Bonjour à tous et à toutes !
Résumé de Partie : "David Nava, grand amateur de football gagne au loto et décide d’investir son argent en rachetant les droit d’un très grand club aujourd’hui disparu : Le Club Français (Paris) ! Il s’agit historiquement du premier club de France créé par des Français (contrairement au Standard AC ou au White Rovers, clubs parisiens créés par les britanniques) en 1890 !
David Nava (propriétaire), ainsi que Jérémy Nava (président), son frère appelé en renfort vont-ils réussir à redonner à ce club ses lettres de noblesse ?"
Fond injecté dans le club : 1.5 millions d’euros.
Compétition de départ : National 3
Joueur & staff : Aucun !
Le rachat et la renaissance extraordinaire de ce club d’anthologie (il s’agit du premier véritable club parisiens tenu par des français, alors que le Standard Athletic Club ou les White Rovers ont été créés par les britanniques dès que le football a traversé la Manche, ndlr) est suivi de très près par la presse sportive française. Et les choix des frères Nava sont éminement et d’ores-et-déjà contestables !
La nomination, par exemple, de Bernard Devos au poste d’entraîneur continue de faire couler de l’encre. Qui est cet étrange individu, ancien agent immobilier originaire de Nice complètement extérieur au football, si ce n’est son immense passion pour le ballon rond ? Sera-t-il à la hauteur de ce challenge onéreux et ô combien distrayant ? Nous l’avons rencontré dans sa résidence de Menton, avant son départ pour la capitale.
Nous : Bonjour Mr Devos, nous sommes ravis de vous rencontrer !
Bernard Devos : Tout le plaisir est pour moi.
Nous : Vous n’êtes pas sans savoir que la résurgence du plus ancien club français de la capitale a fait beaucoup parler de lui cette semaine, à plus forte raison depuis votre nomination. Pourriez-vous nous en dire plus ?
Bernard Devos : Je peux déjà vous dire que j’ai moi-même été le premier étonné de recevoir le coup de fil qui validait mon embauche (rires) ! J’avais été prévenu par Mr Nava (Jérémy, le plus jeune frère et président, ndlr) que la bataille était rude car beaucoup d’entraîneurs hautement plus qualifiés avaient été attirés par ce défi.
Nous : Mais c’est pourtant vous qui héritez de ce poste malgré les divers postulants dont Didier Six, Alain Casanova ou Jocelyn Gourvennec.
Bernard Devos : En effet. Je pense que ma vision ambitieuse et ma motivation ont été en adéquation avec celles du comité dirigeant dont je me sens très solidaire. Nul doute qu’il va falloir prouver que si un grand nom fait un grand entraîneur, de grands entraîneurs peuvent aussi sortir de l’anonymat.
Nous : Avez-vous déjà discuté de la philosophie du club et de vos projets à court et long terme ?
Bernard Devos : Nous l’avons fait et sommes d’accord sur la grande majorité des lignes de conduite à adopter.
Nous : Puisqu’il s’agit d’un renouveau et le club ayant obtenu un statut semi-professionnel, vous évoluerez dans les championnats inférieurs avec une totale liberté puisqu’il va vous falloir recruter un staff et une équipe complète de joueurs. La tâche vous parait-elle délicate, compte tenu de votre totale inexpérience ?
Bernard Devos : Elle me paraît autant délicate que passionnante ! Avoir ainsi les coudées franches est une chance inespérée pour tout entraîneur. Nous ne créons certes pas un club qui a déjà une histoire (et plusieurs titres dont le dernier en 1931, ndlr) mais nous devons réimposer une identité et une image dont les premiers « calques » vont s’établir dans les prochains mois. J’ai hâte !
Nous : Nul doute que vous serez attendu au tournant ! Merci beaucoup de nous avoir reçu avant votre départ vers cette nouvelle aventure, et bonne chance !
Bernard Devos : Merci à vous.
Affaire à suivre donc pour laquelle nous ne manquerons pas de consacrer un nouvel article complet dans notre prochain numéro.