant le début de sa carrière. L’air marin, l’atmosphère médiévale, et la chaleur des habitants étaient des éléments qui lui apportaient une tranquillité d’esprit qu’il n’avait pas ressentie depuis longtemps.
Loin de la frénésie de Turin, Viana do Castelo offre à Anibal un anonymat bienvenu. Ici, il n’est plus le coach déchu, mais simplement un homme parmi tant d’autres. Les habitants, bien que conscients de sa notoriété, respectent sa vie privée, lui permettant de se reconnecter avec des souvenirs plus simples et de retrouver un certain équilibre. Il redécouvre les petites joies du quotidien, comme les promenades le long de la plage ou les discussions avec les anciens du village. Pourtant, malgré ce cadre idyllique, la dépression rôde.
La douleur de ses pertes est profonde. Le poids du deuil, de l’échec et de l’incertitude quant à son avenir pèse lourdement sur ses épaules. Les nuits sont longues, les pensées incessantes. Malgré le calme de Viana do Castelo, l’esprit d’Anibal reste tourmenté. La pression de son ancien monde le hante encore, les souvenirs des succès passés et des décisions qui l’ont conduit à cette situation ne cessent de revenir, amplifiant son malaise.
Il sait qu’il doit se battre pour ne pas sombrer, mais la route vers la guérison est longue et semée d’embûches. Le soutien de sa femme Yessica est essentiel, mais même elle peine parfois à briser la carapace de tristesse qui l’enveloppe. La décision de s’isoler à Viana do Castelo est peut-être une manière pour Anibal de trouver un semblant de paix, mais elle témoigne aussi d’un homme en quête de réponses, d’un homme qui cherche à retrouver un sens à sa vie dans un monde qui l’a laissé derrière.
Seul le temps dira si ce retrait sera salvateur ou s’il marquera la fin d’une carrière autrefois si prometteuse. Pour l’instant, Anibal Guimarães tente de reconstruire les morceaux de sa vie brisée, loin de la gloire et de la pression du football européen, dans un coin reculé du Portugal, où l’air salin et les vagues de l’Atlantique sont ses seuls témoins.