ENTRETIEN EXCLUSIF SO FOOT AVEC LUIS FIGO
Le nouvel entraîneur des Wolves, Luis Figo fait déjà couler beaucoup d’encre Outre-Manche, certains ne voient en lui qu’un énième lusitanien de plus dans la cohorte portugaise que compte désormais les Wolves et les supporters anglais se montrent inquiets de savoir que leur nouvel entraîneur n’a aucune expérience malgré le CV XXL de l’ex galactique
SO FOOT:
Bonjour M.Figo, merci à vous de nous recevoir aujourd’hui dans votre appartement parisien pour cet entretien, tout d’abord, comment vous sentez vous maintenant que vous savez que vous allez retrouver les terrains?
LUIS FIGO:
Bonjour, merci à vous d’être venus à ma rencontre! Eh bien je me sens enfin prêt à relever le défi d’être l’entraîneur de l’une des plus belles équipes d’Angleterre, j’espère me montrer à la hauteur de cette tâche rires.
SO FOOT:
Nous ne savons que peu de choses sur vous en tant qu’entraîneur si ce n’est qu’à l’instar de Mikel Arteta avec Guardiola, vous avez choisi de passer votre stage de formation au diplôme d’entraîneur du côté de la Roma avec votre compatriote José Mourinho, pouvez vous nous expliquer ce choix?
LUIS FIGO:
Oui tout à fait, j’ai effectivement passé un an à me former aux côtés de José et je dois dire que j’en ai vu de toutes les couleurs là bas c’était incroyable! Son niveau d’exigence est très élevé et il vaut mieux se mettre au diapason si vous voulez avoir une chance dans le 11 de départ! De toute façon, je savais que j’allais avoir un excellent tuteur avec lui. La connexion s’est faite lorsqu’il était entraîneur du Real Madrid à l’époque, j’hésitais encore à mettre le pied à l’étriller, je ne me voyais pas sortir d’une retraite dorée pour le stress et la tension inhérente au football puis nous avons eu l’occasion une nouvelle fois de discuter avec Mourinho lorsque j’ai œuvré avec la fédération portugaise pour qu’il signe en tant que sélectionneur, offre qu’il a bien entendu décliné mais j’ai été ravi de pouvoir à nouveau échanger avec lui à cette époque il avait changé de sujet en me disant que j’avais le caractère et la vision nécessaire pour être un meneur d’hommes et pourquoi pas un jour mener la sélection sur le toit du monde. A l’époque je me suis demandé ce qu’il avait bien bu fumer mais aujourd’hui avec le recul je me dis que j’entame un nouveau chapitre de ma vie et Dieu seul sait où il pourra bien me mener.
SO FOOT: Son style de jeu vous a t-il influencé?
LUIS FIGO: A vrai dire plus ou moins (rires). Sur le plan défensif son équipe peut se révéler intraitable et de ce côté là on peut dire que j’ai appris, mais pour le reste j’ai préféré garder l’esprit ouvert, il y a d’autres entraîneurs qui ont pu m’influencer tout autant, de Guardiola en passant par Sampaoli et Bielsa, je suis également un grand admirateur du travail de Carlo Ancelotti qui arrive à sublimer ses équipes, c’est d’ailleurs avec lui que j’ai effectué mon deuxième stage!
SO FOOT: Beaucoup d’entre nous dans la rédaction se posaient la question de savoir pourquoi et comment vous êtes vous débrouiller pour vous retrouver chez les Wolves et non au Sporting ou encore à Monza, où les Berlusconi étaient venus vous chercher dès la sortie de votre formation.
LUIS FIGO: Effectivement Monza m’a approché mais je crois qu’ils ont fini par donner le poste à un italien bien qu’ils m’aient donnés l’eau à la bouche avec leur projet je leur souhaite le meilleur mais les contacts avec les Wolves étaient déjà bien avancés, c’est une équipe pour laquelle j’avais beaucoup d’intérêts en raison de sa colonie portugaise et l’amitié que j’entretiens avec bon nombre de leurs dirigeants. Au départ, je devais rejoindre la cellule managériale du club en tant qu’ambassadeur sportif à l’international puis j’ai pris mes fonctions en tant qu’entraîneur à la suite de la réussite de mes diplômes car le poste d’ambassadeur international allait être abandonné et l’équipe avait besoin d’un nouvel entraîneur. Dans le même temps, le Sporting m’a approché mais j’avais déjà signé mon contrat en Angleterre, mais qui sait de quoi demain sera fait.
SO FOOT: Afin de conclure cet entretien, comment vous projetez vous en ce début de pré-saison avec les Wolves?
LUIS FIGO: Ecoutez, les premiers jours, je n’ai pas fermé l’œil de la nuit, vous savez, le club entame sa saison avec un déficit de 70 millions d’euros à combler avec la vente de joueurs, c’est le premier casse-tête que je dois résoudre avant d’aller me frotter à la tactique. J’ai également œuvré à une refonte complète du staff technique, c’est une vraie petite révolution qui s’annonce!
SO FOOT: Merci Luis, bonne chance!