la ruée vers Laure?
WOWOWOWO d’habitude les storie romancée je ne lis pas ou très rarement mais là !!!
trois lignes j’ai accroché !!! Je vais aller jouer au foot et revenir vers 23 h minuit JE VEUX LA SUIIIIITE lol
Passionnant !
La Chine ouvre ses portes avec des millions à brasser
Préambule :
Rendons hommage à mes sources d’inspiration. Tout d’abord une story en anglais qui m’a inspiré ce défi : The Football Managing Mercenary (UK) (@Groot je te laisse me dire si ce n’est pas ok de citer un autre site, il est en anglais). Et le superbe site Unsplash pour des superbes images HD libres de droit.
Règle N°1 - Suivre l’argent
Ma carrière va être dirigé par une seule chose : l’argent. Pas de club préféré, de ville préférée, de pays adoré, juste l’argent. La fiscalité des pays sera à garder en tête. On m’offre un plus gros contrat ? Je fonce. Je me réserve le droit de ne pas respecter cet engagement en cas de course pour un titre / une montée / une Coupe d’Europe.
Règle N°2 : A l’écoute du marché
J’accepterai systématiquement les entretiens d’embauches proposés par les autres clubs. A moins qu’il soit évident que le boulot est beaucoup moins bien payé.
Règle N°3 : Challenges plutôt que l’Equipe
Je ne cachera jamais aux journalistes mon intérêt pour un poste à partir du moment où il est potentiellement mieux payé que le mien
Règle N°4 : Mon Pauvre ami
Je serai systématiquement agressif avec les entraîneurs qui gagnent mieux que moi, et sympa avec ceux qui gagnent moins.
Règle N°5 : Deadpool
Je vous tiendrai au courant du top 10 des entraîneurs les mieux payés du monde, et me ferai un plaisir de les rejoindre au plus vite.
Règle N°6 : Tout travail mérite salaire
Je privilégierai des contrats courts, et refusera tout contrat ne me proposant pas une belle revalorisation.
Vous l’aurez compris donc, l’objectif de cette partie est de gagner le plus d’argent possible, de privilégier les offres mirobolantes, peu importe l’intérêt sportif. Si pour être le manager le mieux payé au monde il faut passer dix ans en Chine, je n’hésiterai pas. Ayant envie de faire une story romancée, je compte bien vous raconter ma vie financière au quotidien, de ma recherche de logement au bolide que je conduit. Et puis, vous aurez sûrement des nouvelles de Rosie
J’ADORE J’ADORE
Top
Popopoooooooo génial géant ça me donne même envie d’en écrire une.
Bah fonce
Un nouvel entraîneur à l’OSQ, titrent l’Aisne Nouvelle et le Courrier PIcard. Pas en première page, je vous rassure, ma nomination n’a pas fait réagir spécialement dans la région. Pas un inconnu mais pas une valeur sûre, je sens autour de moi une certaine curiosité mêlée d’impatience afin de voir ce que je vaut au bord d’un terrain.
J’ai rencontré le président Antonini officiellement il y’a deux semaines pour signer mon contrat, et nous avons défini ensemble avec le bureau du club un moyen d’atteindre nos objectifs le plus rapidement possible. Je ne lui ai bien sur pas fait part du fait que je ne comptais pas m’éterniser à ce niveau, et j’ai su négocier habilement mon premier salaire d’entraîneur. En effet, j’ai pas mal d’ami dans la région, ce qui m’a permis d’aller récupérer deux sponsors pour le club. Pas énorme, bien entendu, mais de quoi financer mon salaire, et une première formation d’entraîneur donc j’aurai bien besoin pour viser plus haut.
Le contrat est maintenant signé, 1700€ brut par mois. Pas mal pour un débutant, le contrat n’est que d’un an, le temps que je fasse mes preuves. Avec un clin d’oeil le président m’a dit qu’on reparlerait salaire quand il verrait quel avenir il peut imaginer avec moi aux commandes. Si il savait…
L’Olympique Saint-Quentin (OSQ) est un club axonais, qui n’a pas une immense histoire même si il a été fondé en 1920. Il a tutoyé les sommets en arrivant jusqu’en D2 entre 91 et 92. Depuis, c’est plutôt une douce descente jusqu’à la DH en 2008. Un nouveau souffle a été insufflé depuis 2013 et la remontée en CFA2… devenue National 3 cette année. Le club s’est maintenu chaque année depuis et a fini 5ème l’an dernier. Le projet de remonter en National 2 paraît bien loin, aussi l’équipe dirigeante a souhaité tester un nouveau projet en me recrutant à sa tête. Leur objectif cette année est de viser la première partie du classement avant d’espérer jouer la montée l’an prochain.

Je m’installe donc à Saint-Quentin, ma ville natale, dans laquelle je me suis rapidement trouvé un petit deux pièces dans le centre, histoire de profiter à fond de la vie locale. Je me rend en voiture aux entraînements que je commence à diriger avec mon nouvel adjoint, recruté rapidement. Je crois beaucoup en la structuration d’un club par son staff, ce qui permet d’attirer des joueurs. Bon, dans ce genre de petit club, il faut aussi essayer de leur trouver un boulot, voir pour leur femme aussi. Pas de tout repos donc, et je parcours les Hauts de France à la recherche de joueurs intéressés par notre challenge.
Notre équipe première ? Pas mal de joueurs de qualité pour ce niveau, mais un effectif vraiment très juste :
14 joueurs pour commencer la saison, c’est très très juste. Voulant jouer dans un schéma proche d’un 4-4-2, il sera sûrement plutôt offensif pour commencer avec deux meneurs de jeu sur le terrain que j’essaye de faire redescendre d’un cran au milieu, préférant jouer latéralement. Pas de jeune d’un bon niveau à disposition, malgré un centre de formation pas mauvais. La réserve est anecdotique. Je vais donc parcourir les routes de l’Aisne à la recherche d’ailiers, de milieux axiaux, et de défenseurs latéraux, voir d’un gardien remplaçant.
Vous me connaissez, mes frais de déplacement seront bien évidemment remboursés ! En parlant de frais justement, j’ai eu accès aux comptes du club : environ 10.000€ de réserve sur un compte, pas fou fou. Heureusement que les sponsors financent à hauteur de 45K€ l’année car avec autour de 16K€ par mois de contrats à payer, les sous vont se faire rares.
En tout cas, je suis inscrit à ma première formation d’entraîneur, et compte bien ne pas moisir longtemps au 5ème niveau national avec un salaire si bas… Si Rosie me voyait, elle rirait sûrement de cette tentative de changement de vie. Mais elle verra vite…


Managers les mieux payés au monde (et le français le mieux payé) :
Clt | Manager | Salaire | Club | Age | Nationalité | Fin de contrat |
---|---|---|---|---|---|---|
1 |
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1 402 000€ / mois | City | 46 ans | ![]() |
30/6/2019 |
2 |
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1 240 000€ / mois | United | 54 ans | ![]() |
30/6/2020 |
3 |
![]() |
1 093 000€ / mois | Juventus | 49 ans | ![]() |
30/6/2020 |
4 |
![]() |
997 000€ / mois | Bayern | 72 ans | ![]() |
30/6/2018 |
5 |
![]() |
916 000€ / mois | Atletico | 47 ans | ![]() |
30/6/2020 |
- | ||||||
7 |
![]() |
705 000€ / mois | Arsenal | 67 ans | ![]() |
30/6/2019 |
- |
![]() |
1 700€ / mois | Saint-Quentin | 29 ans | ![]() |
30/6/2018 |
Ma caisse

Mon logement

Mon talent
Continue comme ça mon @JeffZeze
J’adore j’aime je kiff
rhaaa je sens l’envie de vengeance rien qu’en lisant lol
"Marc, sois sérieux un peu"
"John, tu te crois au PSG ? Tu crois qu’on peut sortir autant d’argent ? Je dois être sur que mon club tienne la saison complète !"
Un bon résumé de nos discussions de ces derniers jours. Avec un effectif d’une quinzaine de joueurs dont deux / trois pas au niveau, et une masse salariale qui a déjà atteint le budget fixé par mon président, je suis déjà dans une situation de blocage…
Le président a accepté de m’offrir une rallonge de 4000€ pour obtenir des joueurs capable de viser haut cette saison. Mais en National 3 où les contrats durent rarement, et où un bon lot de mercenaire existe, dur de construire sur l’avenir. Ca tombe bien, ce n’est pas dans mes projets !
Au passage, même si je suis débutant, certaines choses me choquent au club et je suggère vite aux dirigeants de nous mettre à niveau. Tout bête : nous devenons affiliés de l’AS Nancy Lorraine histoire de récupérer quelques joueurs en prêt… et de gagner un peu d’argent (25K€ sur la saison). Nous nous rapprochons aussi de Valenciennes pour récupérer deux jeunes joueurs en prêt. A peu de frais, nous pouvons compléter notre effectif !
Dans la semaine, je me rend régulièrement dans les locaux de la ligue régionale pour prendre mes premiers cours diplômant d’entraîneur. C’est amusant, mais j’ai plus l’impression de progresser vers mon objectif durant ces cours que en coachant mon équipe ! Gestion des entraînements, tactique, préparation physique, j’apprend énormément de chose et me remet en question à chaque cours. Les joueurs commencent à m’apprécier je pense, la variété de mes entraînements a l’air de leur plaire. Bon, ils savent que je ne suis pas le plus qualifié de la région pour le poste, mais n’ont pas l’air de m’en tenir rigueur !
Le hors-série du Courrier Picard spécial sport de la région est sorti, et nous avons le droit à quelques pages, forcément moins couverts que Amiens en Ligue 1, SQBB en Nationale 1 de Basket et autres clubs forts de la région. J’y découvre un peu les favoris de la presse, légèrement différents des informations que notre staff a remonté, mais les équipes changent tellement d’une année sur l’autre…
Les médias nous voient donc 7ème, soit juste au dessus de mi-classement. C’est un objectif que j’aimerait dépasser, même de peu.

2 réserves favorites, ça libère de la place derrière, mais seule une équipe sera promue, ça va être quelque chose la bataille pour la montée ! C’est pour ce genre de batailles que j’ai voulu construire un effectif dense, capable de viser haut. Qui sait, une montée peut amener plus d’argent ?
Au final, je lance ma saison avec cet effectif :
Je kiffe le concept ! Ça sent le titre de Story du mois de mars !
hate de voir le debut de saison.
Un concept original qui risque de te procurer pas mal d’ennemis dans le jeu
Je pénètre sur le terrain de l’US Roye Noyon avec une pointe de stress. Je vais donc coacher mon premier match avec mon équipe, et ce n’est pas rien. Le début d’une carrière riche en… non, pas en succès ou en titres, ce n’est pas cette richesse là que je vise, et vous le savez.
Nous avons roulé avec nos deux mini bus sur la cinquantaine de kilomètres qui sépare Saint-Quentin de Roye, et j’ai beaucoup réfléchi pendant ce temps avec mon adjoint que je commence à apprécier de plus en plus. Je repasse en revue les notes de nos matchs amicaux :

Je n’ai pas pu planifier plus de matchs amicaux, surtout avec le nombre de joueurs présent au club à mon arrivée. Nous avons battu un petit club, un autre club de notre niveau, connu une courte défaite contre Rouen, club de notre niveau, et obtenu une victoire de prestige contre une équipe de deuxième division espagnole ! Pas de quoi tirer des plans sur la comète, mais un effectif qui se crée petit à petit, avec des vertus offensives que j’ai envie de retrouver sur le terrain.
Et le match commence de la meilleure des façons, sur un ballon gratté au milieu de terrain, la contre attaque est lancée par mes joueurs, et mon ailier droit Kopniaeff (que je surnomme Djorkaeff) va plus vite que ses adversaires, rentre dans la surface et croise bien sa frappe pour ouvrir le score ! Le premier but de mon équipe de la saison !
Bon, je vais vite déchanter… Une égalisation 6 minutes plus tard, et nous sommes copieusement dominés. Et nous craquons à la 70ème minute avant d’être réduits à 10… Ca tourne mal ! Surprise : nous égalisons à la 84ème… avant d’encaisser un but sur l’engagement ! Rageant !
Je pousse une colère dans les vestiaires, pour inculquer la haine de la défaite à mes joueurs. Même à 10, encaisser un but sur un engagement c’est totalement inacceptable ! Le retour en bus se fait dans une ambiance morose, je regrette presque d’avoir autant râlé tant l’ambiance est pesante…
Je profite de la semaine suivante pour remettre un peu de baume au coeur de mes joueurs, tout en travaillant notre jeu et le collectif qui est long à se mettre en place. Les recrutements sont enfin clôturés grâce à des prêts, et j’ai maintenant mon effectif complet pour la saison, sauf surprise.
Aucune dépense, c’est logique, quelques recrutements faits au forcing avec le président, et de l’aide de mon adjoint pour obtenir quelques recrues. Je suis satisfait car j’ai quasiment doublé tous les postes, j’ai une bonne rotation, des joueurs de talent, et je n’ai pas rendu le club trop dépendant des prêts pour pouvoir planifier des choses sur le long terme. Cela reste des contrats courts tout de même…
A part la faiblesse au poste de gardien (compensée par un certain potentiel), je trouve mon effectif bien garni pour la division et j’espère me mêler à la course pour le podium. La montée va être très dure à viser, mais peu importe, ce n’est pas encore l’objectif !
“Bonjour John, et merci de nous recevoir, rassurez vous on ne sera pas long, nous avons juste besoin de quelques questions, 2-3 photos et on vous laisse tranquille”.
“Je ne suis pas inquiet, je vous reçoit avec plaisir, vous savez que c’est ma première interview ?”
Je suis rapidement détendu face au journaliste qui n’a finalement besoin que de 20 minutes d’interview pour boucler son article. Forcément, une page dans Saint-Quentin Mag ce n’est pas non plus 10 heures d’interview et de montage comme pour le Canal Football club. Mais ça me permet de me livrer un peu sur mon objectif en tant qu’entraîneur, ma volonté de voir du jeu offensif, ou d’attirer un large public à domicile pour bénéficier d’un soutien populaire.


Etonnement, je dirai que mon inexpérience est un atout dans ce genre de configuration. Je débute dans la métier, je découvre encore cet univers, et je n’allais pas prendre peur dès la première défaite. Et puis, même si je suis attaché à ce poste, le club sera toujours plus important que l’entraîneur. Mon objectif n’était donc pas de sauver mon poste mais de mettre rapidement les joueurs dans le bon sens. Et puis, le groupe s’est constitué sur le tard, et il faut le temps de trouver les automatismes, c’est ce qui est en train d’arriver.
Justement parlons recrutement : avez-vous eu du mal à trouver des joueurs pour compléter votre équipe et quels étaient vos critères ?
Et bien à ce niveau malheureusement il y’a beaucoup de turnover et c’est assez difficile de conserver ses joueurs plusieurs saisons. Certains clubs alignent les chèques en espérant que ça marche, d’autres construisent avec leurs jeunes. J’avoue avoir demandé un effort financier au président et à nos sponsors afin d’attirer de quoi faire un effectif complet. J’espère en retour leur offrir une place sur le podium.

Je suis quelqu’un d’ambitieux et je l’ai toujours été, je ne vais pas être Guy Roux et vous annoncer un maintien prudent. Je pense que ce qui attirera des joueurs au club c’est cette envie de jouer les premiers rôles. Avec une seule place pour la montée, montrer que l’on peut viser le podium cette année nous assurera aussi de la visibilité l’an prochain pour recruter encore plus fort !
Un dernier mot : vous suivez actuellement une formation, envisagez vous de vous inscrire dans le long terme avec l’OSQ ou de viser plus haut ? Et quels sont vos clubs de rêve ?
Je ne vous ai pas caché mon ambition ! Mon premier objectif est d’apprendre pour faire grandir l’OSQ avec moi. Maintenant nous ne sommes pas programmés pour arriver en Ligue dans 10 ans, et je ne pense pas que le président s’imagine que je passerai ma vie au club, bien sûr que j’aimerai un jour entraîner à plus haut niveau. Mon club de coeur c’est le RC Lens bien sur, qui connaît une période peu amusante… Après des clubs comme Arsenal, Valencia ou Lyon m’ont toujours plu, mais là c’est une autre planète !
Je relis l’article au calme sur mon canapé, et je me demande si je n’y ai pas été un peu fort. Dur de ne pas être naturel face à un journaliste qui installe une bonne ambiance, et que l’interview se fait autour d’une bière. Bon, je n’ai pas non plus dis de choses horribles mais quand même… Je ne suis pas surpris le lendemain en fin d’entraînement de voir le président et les deux vice-président m’attendre le regard noir à la sortie des vestiaires. Oups…

Top et beau début de saison.