Villarreal CF > Web Official > Inicio > Club > Primer Equipo
« Unaï a su, en une saison, ramener de la fierté à toute la ville de Vila-Real avec ce succès historique en UEFA Europa League face à un ogre comme Manchester United. Nous avons, une saison durant, retrouvé des valeurs de solidarité, de combativité et de fierté et, au nom de tous, je ne remercierai jamais assez Unaï Emery et son encadrement technique pour tout le travail abattu depuis le début de notre collaboration. Nonobstant cela, il y a parfois des opportunités dans la carrière d’un entraîneur qui font qu’elles ne peuvent être repoussées. Aujourd’hui, nous prenons des chemins différents avec Unaï et j’éprouve une grande tristesse de devoir bâtir le futur du Villarreal CF sans lui, mais il éprouve le besoin de répondre favorablement à un nouveau projet européen dans un championnat qui ne lui a guère porté chance jusqu’ici et c’est avec un grand sentiment de revanche qu’il s’attellera à la tâche, et je ne doute aucunement de sa réussite cette fois-ci, lui qui s’est endurcit en se nourrissant de ses échecs et des critiques injustes. » Fernando Roig, le président du sous-marin jaune, est dithyrambique concernant son (ex)-entraîneur et sur ses chances de réussir en dehors des frontières espagnoles car oui, malgré des expériences écourtées ou manquées chez le champion de France en titre, le Paris Saint-Germain ou au sein d’une équipe en cruelle perte de vitesse depuis une grosse décennie, Arsenal FC, le basque a la tête dure et compte bien exporter ses carnets tactiques en-dehors des frontières espagnoles, cette fois-ci avec réussite et sans bégayer, histoire d’imposer le respect à la totalité de ses futurs interlocuteurs.
Moqué fréquemment pour ses adaptations manquées en France ou en Angleterre, Unaï Emery ne connaissant que quelques bases élémentaires des deux langues, ce qui lui a valu de nombreuses moqueries sur les différents points presse qu’il a eu à donner et également un surnom chez nos voisins anglais, « Good Ebening », il a depuis ajouter de nombreuses flèches à son arc et saura désormais s’exprimer dans la langue locale sans avoir besoin d’un traducteur à ses côtés. Le basque, fervent défenseur d’un football de possession et d’un contre-pressing incessant dans ses schémas préférentiels du 4-3-3 et du 4-4-2, voudra sur cette troisième tentative hors des frontières ibériques (si on excepte son court passage au Spartak Moscou en 2012), importer ses idées et triompher afin de faire taire ses (nombreux) détracteurs sur son incapacité à mener un projet sportif à bien si il entraîne dans un des quatre autres championnats majeurs du football européen. Pourtant recordman du nombre de titres en UEFA Europa League (4 sacres) et premier entraîneur a remporté la compétition trois fois consécutivement avec le Sévilla CF, il traîne l’image d’un technicien modeste et à l’adaptabilité difficile hors de sa nation. Lui qui prône le travail et de la patience pour poser les fondations des succès futurs va retrouver un championnat médiatisé, si ce n’est le plus médiatisé au monde, et la pression inhérente à ce type de poste même si, contrairement à son année chez les Gunners, son nouveau poste va lui offrir une plus grande sérénité, un cadre idéal pour travailler et du temps, surtout du temps, lui qui n’a cessé d’en réclamer aussi bien à Paris qu’à Londres. À l’aube de ses cinquante ans, Unaï Emery se retrouve sans doute devant le plus grand défi de sa carrière et à un tournant de son activité professionnelle…
Né le 03/11/1971 à Hondarribia (Pays-Basque) - 49 ans
Espagnol Basque
Espagnol (Langue Natale), Anglais & Français (Notions)
Formations : 4-4-2 & 4-3-3
Penchants : Possession du Ballon - Pressing - Offensif