:storyred: :s12: Le péril et la gloire :idn: ➡ :ind:

Puis défaite 6-1 en championnat.

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Je commence à douter d’avoir assez de temps pour m’en sortir.

Encore une victoire en coupe : 2-1. On se qualifie pour les 8e de finale.

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Ca y est, première victoire en championnat : 5-1

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Voici notre classement :

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Il reste 7 matchs à jouer en championnat. Je ne vous cache pas que les deux prochains seront décisifs. Si je les perds, cela en sera fini de moi à la tête du club.

Encore un match nul. Egalisation à la 86e de nos adversaires. Dur, dur.

Si on ne gagne pas le prochain match, je pense que c’est foutu : défaite 4-2 contre le 2e.

Voila, je pense que c’en est terminé de mon aventure.

Au moins, cela m’aura appris quelque chose : faire très attention quand on prend une équipe en cours de championnat.

A présent, je n’ai plus que l’objectif de jouer la coupe.

Victoire 1-0 : nous voila en quart de finale.

Puis une nouvelle défaite et ce qui devait arriver arriva :

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Ok Groot, je vais faire un effort !

Bon bah voila, je me suis fais virer de mon premier club. Ça arrive j’imagine. Mais bon, je ne vais pas m’arrêter là. Ce qui ne tue pas rend plus rend fort. Et cette expérience ne m’a pas tué. Elle m’a même rendue plus fort. J’en veux pour preuve qu’à peine quelques semaines plus tard, j’ai été reçu pour prendre les rennes d’un club de D1 indonésienne. Bon, certes c’était la fin de saison et on a fini avant dernier (17e) et donc relégable mais cela me permet de repartir dans un club aux structures intéressantes dans cette nouvelle saison de D2.

Ce club est celui de Persebaya, de la ville de Surabaya sur l’île de Java. Surabaya est la 2e plus grande ville d’Indonésie (après Jakarta, la capitale) avec une population de plus de 3,1 millions d’habitants (5,6 millions dans la métropole urbaine). Les dirigeants du club m’ont dit qu’ils m’avaient repéré dans mon équipe précédente et qu’ils avaient bien aimé ce que j’avais fait à la tête de la team, les bons résultats en coupe notamment, et ce malgré la relégation inévitable en fin de saison.

Au niveau de la présentation, j’ai préféré attendre un peu et ne pas m’emballer trop vite car j’avais à nouveau peur de me faire virer rapidement. Mais à présent que cela ne se passe pas trop mal en D2 - je suis 5e sur douze - je me permet de prendre le temps de faire une petite présentation de l’équipe. J’espère que vous ne m’en voudrez pas d’avoir un peu attendu pour ceci.

Nous sommes 5e après 13 journées donc et les deux premiers de la poule sont ensuite qualifiés pour un 2e championnat. J’espère que j’en ferais partie mais je ne met pas la pression. Les attentes des dirigeants sont juste de ne pas devoir se battre pour la relégation. Donc c’est plutôt cool.

Au niveau des finances du club, celui ci n’a pas d’emprunt en cours et c’est plutôt un bon point même si le solde général est de -130k€.

Le stade fait 35000 places, tout assises.

Que dire d’autres sinon que je m’entends très bien avec le président du club, Diar Kusuma Putra.

En matière de recrutement, je suis assez content des joueurs que nous avons acquis.

Voici mon onze de titulaires discutables (je joue en 4-2-3-1) :

Dans les buts, un gardien que j’aime bien pour ses qualités de un contre un, réflexes et prise de balle. A noter, qu’il a 3 sélections en équipe nationale.

Wahyu (GB) :

Pour les défenseurs latéraux, j’ai des joueurs moyens mais je n’ai pas encore beaucoup d’expérience pour déterminer les bons joueurs en la matière alors je fais confiance à mes adjoints pour m’aider à bien les choisir. J’ai donc pris les joueurs avec le plus d’étoiles que j’ai pu trouver (3 seulement, malheureusement pour le moment).

Juni (DD) :

Rochman (DG) :

Pour les centraux, j’ai privilégié les joueurs avec de bonnes qualités de tête, tacles, placement et marquage. Je suis content de leur prestations d’ailleurs. Je pense qu’ils ont un très bon niveau pour cette D2.

Nugroho (DC) :

Herman (DC) :

Pour les milieux centraux, je ne suis pas très doué non plus pour les jauger alors je fais confiance à nouveau à mes adjoints pour m’aider : 3,5 et 4 étoiles.

  • Dimas (MC) :

  • Indra (MC) :

Et pour les attaquants, j’ai privilégié les joueurs avec de bonnes qualités de vitesse, qualité physique naturelle, endurance, accélération et détermination ; ce qui n’est pas si évident que ça à trouver.

  • Ilham (MOG) :

  • Ridwan (MOC) :

  • Arwin (MOD) :

  • Arufin (BC) :

Et pour finir, une belle image de mon stade plein à craquer :

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L’Indonésie un chouette championnat assez difficile malgré tout

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Oui, je sens que ca va être très compiqué !

Il faut apprendre de ses erreurs. Je me rends compte que j’ai fait trop de changement dans le club, trop de recrutement, trop déstabilisé les joueurs.

En plus, c’est dommage, je me fais virer à cause d’un but à la 92e minute du dernier match. Mais bon, c’est pas grave, je sais que je vais rebondir car je commence à avoir une petite notoriété dans le monde du football indonésien et même asiatique. En effet, j’ai une offre d’un club de Singapour avec un gros salaire à la clé. Mais j’ai refusé car je préfère me consacrer au championnat indonésien. Et il faut avouer que je suis tombé amoureux du pays.

Bref, je reçois une offre d’un petit club de D2, celui de Persip Rekalongan. Sur les 19 joueurs que compte l’effectif, la moitié ont moins de 18 ans.

Je suis content car je vais pouvoir enfin prendre un club à l’intersaison et avoir le temps de préparer le championnat ainsi que le recrutement avec un gros budget transfert. Les joueurs ont le temps d’assimiler entièrement notre tactique. Mon but n’est pas de jouer la qualification mais juste d’essayer de ne pas me faire virer, juste prendre du plaisir match après match.

C’est marrant car l’intersaison me semble durer une éternité. Certaines jeunes pousses de 16 ou 17 ans sont plus fortes que certains de mes joueurs, c’est incroyable. C’est un choix cornélien. Dois-je les faire jouer ? Je prends le risque de les faire jouer pour la saison.

Voici mes pépites en devenir, à telle point qu’on les appelle les baby Persip :

Mon milieu :

Mon MOC :

Et surtout mon Buteur qui fait l’objet d’offre d’achat innombrables de la part de mes concurrents :

On remarquera que j’adore son profil car il est déterminé et à de relativement bonnes qualités physiques et d’endurance.

Bref, la saison se passe très bien, même si notre immense stade reste désespérément quasiment vide à chaque match. Je rêve d’un stade plein où on jouerai la ligue des champions asiatique.

D’ailleurs, on bat le record du club de victoire sur une saison :

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Et voici notre classement à la fin de la première année :

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Une délicieuse 5e place qui fait que nous taperons dans l’œil d’un club de D1 la saison suivante, notamment pour notre capacité à trouver et faire jouer de jeunes pépites.

Il s’agit du club de Mitra Kukar, une équipe avec beaucoup de joueurs de moins de 21 ans.

On peut dire que je suis devenu un entraîneur à la mode dans le petit monde du football indonésien mais j’ai encore beaucoup à prouver.

Voici le classement du club en ce début de saison. Cela va être un sacré gros challenge :

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Surtout que la motivation des joueurs ne semble pas être au rendez vous :

Pour ma part, je suis content, car c’est l’ocassion pour moi de découvrir l’île de Bornéo, là où se situe le club :

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Je sais que j’ai appris de mes erreurs, et je vais essayer de ne pas tout chambouler d’un coup au club mais plutôt y aller progressivement !

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Voici les petits jeunes que je décide de faire monter en équipe 1 :

Est ce que c’est mission impossible ?

Oui malheureusement.

Je n’aurais jamais du quitté la stabilité et la tranquillité de mon petit club de D2. J’ai été trop gourmand et impatient.

Voici quel est le classement et la série de match quand je donne ma démission au président :

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Heureusement, mon parcours n’est pas passé inaperçu et c’est avec un grand contentement que je rebondis dans un autre club de D1 indonésienne.

J’avais étudié quelques pistes en Inde mais j’avais envie de terminé de le travail en Indonésie et gagner au moins un titre avant de réaliser mon rêve.

Voici mes trajets effectués depuis le début de ma carrière :

Bref, l’intersaison en Indonésie est toujours aussi longue et lassante.

Voici mes principales recrues :

Un DG 3 étoiles :

un MOC plein de détermination et de vitesse pour son âge :

et notre futur star, notré pépite, un brésilien de 18 ans :

C’est pour moi un choc d’évoluer en D1 devant 10 à 15000 spectateurs chaque semaine :

Et je vous laisse découvrir le classement du club à mi saison, après 17 journées :

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Bref, je suis aux anges !

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Enfin le bon club on dirait. :smiley:

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Oui, ca se passe comme dans un rêve, pourvu que ca dure !

J’espère car l’Indonésie est un championnat vraiment incroyable tout le monde se vaut et ça se joue à celui qui a le meilleur joueur étranger.

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Je termine tranquillement mon repas, une petite salade de riz aux légumes, sur les bords de la piscine.

La maison où je loge actuellement a été mis à ma disposition par le président du FC Bornéo pour que je puisse vivre dans les meilleures conditions possibles.

Elle se trouve dans les quartiers chic de la ville de Saraminda, cité la plus peuplée de Bornéo avec près de 800.000 habitants.

Je profite qu’il ne pleuve pas aujourd’hui pour manger sur la terrasse et admirer de la vue sublime qui s’offre à mes yeux éberlués.

J’ai du mal à réaliser ce qui m’arrive à moi, petit indien bien tranquille, fils d’ingénieur sans histoire.

Après avoir galéré quelques temps dans les méandres de la D2 indonésienne grâce à un piston de mon père, je me retrouve à présent à la tête d’un club qui est actuellement premier de D1 après 17 journées.

Nous jouons devant un stade quasiment plein chaque week-end. 15.000 personnes à crier, hurler, chanter pour nous encourager. Quel plaisir immense je ressens quand ils scandent mon nom : Laaphors ! Laaphors !

Mais je sais qu’il n’y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne.

Un jour star, le lendemain déchu. Tout peut aller très vite dans le football indonésien. Très vite. Dans un sens comme dans un autre.

Nous sommes premiers à mi saison mais je sais que si l’on ne termine pas bien les matchs retours, nous ferons beaucoup de déçus.

Je ressens une pression immense.

Mais celle-ci me motive à me surpasser, me sublimer.

Je sais qu’il faudra rester concentré jusqu’au bout. Ne pas craquer. Rester reposé sur les forces de notre équipe. Prier pour ne pas avoir de blessé. Et continuer à faire confiance à notre petite pépite brésilienne de 18ans seulement, Eurivaldo ; recruté pour une bouchée de pain (18k€) au dernier mercato.

Bref, cela fait du bien de ne pas entraîner aujourd’hui. D’être au repos pour se ressourcer loin de la furie ambiante de Saraminda. Prendre du recul sur les choses, sur ma vie. Profiter du calme et me détendre. Avant d’attaquer les matchs retour, plein de détermination et de rage de vaincre !

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Bon bah à vrai dire, je me plais tellement bien en Indonésie que je me verrai bien y rester toute ma carrière. Pourquoi pas ? Je repense à cette phrase : « peu importe le flacon pourvu qu’on ai l’ivresse ». Surtout qu’en ce moment, je gagne tellement de match que cela me fait bizarre quand l’équipe fait un simple match nul.

Il nous reste cependant une mission à accomplir, celle de gagner des titres. Et il reste 7 journées de championnat lorsque nous devons affronter le 2e du classement. Un match nul figerai les positions à 5 points d’écart tandis qu’une victoire nous apporterai 8 points d’avance. Je ne parle pas d’une défaite qui ferai revenir notre adversaire à 2 points de nous, un cauchemar.

Je vous laisse deviner le résultat du match et le classement qui s’en suivra :

1

2

Je dois admettre que mes joueurs sont fatigués en cette 2e partie de saison. Il commence à y avoir de plus en plus de blessures.

De plus, mon meilleur joueur, le buteur de l’équipe va manquer 5 matchs cruciaux car il est retenu en équipe nationale. C’est ça le charme de la D1 indonésienne. Sans compter qu’il va se blesser pendant une de ses sélections.

Heureusement, le stade est souvent plein à craquer, comme en cette demi-finale retour de coupe. 20000 personnes. On ne s’en lasse pas :

Pour la première fois de ma carrière, j’ai un joueur qui frôle les 10 en note de match. Ca fait plaisir :

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Puis vient la finale, contre un modeste club de D2 :

Bref, la mission est accomplie en coupe, il nous reste à finir le travail en championnat.

Tout va se jouer lors de la dernière journée.

Voici le classement :

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Il nous faut au moins un nul pour être champion.

Je vous laisse deviner le score :

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Bonne nouvelle pour nous :

9

Mauvaise nouvelle pous notre jeune pépite brésilienne :

Bref, on fait le doublé et on rentre dans la cours des grands du pays :

A présent que la mission est accomplie, plusieurs possibilités s’offre à moi :

  • Ecrire l’histoire en Indonésie en tentant de réaliser un 2e doublé de suite

  • Réaliser mon rêve d’entraîner en Inde pour gagner le championnat

  • Partir vers d’autres horizons pour découvrir un nouveau continent

Je vous laisse me donner votre avis :

  • Rester en Indonésie pour un 2e doublé
  • Partir en Inde pour accomplir mon rêve
  • Découvrir un nouveau continent

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Je profite d’une petite pause dans le salon de ma délicieuse maison à la vue magnifique pour faire un point sur notre saison et vous remercier pour vos votes !

L’année a été longue et éprouvante. On a dû batailler ferme jusqu’au dernier match pour gagner le championnat avec deux points d’avance seulement sur notre poursuivant.

Je n’ai aucune idée de ce que je vais faire à présent.

  • Rester au Bornéo FC pour gagner d’autres titres ? C’est vrai que c’est tentant. La majeure partie du travail est faite. Il ne reste qu’à remplacer les joueurs vieillissant pour leur trouver des remplaçants de haut niveau. La stabilité est un facteur important. C’est agréable de pouvoir évoluer dans un cadre rassurant pour construire sur le long terme.

  • Partir en Inde pour gagner le championnat et réaliser mon rêve ? Que dire de plus si ce n’est que « la vie est faite pour vivre ses rêves et non pas rêver sa vie ». L’inde est mon pays natal. La terre de mes ancêtres. Ça serait magnifique de gagner un titre là-bas. Mais cela signifie aussi repartir de zéro, tout reconstruire et prendre le risque de se planter.

  • Voguer vers de nouveaux horizons et découvrir un nouveau continent ? Pourquoi pas, c’est une idée qui m’attire beaucoup aussi. Il y a tellement de championnats et de pays qui font rêver, notamment la MLS. Je dois avouer que j’aimerai bien un jour entraîner aux USA mais je ne sais pas si j’ai le niveau requis pour le moment.

Le choix est cornélien même s’il bascule pour le moment en faveur d’un retour dans mon pays natal. C’est vrai que ma famille me manque.

D’ailleurs, profitons-en pour faire un petit point culturel sur mon pays.

L’Inde est le deuxième pays le plus peuplé du monde.

L’Inde est un foyer de civilisations parmi les plus anciennes du monde, la civilisation de la vallée de l’Indus s’y est développée dès 3000 av. J.-C.

L’hindouisme y est la religion majoritaire avec environ 80 % de fidèles.

L’Inde devient indépendante en 1947 après une lutte marquée par la résistance non-violente du Mohandas Karamchand Gandhi et plusieurs autres.

L’économie indienne est la septième du monde en PIB nominal.

Les 10 % les plus riches disposent de 55 % des revenus nationaux.

Sport

Si le sport national est le hockey sur gazon, c’est le cricket qui, en Inde, est élevé au rang de véritable passion nationale.

Dans quelques États, en particulier dans le nord-est et les États côtiers du Bengale-Occidental, de Goa et du Kérala, le football — dont le berceau en Inde est la ville de Calcutta — est largement répandu.

Voici les villes du championnat de foot indien et les clubs correspondants :

  • Bangalore : Bengaluru FC

  • Chennai : Chennai City

  • Margao : Churchill Bro’s

  • Calcutta : East Bengal ; Mohammedan ; Mohun Bagan

  • Shillong : Lajong

  • Chandigarh : Minerva Punjab

  • Bombay : Mumbay FC

  • Pune : Shivajians

Pour la petite histoire, je suis originaire de Darjeeling une ville du Bengale au centre d’une région portant ce même nom, située dans les contreforts de l’Himalaya, évoluant entre 2 000 et 3 000 mètres d’altitude. Son nom vient du tibétain « Dordjé Ling » qui signifie le « Jardin de la Foudre du diamant »

La région est particulièrement connue pour son thé.

Au XIXe siècle, lorsque l’Inde était sous domination anglaise, les Britanniques de Calcutta prenaient leurs quartiers à Darjeeling pour échapper aux fortes chaleurs des plaines.

Pour ma part, quand j’étais plus jeune, j’étais un fervent supporter du club de la « région », celui de la ville de Shillong distant de « seulement » 500km.

En mon for intérieur, j’espère un jour entraîner le club de Shillong et remporter le championnat indien !

Le Shillong Lajong Football Club est un créé en 1982 avec pour objectif principal d’améliorer le niveau de football en déclin dans l’État, et de repérer, former et encourager les talents locaux.

Lors de la finale de la Meghalaya Invitation Cup en 1982, deux passionnés de football, Shri Kitdor Syiem et Shri P. D. Sawyan, attristés par l’échec continu des équipes de Shillong à atteindre les phases finales du tournoi, ont formé un club de football pour inverser la tendance.

Avec un groupe d’amis et de supporters, ils ont créé un club semi-professionnel appelé à juste titre Lajong Football Club, ce qui signifie littéralement « notre propre club » ou « celui du peuple ».

En 1983, le club a joué en 3e division de la ligue de l’association sportive de Shillong et a été le champion, puis a été promu en 2e division et, la même année, en 1984, a été promu en première division de la ligue.

En 1990, le Lajong FC est devenu champion de la Meghalaya Invitation Cup en battant le Nabajyoti FC, champion de Guwahati, en finale, sept ans après sa première participation.

En 2009, le Lajong FC a rejoint la I-League 2nd Division, qui est la deuxième plus haute ligue nationale en Inde.

Après une saison en deuxième division, Lajong a été promu à la I-League, qui est la plus haute ligue en Inde.

Les couleurs officielles du club sont le rouge et le blanc. Le maillot à domicile est tout rouge, tandis que le maillot pour les matchs à l’extérieur est tout blanc.

Le stade fait 30 000 places.

Leur meilleur classement est 5e de D1 en 2017.

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Le 8 mars 2021 à 9h52, je donnai ma démission au président du Borneo FC. Ce ne fut pas une surprise pour lui. On avait de bons rapports et tout a toujours été clair entre nous. Il y avait autant de chance que je reste ou que je quitte le club.

Par contre, les supporters furent très déçus de mon départ après cette saison fantastique (3 défaites seulement en D1) et ce doublé coupe/championnat. Mon image auprès de certains d’entre eux en pâti légèrement mais sur le long terme, je savais que la grande majorité garderait un bon souvenir de moi. C’était le principal. Les entraîneurs sont de passage. Les vrais supporters restent attachés à leur club à vie. Ce sont eux les vrais propriétaires du club. Dans le cœur, en tout cas.

A peine la nouvelle de ma démission paraissait dans les médias que je recevais une offre difficile à refuser ; celle de diriger le Sydney FC. Il ne s’agissait que d’un entretien d’embauche mais quand un club fait la démarche de venir vers vous pour un recrutement, on sait à quoi s’attendre.

J’ai décliné l’offre car mon intention, à présent était claire ; je voulais prendre les rênes du club de Shillong et revenir entraîner dans mon Inde natale. Malheureusement, le seul poste Vacant en D1 Indienne était celui d’un club de Calcutta nommé East Bengal. Je n’ai même pas postulé. J’avais une idée fixe en tête, celle d’attendre au moins un an que la place de manager se libère au Shillong FC.

Je m’étais donné un an. J’attendis un an. Pendant ce temps-là, j’en profitai pour aller me ressourcer et méditer dans un magnifique ermitage près d’un monastère de Darjeeling. Les sourires, la gaité et la paix constante des moines tibétains me reposèrent grandement et c’est plein de force et d’abnégation que je revins aux affaires le 4 mars 2022.

C’était encore le club d’East Bengal qui limogeait un entraîneur, à cause de la mauvaise position de l’équipe en championnat. Alors que l’objectif en début de saison était de finir dans la première moitié de tableau, le club d’East Bengal se retrouvait actuellement classée 9 (sur 10) en D1 indienne. 1 victoire sur les 12 premiers matchs et il n’en restait plus que 6 à jouer. Seul le club de Chennai faisait pire avec 0 victoires. Le délai d’un an que je m’étais fixé arrivant à son terme, je n’hésitai pas, je postulai pour le poste de manager.

L’entretien avec le président autour d’une tasse de thé noir demeura cordial mais le dirigeant fut explicite avec moi : « entraîner une équipe en grande difficulté financière ne vous pose-t-il pas problème ? ». Sonné, et un peu sous le choc du fait d’apprendre que la situation économique du club n’était pas au beau fixe, je tentais de ne pas perdre mon aplomb : « Ce sera difficile, mais c’est un défi que je suis prêt à relever. »

Bref, je fus nommé entraîneur du club. Les médias locaux en firent des tonnes sur mon doublé coupe/championnat remporté avec le Borneo FC, sur mes 50% de victoires en carrière ainsi que sur mon « énorme expérience » en matière de management et ma « capacité géniale » à dénicher des nouveaux joueurs de talent.

Je commençai par deux matchs nuls. Le contenu était bon mais comptablement, ce n’était pas ça. Puis vint la rencontre face au dernier, Chennai, qui avait le même nombre de point que nous ainsi que la même différence de but.

Le match fut bon, à nouveau mais le résultat catastrophique. On prit un but à la 58e suivi d’un pénalty deux minutes plus tard. 2-0. Merci et circulez. Il n’y a plus rien à voir.

Heureusement, on gagna le match suivant puis encore un nul.

C’était la dernière journée de championnat. On avait encore le même nombre de point que Chennai mais on les battait à la différence de but. Bref, il nous fallait gagner pour être à peu près sûr de se maintenir. Sauf que l’on jouait à l’extérieur contre le Bengaluru FC, premier du championnat…

Je vous laisse deviner la suite…

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Nous voici donc au dernier match du championnat. Une victoire nous assurerait le maintien. Nous jouons à l’extérieur contre le premier. Mission difficile. Nous marquons à la 18e tandis que nos adversaires égalisent à la 29e. C’est un peu le stress à la mi-temps pour mes joueurs mais je reste zen. Je me dis que ce n’est pas grave car avec mon CV je pourrais retrouver un autre club assez facilement. Puis finalement, nous parvenons à marquer un second but à la 71e. Le miracle se produit. Nous gagnons chez le premier et assurons le maintien. Quelle joie et quel soulagement.

A peine le temps de nous remettre de nos émotions que démarre la coupe nationale, juste après la fin du championnat. Nous débutons en quart de finale que nous remportons. Tout comme la demi. Nous voici donc en finale et là arrive le match le plus incroyable de toute ma carrière. On se prend un but à la 22e et un de mes joueurs se fait expulser à la 45e, juste avant la mi-temps. A la 75e, n’y croyant plus vraiment, je remplace quand même mon attaquant par un joueur du banc, qui égalise à la 82e. On s’offre la possibilité de jouer des prolongations à 10 contre 11. Mais un autre de mes joueurs se fait expulser à la 118e. Nous parvenons à tenir à 9 contre 11 les deux minutes restantes pour aller aux tirs au but, qui seront une séance d’anthologie. Bref, on gagne la coupe nationale et on se qualifie par la même occasion pour la coupe d’Asie. Une fin de saison totalement folle !

A peine le temps de me remettre de mes émotions qu’il faut attaquer la préparation de saison suivante. J’en profite pour me renseigner un peu plus sur le club. Il s’agit d’une véritable institution du football indien créée en 1920 et qui a déjà remportée 4 fois le championnat depuis les 20 ans d’existence de celui-ci et 8 coupes nationales. Il y a une véritable culture de la gagne et je comprends mieux pourquoi on a fait appel à moi.

Je commence aussi à m’intéresser aux transferts ainsi qu’aux règlements de sélection des joueurs en championnat et le moins qu’on puisse dire, c’est que la simplicité n’est pas ce qui les définit le plus. Il y a trois périodes de transferts qui dépendent de la nationalité des joueurs. On ne peut enregistrer que quatre joueurs étrangers maximum. La feuille de match doit comporter au moins 2 joueurs de moins de 23 ans. Le onze de départ doit comporter au moins 1 joueur de moins de 23 ans. Etc.

Et pour terminer sur la complexité du recrutement, quand je demande à mes recruteurs de chercher un défenseur droit indien dont le contrat est terminé, voici leur réponse : 0 joueur trouvé. Bref, le défi s’annonce difficile et passionnant !

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Finale de la coupe Durand : East Bengal vs Bengaluru FC

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Le début de saison approche doucement. Le club a vendu près de 8000 abonnements pour le championnat à venir. C’est incroyable. Mais cela ne suffit pas à combler la dette du club qui dépasse les 800k€.

En Inde, la présaison début par la coupe Durand qui regroupe les 18 plus grandes équipes du pays. C’est un peu ridicule car cela nous fait jouer 7 matchs en deux semaines, soit un match tous les deux jours. Autant dire qu’il faut faire tourner l’effectif.

Nous débutons par un nul et une défaite, ce qui me fait craindre le pire pour le reste de la compétition voire même la suite de la saison en championnat. Mais contre toute attente, nous gagnons tous les matchs suivants dont la finale devant 20 000 spectateurs. Voici un nouveau trophée à ajouter dans la vitrine du club et à mon palmarès.

Comme d’habitude, les médias en font des tonnes et les commentaires flatteurs pleuvent de tous les côtés. On commence à me voir comme l’un des meilleurs entraîneurs indiens de « tous les temps ». Rien que ça !

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Petit instant culturel

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Le club

Tout commence il y a 100 ans, le 28 juillet 1920.

Le club de Mohun Bagan doit jouer contre celui de Jorabagan en Coupe Coochbehar.

Jorabagan aligne son onze de départ, en écartant le défenseur vedette Sailesh Bose pour des raisons non divulguées (sous-entendu parce qu’il fait partie de la population immigrée du Bengal oriental).

Le vice-président de Jorabagan, Suresh Chandra Chaudhuri, demande en vain que Bose soit inclus dans le onze.

Chaudhuri quitte alors le club pour cette raison et forme l’East Bengal FC le 1er août 1920.

Récemment, le club entre dans le XXIe siècle avec style, en remportant trois titres de ligue nationale indienne en 2001, 2003 et 2004. Le meilleur résultat sur la scène asiatique du club est une demi-finale de Coupe d’Asie jouée en 2013.

L’East Bengal FC est soutenu par la population migrante de l’ancienne partie indienne du Bengale oriental, aujourd’hui le Bangladesh. Il s’agit d’un des clubs de football les plus soutenus d’Asie. Il compte environ 30 à 40 millions de supporters dans tout le pays et à l’étranger.

Contrairement au club d’East Bengal, le rival de la ville, Mohun Bagan, est principalement soutenu par la population autochtone de l’actuel Bengale occidental.

Après l’indépendance de l’Inde et la partition du Bengale, l’énorme afflux d’immigrants de la partie orientale du Bengale a entraîné une crise socio-économique dans l’État. Cela a entraîné des rivalités en matière d’emploi, de commerce, d’écoles et même sur le terrain de football, entre les immigrants et la population autochtone.

Cette rivalité est devenue féroce, et le Derby de Calcutta a gagné en popularité pour atteindre son apogée dans les années 1960 et 1970. Il est encore très populaire aujourd’hui, avec près de 100 000 personnes qui remplissent le stade de Salt Lake pour les derbies.

Le Derby de Calcutta détient le record de l’évènement sportif indien ayant rassemblé le plus de personnes avec 134 000 spectateurs.

Le Derby de Calcutta, connu localement sous le nom de « Boro Match » (ou « le grand match » en bengali), a presque 100 ans et est considéré comme l’une des plus grandes rivalités du football asiatique, sinon la plus grande.

Sur le plan culturel, ce derby est très similaire au Old Firm derby de la Ligue de football professionnel écossais, puisqu’une majorité des supporters de Mohun Bagan représente la population « nativiste » (comme les Rangers) et qu’une majorité des supporters du Bengale oriental représente la population « immigrée » (comme le Celtic).

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Ma région

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« Soyez votre propre lampe, votre île, votre refuge. Ne voyez pas de refuge hors de vous-même. »

Ceci serait les derniers mots prononcé par Buddha à son fidèle disciple Ananda.

J’aime beaucoup cette phrase et souvent je l’ai utilisé tout au long de ma carrière naissante d’entraîneur.

Cela signifie qu’il faut douter de tout, qu’il faut être sa propre lumière. Qu’il ne faut pas être dogmatique. Qu’il ne faut pas croire d’avance ce que les autres vous disent. Qu’il faut mettre en pratique. Essayer. Tester avec sa propre expérience.

Cela signifie aussi qu’il ne faut pas chercher de libération ailleurs qu’en soi même.

Souvent, j’ai pensé que le football et les titres en particulier pouvaient m’apporter ce que cherche chaque être humain : la paix de l’âme et la sérénité.

Mais c’est une fausse idée. Mais ce n’est pas grave. Ce qui compte, c’est de rester fidèle à soi-même et à ses valeurs, fidèle à notre nature intérieure.

C’est pour cela que je veux accomplir mon rêve, celui de gagner le championnat avec Shillong, le club de mon cœur.

Mais en attendant que le poste se libère, je suis pleinement concentré sur ma mission à Calcutta.

Vous pouvez voir sur la carte ci-dessus l’incroyable caractère étriqué de la région où j’habite. On aperçoit le Népal, le Bhoutan, l’Inde, le Bangladesh, la Birmanie, le Tibet et la Chine imbriqués les uns dans les autres. Le point rouge, Darjeeling est ma ville natale.

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Histoire du football indien

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Le football a été introduit en Inde par les soldats britanniques au milieu du XIXe siècle.

En 1888, la Durand Cup a été fondée par le ministre indien des affaires étrangères de l’époque, Mortimer Durand.

Il s’agit de la troisième plus ancienne compétition de football après la FA Cup et la Scottish Cup.

Elle a été créée à l’origine, comme une récréation pour les troupes britanniques stationnées en Inde.

Calcutta, alors capitale de l’Inde britannique, est rapidement devenue le centre du football indien.

Le Calcutta FC a été le premier club à être créé en 1872.

En 1889, la plus ancienne équipe indienne actuelle a été fondée sous le nom de « Mohun Bagan ». C’était le premier club à être sous le contrôle de l’armée. Des joueurs hindous et musulmans y jouaient.

La première fédération indienne, l’Indian Football Association, a été fondée en 1893, mais ne comptait qu’un seul Indien à son conseil d’administration.

L’événement majeur qui a marqué l’essor du football indien a eu lieu en 1911, lorsque le Mohun Bagan AC battu le East Yorkshire Regiment 2-1 en finale de l’IFA Shield. C’était la première fois qu’une équipe indienne remportait un grand tournoi national.

Les Jeux olympiques de Londres de 1948 furent le premier grand tournoi international de l’Inde, où une équipe indienne, majoritairement aux pieds nus , s’inclina 2-1 face à la France, sans réussir à convertir deux penalties.

La période de 1951 à 1962 est considérée comme l’âge d’or du football indien. Sous la tutelle de Syed Abdul Rahim, l’Inde devint la meilleure équipe d’Asie.

Aux Jeux olympiques de 1956, elle termina notamment quatrième et fut la première équipe asiatique de l’histoire à atteindre les demi-finales du tournoi.

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La Durand Cup

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La coupe porte le nom de son fondateur, Sir Mortimer Durand, ministre des affaires étrangères en charge de l’Inde de 1884 à 1894.

Sir Mortimer se remettait d’une maladie à la station montagnarde la plus importante de l’Inde britannique, Simla, dans le nord du pays quand, ayant pris conscience de la valeur du sport comme moyen de maintenir la santé, il décida de remettre un prix pour encourager la compétition sportive en Inde.

La Durand Cup fut initialement une affaire militaire, ouverte à l’armée indienne : l’armée britannique, l’armée indienne régulière et d’autres unités militaires indiennes, comme les régiments de sécurité des frontières provinciales et les régiments de volontaires des réserves.

Les premiers matches se jouèrent à Dagshai, qui se trouve à une courte distance de Simla. La finale inaugurale du tournoi, en 1888, fut un derby écossais entre les Royal Scots Fusiliers et les Highland Light Infantry.

En 1940, le site fut transféré à New Delhi, et elle se déroule aujourd’hui au stade Ambedkar de la ville.

Les équipes les plus titrées sont actuellement East Bengal et Mohun Bagan, avec pas moins de 32 victoires de coupe au fil des ans, soit 16 victoires chacune.

L’équipe gagnante se voit remettre trois trophées : La Coupe du Président (présentée pour la première fois par le Dr Rajendra Prasad, premier président de l’Inde) ; la Coupe Durand (le prix original); et le Trophée Shimla (présenté pour la première fois par les citoyens de Shimla en 1904).

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