Réponses aux lecteurs
@VertPourToujours j’espère bien réussir ça aussi. Le problème c’est les clauses libératoires en Espagne si elle sont pas hautes Et quand je vois 25 clubs intéressés ouais je m’inquiète un peu j’avoue
@CaptainAmericka Yep on va essayer de faire ça et d’avoir les résultats. Pour le capi on verra.
@Raspou c’est déjà le cas. Y’a 25 clubs intéressés par le joueur J’espère au moins qu’il finira la saison.
Alors que le Real Valladolid connaît un début de saison exceptionnel, la réaction en Liga n’est pas unanime. L’investissement massif des propriétaires saoudiens, dirigés par le Cheikh Khalid Al-Fayed, suscite de vives critiques de la part de plusieurs entraîneurs et figures du championnat espagnol.
Le front anti Arabie Saoudite, un mouvement grandissant opposé à l’influence croissante des capitaux saoudiens dans le football espagnol, trouve sa voix la plus virulente en la personne de Victor Valdés, coach du Rayo Vallecano.
Lors d’une conférence de presse récente, Victor Valdés n’a pas mâché ses mots. En lutte pour une place en Conference League la saison passée, Valdés estime que l’afflux d’argent saoudien au Real Valladolid fausse la compétition et déséquilibre le championnat.
« Ce qui se passe avec Valladolid est une menace pour tout le football espagnol. L’argent injecté par les Saoudiens ne fait que renforcer une équipe déjà ambitieuse, au détriment des autres clubs qui n’ont pas les mêmes moyens financiers. Dans moins de cinq ans, Valladolid pourra concurrencer des géants comme le Real Madrid et le Barça, et cela tue tout suspense et toute équité dans notre ligue. Regardez ce qui se passe en Angleterre avec Newcastle ou en France avec l’OGC Nice. », a déclaré Valdés avec une passion manifeste.
Ruben Amorim, l’entraîneur de Séville et grand rival du coach de Valladolid, a également exprimé son mécontentement face à cette situation. Séville, un club historique avec de solides ambitions européennes, voit d’un mauvais œil l’ascension rapide du Real Valladolid propulsée par des fonds étrangers.
« L’investissement massif des propriétaires de Valladolid modifie la dynamique de notre championnat. C’est une inégalité flagrante. Nous travaillons dur pour développer nos joueurs et améliorer notre équipe de manière organique, mais comment rivaliser avec une équipe qui peut se permettre d’acheter les meilleurs talents grâce à des moyens financiers démesurés ? Le club ne sourcille même plus quand un autre club fait une proposition massive pour un de leur joueur…», a-t-il critiqué lors d’une entrevue avec la presse locale.
Du côté de Valladolid, la direction reste sereine face à ces critiques. Le coach Anibal Guimarães et le directeur sportif Luis Campos continuent de se concentrer sur la performance de l’équipe, mettant en avant une stratégie de recrutement intelligente et un travail acharné sur le terrain.
« Nous comprenons que notre succès puisse susciter des réactions. Cependant, notre objectif est de construire une équipe compétitive et de faire progresser le club. L’investissement de nos propriétaires est une opportunité pour Valladolid, mais notre succès repose aussi sur le travail, la stratégie et la passion que nous mettons dans ce projet. Et puis voir Ruben rejoindre ce groupe me fait rire. Dites moi, qui est le nouvel actionnaire de Seville ? Berta ? Vous êtes sûr ? Dans ce cas pourquoi Red Birds Investments est dans l’organigramme ? », a déclaré Anibal dans une récente interview.
Alors que Valladolid continue de briller sur le terrain, le club doit naviguer dans un environnement de plus en plus hostile. Les accusations de déséquilibre financier et de destruction de la compétitivité posent des défis non seulement en termes de relations publiques, mais aussi de gestion interne et de maintien de la cohésion de l’équipe.
La situation actuelle pose des questions profondes sur l’avenir de la Liga. Si d’autres clubs suivent l’exemple de Valladolid et cherchent des investisseurs étrangers, la structure du championnat pourrait être radicalement transformée. Les instances dirigeantes du football espagnol devront peut-être intervenir pour équilibrer les forces en présence et préserver l’équité sportive.
Le Real Valladolid, avec son début de saison impressionnant, est devenu un symbole de la nouvelle dynamique financière du football moderne. Si ce changement offre des opportunités pour certains, il soulève également des inquiétudes majeures pour d’autres. Le débat autour de l’investissement étranger et de son impact sur le football espagnol ne fait que commencer, et ses implications seront scrutées de près par tous les acteurs de la Liga.
Les tensions entre les clubs, exacerbées par des visions divergentes de ce que devrait être le football, promettent de rendre cette saison non seulement passionnante sur le terrain, mais aussi riche en débats hors des pelouses.