Résumé
@Tiien ouais on l’a échappé belle sincérement. Mais c’est pas evident. j’ai rarement pu aligné 2 fois le même effectif. Dès qu’un joueur performe il part en pro.
@Manthyz, oui c’est des débuts satisfaisants. En effet les joueurs des U19 jouent la YL, certains de mon groupe sont convoqué parfois c’est assez génant.
@Mourinho oui cette double phase c’est particulier.
@Rhino @CaptainAmericka Merci les frérots.
Le bureau d’Hugo Viana à l’Estadio José Alvalade était plongé dans une ambiance tendue, reflétant la déception qui planait sur le Sporting Portugal. Les résultats décevants avaient conduit le directeur sportif à convoquer l’entraîneur, Ruben Amorim, pour un bilan à mi-saison.
Les murs aux couleurs vertes du Sporting semblaient presque assombris par la sévérité de la situation. Le club, actuellement onzième au classement, venait de subir une humiliation en étant reversé en Conference League malgré un groupe abordable en Europa. Hugo Viana était déterminé à secouer son coach pour que cela change.
Amorim pénétra dans le bureau, son expression réfléchie masquant malgré tout une pointe d’agacement. Viana, les mains croisées devant lui, lança d’emblée : « Ruben, on doit parler de la situation actuelle. On est en onzième position, et la perspective de ne pas participer aux compétitions européennes en fin de saison est inacceptable. »
Amorim, d’ordinaire calme, ne pouvait masquer sa frustration. « Hugo, tu sais que je travaille dur pour remettre l’équipe sur les rails. On a eu quelques revers, mais c’est le football. On va redresser la barre. »
Viana fixa intensément Amorim. « C’est justement là le problème, Ruben. On ne peut pas se permettre de perdre notre place en Europe. Sans compétition européenne, on risque de perdre des joueurs clés, et financièrement, ça va devenir compliqué. »
Amorim grimaça, réalisant la gravité de la situation. Viana poursuivit, « Je te conseille de t’inspirer d’Anibal Guimarães. L’équipe B, sous sa direction, est brillante. Il fait des merveilles avec des moyens limités. Il a un état d’esprit gagnant. Peut-être devrais-tu en prendre de la graine. »
La mention du jeune Anibal sembla agacer Amorim. « Hugo, je connais Anibal tu ne le sais que trop bien. Il fait du bon travail avec l’équipe B, mais la situation n’est pas la même en Liga Portugal. Les attentes, la pression, tout est différent. Il ne reste qu’un jeune entraineur encore en formation. »
Viana le coupa net. « La pression est partout au Sporting, Ruben. Tu dois trouver une solution. Si on n’assure pas l’Europe en fin de saison, je vais devoir chercher des alternatives. On ne peut pas se permettre de stagner. »
La tension entre les deux hommes planait dans la pièce. Amorim, bien que contrarié, savait que la critique était légitime. La seconde moitié de la saison serait cruciale pour le Sporting Portugal, et le regard déterminé d’Hugo Viana laissait entrevoir la ferme résolution de redonner au club sa place légitime dans le football européen.
Alors que le directeur sportif continuait de prodiguer ses conseils, Amorim écoutait avec une attention mêlée de frustration. La salle de réunion vibrait des enjeux considérables qui pendaient au-dessus du Sporting Portugal, et la réponse à ces défis cruciaux restait à écrire.