Un peu d’histoire…
1922 : L’association Excelsior Club de Tourcoing est déclarée à la Préfecture. Son siège est situé boulevard Industriel à Tourcoing. La société est affiliée à la Fédération Française de Football Association cette même année.
1929 : Le club déplace son siège à Roubaix et change son titre en Excelsior Athlétic Club. Il en profite pour récupérer le stade Amédée-Prouvost, un an après la disparition du Football Club de Roubaix, son ancien propriétaire.
1933 : L’Excelsior retrouve les voisins amateurs du Racing Club Roubaisien en finale de la Coupe de France. Emmené par le capitaine Langiller et ses deux Britanniques (Barlett et Payne), l’Excelsior s’impose 3-1. Le retour des joueurs à Roubaix rassemble plusieurs dizaines de milliers de supporters à la gare. De plus, le public du stade Amédée-Prouvost est désigné par l’amicale des Joueurs Professionnels de Football comme le « public le plus sportif de France ».
1977 : Le club est renommé Roubaix Football à la suite de la fusion avec le Sporting Club Roubaisien. Promu en D4 en 1978, en D3 en 1981 puis en D2 en 1983, la progression roubaisienne est étonnante. Les deux dernières montées sont à mettre au crédit de l’entraîneur Tony Gianquinto, ex-pro lillois.
Seul point noir dans cette renaissance, les stades roubaisiens, jadis réputés parmi les plus modernes du pays, croulent sous le poids des années. Le Vélodrome est inadapté au football, mais reste incontournable car le Parc Jean-Dubrule est vétuste et fermé, tandis que le fameux stade Amédée-Prouvost a été rasé.
1984 : A peine 300 supporters sont présent pour assister aux adieux roubaisiens à la D2 le 21 avril face à Guingamp (1-1). Cela s’explique notamment par le spectacle proposé sur le terrain et les très pénibles conditions d’accueil au Vélodrome de Roubaix.
1990 : Le club devient le Stade Club olympique de Roubaix. Promu en D3 en 1992, puis 5e à ce niveau l’année suivante, on croit un temps au renouveau du football de haut niveau à Roubaix sous la conduite de Boumediene Belhadji. Mais les résultats deviennent vite moins brillants. Le S.C.O.R. ne survit pas, lorsqu’en cours de saison 1995-96, le maire de Roubaix ne renouvelle plus son aide.
1995 : À la suite du dépôt de bilan, le tribunal d’instance de Lille prononce le 11 janvier 1996, la liquidation judiciaire du SCO Roubaix qui n’achève même pas sa saison en Division 3. Les adieux roubaisiens ont lieu dès le 9 décembre (16e journée) au stade Dubrulle-Verriest. Au coup de sifflet final, un vibrant « Ce n’est qu’un au revoir mes frères » est entonné par un millier de fidèles.
1996 : Un club est recréé sous le nom de SCO Roubaix 59. Celui-ci évolue pour la saison 2016/2017 en Promotion d’Honneur Régionale (neuvième division).