Réponses aux lecteurs
@Sythax je suis plein de surprises et il en reste
@CaptainAmericka T’as choisit le mauvais moment pour t’absenter, allez cale toi au fond du siège.
@Nehoc c’est sur que Campos est une sacré lessiveuse. Je ne doute pas pour Anibal il est fort et il reste sur une saison de folie.
Le soleil levant baignait doucement le centre d’entraînement viellissant du Real Valladolid alors qu’Anibal Guimarães s’y dirigeait pour une journée de travail habituelle. Avec la nouvelle saison à préparer et des projets pour assister à quelques matchs du Mondial en Arabie Saoudite, l’entraîneur portugais avait une journée bien remplie devant lui. Cependant, ce matin-là , quelque chose d’étrange se produisit.
Arrivé à l’entrée principale du centre, Anibal fit passer son badge d’accès, comme il l’avait fait des centaines de fois auparavant. Mais cette fois-ci, rien ne se passa. Après plusieurs tentatives infructueuses, un sentiment de malaise grandit en lui. Il se tourna vers l’agent de sécurité, mais celui-ci, visiblement mal à l’aise, n’osa même pas croiser son regard.
Fou de rage et d’incompréhension, Anibal sortit son téléphone et appela immédiatement son agent, José Soares. Le cœur battant, il attendait une explication. José répondit rapidement, sa voix trahissant une certaine tension.
« José, c’est quoi ce bordel? Mon pass ne marche pas et personne ne me dit rien ! Et pourquoi il y a autant de médias au club ? »
José prit une profonde inspiration avant de lâcher la bombe. « Anibal, il y a eu un communiqué dans la presse. Ils t’ont licencié. Campos a signé le communiqué. »
Anibal resta silencieux, l’incrédulité peinte sur son visage. « Quoi ? Mais pourquoi ? Nous avons eu des divergences, mais notre duo fonctionnait bien, non ? »
José, essayant de calmer son client, expliqua : « Je pense que c’est une campagne contre toi, Anibal. Peut-être que Campos veut plus de contrôle, peut-être qu’il y a des choses en coulisses que nous ignorons. Mais écoute, reste calme. Je vais contacter le cheikh Al-Fayed directement pour obtenir des réponses. »
La réponse fut lourde de sens alors que les caméras des médias filmé la détresse du jeune coach : José je te préviens, je croise Luis, je lui baise sa mère. C’est une merde, une petite pute vénale, c’est honteux ce traitement.
Anibal, désabusé, essaya de digérer l’information. La meilleure saison de l’histoire du club, couronnée par des succès en Copa del Rey et en Conference League, semblait avoir été oubliée en un clin d’œil. Après s’être calmé Anibal rappela son agent « José, ne parle à aucun autre club tant que cette situation n’est pas clarifiée. Je ne veux pas que cela dégénère encore plus. »
José acquiesça. "Je m’en occupe. Reste près de ton téléphone, je te tiens au courant. J’ai désamorcé la bombe sur ton craquage, personne ne t’en tiens rigueur dans le milieu. "
La conversation terminée, Anibal resta debout, seul devant les portes fermées du centre d’entraînement, ses pensées un tourbillon de confusion et de trahison sous les flash des caméras qu’il ne calcula même pas… Comment une si belle aventure pouvait-elle se terminer de manière aussi brutale et incompréhensible? Les succès de la saison passée semblaient maintenant lointains, presque irréels, face à la réalité cruelle de ce matin d’été.
En attendant des nouvelles de José, Anibal n’avait d’autre choix que de retourner chez lui, les épaules lourdes de déception, mais la tête pleine de détermination à comprendre et, s’il le fallait, à se battre pour la vérité.