Interview !
A la veille de la réception de Panachaiki, la pression monte doucement. Il faut dire que l’échéance de la première journée de SuperLeague 2 approche à grands pas. C’est dans ce contexte que le défenseur et capitaine de Panionios, Giannis Kontoes, tire un bilan de la période préparatoire estivale et se projette sur la confrontation à venir
Giannis, bonjour. Il y a un mois et demi, le groupe reprenait le chemin de l’entraînement. Comment l’avais-tu vécu ?
C’est toujours douloureux de revenir après un mois de vacances. Plus sérieusement, on a réalisé une bonne préparation. Il a fallu gérer la chaleur au départ, tout en assimilant la charge de travail. On a parfois forcé au niveau musculaire, mais on a aussi su réduire la voilure quand il le fallait. Partir en stage s’est également avéré bénéfique, avec un bon turnover effectué au niveau des matchs amicaux et un temps de jeu bien partagé. Il y a enfin eu un dernier « test » intéressant en Coupe contre Artas, avec une belle victoire.
Justement, ces rencontres, qu’en retires-tu ?
Des choses encourageantes car on a gardé notre sérieux à chaque fois, même si ça n’était pas toujours évident. On essayait de pousser la machine, de nous mettre dans le rouge. On a fait tout ce qu’il fallait. Mais la seule vérité reste la compétition, c’est indéniable.
Et elle arrive dès demain, contre une équipe que vous avez battu en préparation…
Chaque match est différent, mais on se prépare malgré tout à un combat physique face à des adversaires qui, en moyenne, ne font pas moins d’1m80, même si on se focalise d’abord sur nos qualités, nos vertus et nos principes de jeu. Nous devrons aussi trouver nos repères. On aura à cœur de bien démarrer, mais il ne faudra pas rentrer dans un constat trop rapide pour la suite de la saison, en dépit du résultat final.
Vous êtes promu, et les observateurs vous mettent en garde concernant l’entame de saison, il est important de prendre rapidement des points…
Il faut que la mayonnaise prenne, que les automatismes se mettent en place. Si le groupe n’a pas beaucoup changé, cela fait malgré tout longtemps qu’on n’a pas joué ensemble, à un niveau tel que celui de la SuperLeague. On a bien fini la saison dernière mais la coupure casse un peu la dynamique et on doit tout remettre en route. Évidemment on espère bien démarrer, mais, mais on ne doit pas pour autant pas se mettre de pression par rapport à ça.
Personnellement, tu t’es fixé des objectifs ?
Je dois continuer sur ma lancée, enquiller les matchs, faire partie de ceux qui ont le plus de temps de jeu pour maintenir mon niveau.
C’est à travers l’enchaînement des matchs qu’on avance, surtout à mon age (36 ans), si je m’arrête, ça sera peut être définitif…
Et puis surtout, c’est assez valorisant de faire partie d’un onze majeur, de se sentir important pour l’équipe et d’être reconduit le plus régulièrement possible. Mais surtout d’avoir une mission de transmission et d’encadrement pour mes jeunes coéquipiers.