:storygreen: :s10: 🇬🇹 :izabal_jc: Les divagations déraisonnables de Looloo

@LindexV Oui malheureusement, mais j’imagine que ça arrange plein de monde de laisser faire les manigances, jusqu’au jour où on ne peut plus faire semblant :sac:
@alexgavi « Mythique Â» CONCACAF League, houla, je vois que j’ai bien vendu le projet :hoho:
@celiavalencia Oups :sac: Oui comme l’a expliqué @toopil, j’aurais dû préciser que je parle bien de la CONCACAF League et non de la CONCACAF Champions’ League. Les deux ne sont pas trop séparées malgré tout, puisque gagner la première permet de se qualifier pour la 2e :smiley:
@Wasyl Cette mauvaise langue, j’économise mes titulaires pour le championnat :sac: + Moi non plus je ne me souviens pas avoir duré aussi longtemps dans un seul club, je crois bien que le plus long que j’ai fait était 8 saisons en Hongrie et en Jamaïque :thinking:
@Segmann J’avais oublié que ce truc-là existait, tiens :kappa: Je me souviens plus des critères ni même des probabilités d’apparition, mais si jamais un Zarmilton apparait dans mes cuvées…je fuis avant que sa mère ne me fasse payer une pension :sac:
@BlackRabbit85 Je suis pas sûr à 100% mais j’ai CRU comprendre que le vainqueur de la coupe du Guatemala allait en CONCACAF League aussi :thinking:
@CaptainAmericka Que je mette ou pas le lien, que la fille soit connue ou non, je sais très bien que tout le monde va aller googler son nom au vu de…la description que j’en fait. Je fais pleinement confiance à la libido de mes lecteurs :kappa:
@Sythax Puisque t’insistes |

L’Amérique ou rien !

Depuis quelques saisons, Zarmilton exprime des envies de voyage. Le coach canadien est cantonné aux frontières exigües du Guatemala depuis maintenant dix ans, et même si ce pays lui a offert ses premiers moments de gloire et ses apports journaliers en exotisme, il sent qu’il est temps de voir ce qui se cache derrière l’horizon.

Pour ça, il y a deux manières de faire. Soit il se qualifie avec Izabal pour la CONCACAF League, et partage une aventure continentale avec le club qui lui a tout donné…soit il rate la qualif’ et met les voiles pour un autre pays :sac: Mais a priori, avec le début de saison qu’on a vécu, on se dirige vers le premier scénario.

Vous connaissez les enjeux, vous connaissez le contexte, on peut lancer la partie.

Pas de changement tactique, pas de transfert, on part sur une stratégie à zéro arrêt au stand

Izabal résistera t-il au rythme intense imposé par cette Liga Nacional 2028-2029 ?

Eeeeet c’est pas mal du tout ! Mais le screen ne rend pas bien compte du parcours du combattant qu’auront été ces six derniers mois :sac:

En effet, si vous regardez de près, vous verrez que le passage janvier-février consiste en un enchainement de victoires 1-0 contre des adversaires pas forcément dangereux… Le contrecoup du Nouvel An aura été une période particulièrement poussive, même si le bilan final est très positif.

Et EN MEME TEMPS, la lutte pour le titre était exceptionnellement indécise jusqu’à présent. Alors, est-ce que nos occasionnelles défaites suffiront à nous sortir de la course à la 2e place ?..

Heureusement non !

Izabal est en barrages de titre !

C’est notre toute première chance de remporter la couronne suprême, et, par voie de conséquence, le meilleur résultat final de notre histoire. Mais mon ambition n’ira pas jusqu’au titre national, car le principal est déjà assuré : en finissant dans les barrages de titre, je devrais avoir le droit de disputer la CONCACAF League l’année prochaine. :smiley:

Je dis bien « devrais Â» car je n’ai PAS reçu le petit message qui confirme ma qualification, et je ne sais pas si je dois m’en inquiĂ©ter ou si ceci est un bug sans consĂ©quence du patch que j’utilise :thinking:

Mettons ça de coté et revenons à notre saison, car, du coup, elle n’est pas encore finie !

Les barrages de titre de D1 guatémaltèque opposent le 1er au 2e, et se déroulent sous la forme d’un match aller-retour. Le CSD Municipal, facile vainqueur de la précédente édition et lointain leader de la saison régulière, est le grand favori de cette affiche.

Et pourtant, difficile de faire une prédiction fiable :damned: Car nous avons déjà battu Municipal cette année (et chez eux, de surcroît !). Ce fut notre seule victoire de l’année contre cette équipe, mais elle prouve que les champions en titre ne sont pas imperméables.

Alors…essayons de rentrer encore un peu plus dans l’Histoire. Match aller sur nos terres, dans le stade Roy Fearon…

Devant notre propre public, nous n’avons pas du tout maîtrisé notre sujet ! Cette rencontre affligeante de passivité aura vu mes joueurs commettre de nombreuses fautes, à défaut de prendre le dessus à la régulière. Les notes de la rencontre devraient vous donner une idée qu’à quel point le secteur défensif a été dans le VENT pendant une heure et demi :sac:

Par miracle, l’attaque nous gratifie de deux buts « clutch Â» qui gardent vivant un micro-espoir de remontĂ©e Ă  l’extĂ©rieur. Mais cela parait très improbable, d’autant plus que, de par le grand nombre de cartons jaunes, nous avons CINQ titulaires suspendus !

Tout le monde dans le bus, direction la capitale. Il va falloir faire un exploit, un vrai !

Et il n’aura pas lieu ! Izabal est médaillé d’argent, le CSD Municipal conserve son trophée !

À la faveur d’un changement tactique adapté à l’approche adverse, nous nous sommes montrés mieux préparés au défi physique imposé par les champions. Mais cela n’aura pas suffit à prendre les commandes de la partie, qui est restée équilibrée : entre un CSD Municipal fatigué, totalement en contrôle, et un Izabal décimé par les suspensions, nous n’avons pas vu pléthore d’occasions.

Izabal reste donc lĂ  oĂą il est, mais pourra AU MOINS se consoler en se disant deux choses :
1 - nous avons atteint l’objectif initial, Zarmilton rempile pour une année
2 - cette équipe va rentrer dans l’Histoire comme la meilleure attaque qu’on ait jamais vu en Liga Nacional :exploding_head:

Parlons-en plus en détails.

J’aime quand de nouvelles têtes sortent de l’ombre pour écrire une histoire toute nouvelle, et cette saison 2028-2029 nous aura gâté de ce point de vue :smile:

Le joueur le mieux noté est César Lopez, un milieu de terrain tout juste sorti de mon centre de formation, dont la qualité de passe lui offre un petit bout de reconnaissance sur chaque truc bien que fait l’équipe. Résultat : à seulement 18 piges, il a déjà l’aura d’un leader technique :clap:

L’autre joueur qui m’aura foutu une gaule en acier est Juanado, dont l’évolution parait…irréelle.

J’ai longtemps négligé l’entrainement des jeunes, mais force est de constater que, quand on fait l’effort de soigner le coaching individuel 2-3 fois par an, ça donne parfois des miracles et Juanado est l’un d’entre eux |

En plus no homo mais je trouve que le visage que lui a donnĂ© NewGAN est vraiment bg, limite il me donne envie d’organiser un vote de « Mister Izabal Â» un jour. Il n’y aura probablement pas assez de gonzesses hĂ©tĂ©rosexuelles pour faire un Ă©lectorat reprĂ©sentatif, mais on pourra toujours compter sur la participation des supporters de l’OL :dsk:

Sinon, le meilleur joueur de l’année, aux yeux des fans, c’est toujours Alvarez :

Et ce n’est…pas démérité non plus.

Attends mais ça me rend enthousiaste de fou moi, ces histoires ! On a DEUX titulaires indiscutables qui sont sortis du CdF l’an dernier, clairement notre école de football est une USINE à talents !

Ouais okay, c’est pas mal.

Pour la 3e année consécutive, le meilleur jeune est un gardien ! Je sais plus quoi en faire, de tous ces gardiens, y’a peut-être une manne financière à exploiter cela dit :sac:

Luis Caal est un petit ailier modérément rapide, travailleur et centreur correct. À voir ce qu’on peut en faire.

Autre profil sur l’aile gauche : Rodrigo Orellana est un dribbleur adroit, qui semble prêt à vouloir se faire mal à l’entrainement.

Enfin, le géant Erick Gomez deviendra une arme intéressante dans le jeu aérien, même si sa défense au sol n’a rien d’exceptionnel.

Il va falloir me croire sur parole, mais notre forme générale n’est pas SI mauvaise, vu qu’on finit l’année léééééégèrement plus haut qu’on ne l’avait commencée Izabal connait des mouvements d’argent inédits dans son histoire, notamment grâce à la popularité dont bénéficie aujourd’hui le club lacustre :

Mais à ces revenus s’opposent des dépenses salariales qui commencent à être…difficilement négligeables. D’autant plus qu’il va devenir difficile d’obtenir des joueurs en prêt venant de clubs meilleurs que nous…puisqu’il n’y en a plus beaucoup, des clubs meilleurs que nous !

C’est fait !

Izabal finit 2e du marathon du Guatemala, éreinté et toujours un peu fauché, mais QUALIFIÉ en CONCACAF League. C’est exactement ce qu’on voulait pour conclure mon mandat à la tête d’Izabal l’année prochaine. Mandat qui dure depuis…un moment maintenant :smile:

Dans mes récits, d’habitude, je me fixe toujours un cap de 1 000 matches avant de commencer à parler de retraite. Mais celui-là sera peut-être un peu plus long que les précédents, vu que je suis déjà à 40% de mon quota et que je me considère toujours en début de partie :sac:

Bon, allez, il est temps de taper sur des honduriens, des béliziens et des nicaraguayens. À l’année prochaine, et merci à tous :saluting_face:

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