Résumé
@CaptainAmericka il en a tiré avec l’Italie U20. J’hésite à lui en faire tirer en club mais ça pourrait venir.
Alors que tout semblait idyllique au Real Valladolid, des rumeurs persistantes laissent entrevoir des tensions croissantes entre le directeur sportif Luis Campos et l’entraîneur Anibal Guimarães. Ce duo, initialement présenté comme un modèle de collaboration fructueuse, montre désormais des signes de fracture profonde.
Anibal Guimarães, qui a souvent loué les talents de Luis Campos en matière de recrutement, commence à se montrer de plus en plus critique à l’égard des choix imposés par son compatriote. Le coach portugais ne comprendrait pas la logique derrière la stratégie de Campos, qui a recruté massivement à certains postes tout en négligeant d’autres, jugés plus critiques par Guimarães. Par exemple, l’arrivée d’Auribertinho, un milieu défensif, a été perçue par Anibal comme un choix non prioritaire alors que des renforts offensifs étaient attendus pour pallier le départ d’Estevão.
Les récents scandales et sanctions imposées au club par l’UEFA n’ont fait qu’exacerber les tensions. Anibal reproche à Luis Campos son appétit insatiable pour les commissions, souvent facilitées par le super agent Jorge Mendes. Ces pratiques, selon Guimarães, ont non seulement entaché l’image du club mais ont également mené à une instabilité financière qui pourrait compromettre l’avenir de l’équipe sur la scène européenne.
De son côté, Luis Campos ne supporterait plus les remises en cause incessantes de son travail par l’entraîneur. Le directeur sportif estime que ses décisions, bien que parfois controversées, sont prises dans l’intérêt supérieur du club. Pour Campos, Anibal Guimarães est devenu un élément perturbateur plutôt qu’un collaborateur constructif. Cette méfiance réciproque a atteint un point où Campos envisagerait sérieusement de remplacer Guimarães par un entraîneur jugé plus compatible avec sa vision du club.
Luis Campos aurait déjà des noms en tête pour remplacer Anibal Guimarães. Luis Enrique, Christophe Galtier et Paulo Fonseca sont cités comme des candidats potentiels, chacun ayant des qualités et une expérience qui pourraient, selon Campos, mieux correspondre aux ambitions de Valladolid. Ces entraîneurs sont perçus comme étant plus ouverts à une collaboration étroite avec un directeur sportif omniprésent.
L’expression « l’amour dure trois ans » semble tristement appropriée pour décrire l’évolution de la relation entre Luis Campos et Anibal Guimarães. Initialement, leur partenariat avait tout pour réussir : des recrutements astucieux, une montée en puissance de l’équipe et des résultats encourageants. Cependant, les désaccords stratégiques, les scandales financiers et les différends personnels ont érodé cette relation autrefois prometteuse.
Alors que la saison continue, la question reste de savoir combien de temps encore cette situation peut durer sans provoquer des ruptures définitives. Les supporters, déjà inquiets par les sanctions de l’UEFA et les départs de joueurs clés, craignent maintenant pour la stabilité de leur banc de touche. Une décision devra être prise rapidement pour éviter que cette querelle interne ne compromette définitivement les ambitions du Real Valladolid.
La tension est palpable, et le prochain chapitre de cette saga déterminera si Valladolid pourra surmonter cette crise ou si l’ère de Guimarães est sur le point de se terminer brutalement. Les jours à venir seront cruciaux pour l’avenir du club, alors que les regards sont tournés vers le duo Campos-Guimarães pour voir s’ils peuvent trouver un terrain d’entente ou si une séparation est inévitable.