:storyred: :s2: 🇬🇧 God Save The Queen

Entre Passion, Gloire et Malheurs

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Pour les amateurs d’histoire footballistique, voici un (long) rĂ©sumĂ© de l’histoire que QPR trouvĂ©e sur le Wiki anglais du club et vĂ©rifiĂ© selon l’histoire affichĂ©e sur le site officiel.

Mythe fondateur

Le club est fondĂ© officiellement en 1886 de la fusion entre Christchurch Rangers (fondĂ© en 1882) et St Judes FC (1884), cependant, parce que la nouvelle entitĂ© nommĂ©e Queen’s Park Rangers, en rĂ©fĂ©rence au quartier de Londres dans lequel le club a Ă©tĂ© fondĂ©, reprend la structure de Christchurch, QPR est considĂ©rĂ© comme nĂ© en 1882.

AprĂšs s’ĂȘtre installĂ© Ă  White City, Londres-Ouest, QPR obtient son statut professionnel en 1889 et connaĂźt vingt stades diffĂ©rents (record dans l’histoire du foot anglais), avant de s’installer Ă  Loftus Road en 1917, et d’y Ă©crire son histoire


L’arrivĂ©e d’Alec Stock

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Jusqu’aux annĂ©es soixante, le club est un membre durable des Lower Leagues, notamment la Third Division Sth, mais Ă©crit sa plus large victoire 9-2 contre Tranmere, et connaĂźt le joueur le plus capĂ© de son histoire Tony Ingham (519 apps) durant cette longue pĂ©riode. Mais l’arrivĂ©e de l’entraĂźneur Alec Stock va tout changer.

De l’effectif jusqu’aux installations, Stock reconstruit, et en 1967, QPR remporte la Third Division et la League Cup contre West Brom (3-2), son seul titre majeur à ce jour.

En 1968, QPR obtient son ticket pour la Premiership mais ne restera qu’une seule saison, ce qui ne l’empĂȘchera pas de s’installer durablement en Second Division.

Le club connaßt une glorieuse génération de joueurs, des Tony Venables aux Phil Parkes, en passant par Don Givers et Dave Thomas.

LumiÚres européennes & arrivée de Tony Venables

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Stock parti, Dave Sexton prend sa place et hissera QPR Ă  la deuxiĂšme place du Premiership (1975/76) avec 7 internationaux anglais, derriĂšre le gĂ©ant Liverpool. Il connaĂźt une demi-finale de Cup et un quart de finale d’UEFA Cup contre l’AEK AthĂšnes (dĂ©faite aprĂšs avoir emportĂ© le match aller 3-0). Son dĂ©part marque la relĂ©gation de QPR en D2.

Tony Venables reprend l’équipe en main et lui donne une finale de FA Cup face aux Spurs (1982), puis un retour en Premiership, suivi d’un retour en UEFA Cup entre 1982 et 1984. Il fait des R’s un club durable de D1 avant de s’envoler pour Barcelone.

QPR garde sa place dans la division reine, manquant de peu l’Europe en 1988 Ă  cause du dĂ©sastre du Heysel Stadium.




Dans les années 1990, le club traverse une période sportive sans grands rebondissements, avec des joueurs emblématiques, comme Gerry Francis, Ray Wilkins ou Les Ferdinand (désormais Directeur Sportif), mais fait partie du corps des clubs fondateurs de la nouvelle Premier League en 1992.

Cela n’empĂȘchera malheureusement pas sa relĂ©gation Ă  la fin des Nineties.

The Yo-Yo years

Ian Halloway, nouveau manager du club Londonien sera retenu comme l’échec majeur des vingt derniĂšres annĂ©es du club, n’empĂȘchant pas la relĂ©gation de QPR en League One. Le club connaĂźt une pĂ©riode trĂšs difficile, entre difficultĂ©s financiĂšres profondes allant jusqu’à une mise en redressement judiciaire, ou des scandales extra-sportifs comme l’assassinat du jeune Kiyan Prince.

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RachetĂ© par Flavio Briatore et Bernie Ecclestone, et emmenĂ© par Luigi Di Canio sur le banc de touche, le club se relance, pourchassant un retour en Premier League Ă  la fin des annĂ©es 2000. L’objectif acquis, le bonheur ne sera qu’éphĂ©mĂšre, puisque QPR replonge dans ses travers de 2003, connaissant 4 entraĂźneurs en 1 an, dont Paulo Sousa, et des graves problĂšmes financiers.

Le sauveur financier se nomme alors Tony Fernandes, un businessman malaisien alors propriĂ©taire de l’écurie Caterham F1 Team (tiens donc), cependant, le club connaĂźt encore une pĂ©riode de yo-yo, oscillant entre le Championship et la Premier League avec un nombre d’entraĂźneurs faramineux : Harry Redknapp, Mark Hughes ou Neil Warnock , mais avec des joueurs qui auront marquĂ© Loftus Road, comme Bobby Zamora (avec ce but victorieux en finale des playoffs), Charlie Austin ou encore Adel Taarabt.

Aujourd’hui, le club garde difficilement sa place en Championship, jouant avec la peur de descendre en League One. Sous Steve McClaren, le club a fini Ă  une malheureuse 19e place Ă  11 points de la zone de relĂ©gation. À nous d’écrire la suite


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Super interressant. Je ne connaissais que de nom ce club. Me voici un peu plus au courant

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Sympa l’histoire de ce club. Une histoire que je ne connaissais pas (mise Ă  part la rĂ©cente, celle de sa promotion en PremierLeague et de sa relĂ©gation
)

Bon courage Ă  toi. Il semble y avoir du boulot :slightly_smiling_face:

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Un trĂšs bel article

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Bien racontĂ© l’histoire mouvementĂ©e de ce club

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bel article

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Answering my fellow readers

Merci Ă  vous ! Oui il y a beaucoup de boulot. On est pronostiquĂ© 16e il me semble (avec le mercato, les bookmakers ont refait leurs prĂ©dictions donc j’en suis moins sĂ»r), les finances ne sont pas extensibles, et vu les objectifs des dirigeants, c’est dire aussi la situation du club.
Dans la soirĂ©e, je vais faire la revue d’effectif, mis vous allez voir qu’en plus de petites finances, j’ai beaucoup de joueurs en prĂȘt. Le dĂ©fi est de taille, mais au moins trĂšs intĂ©ressant ! :smiley:

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The Kiyan Prince Foundation Stadium

À l’origine nommĂ© Loftus Road, le stade de Queens Park Rangers est renommĂ© The Kiyan Prince Foundation Stadium en l’hommage de ce jeune homme disparu, et de la fondation crĂ©Ă©e par le pĂšre de Kiyan.
Il a Ă©tĂ© construit en 1904 et a une capacitĂ© de 18.439 places. Le record d’affluence date du 27 avril 1974 contre Leeds United (35 353 spectateurs).

C’est un stade particulier car il est l’un des plus Ă©troits encore en activitĂ©, ce qui donne une impression de grande proximitĂ© avec la pelouse. De mĂȘme, les tribunes ne sont pas sĂ©parĂ©es, ce qui donne une certaine convivialitĂ©.

Des projets de construction d’un nouveau stade ont eu lieu, mais les finances n’étaient jamais suffisantes, quand les diffĂ©rents appels du club Ă  la FA ont tous Ă©tĂ© rejetĂ©s.

Les tribunes du stade

Les quatre tribunes du stade ont été renommées : the Loftus Road End (appelée aussi The Loft), la Ellerslie Road Stand, la South Africa Road Stand et la School End, laquelle est empruntée en partie par les supporters adverses.


La South Africa Road Stand est la plus grande tribune du stade et renferme les loges, la salle de presse, la tribune présidentielle, la boutique du club et les siÚges les moins chers du stade, la zone des Paddocks.




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Le Loft a Ă©tĂ© construit en 1981 derriĂšre les buts et c’est traditionnellement lĂ  que les abonnĂ©s se placent. Elle est symbolique : quand QPR remporte le toss, les joueurs choisissent toujours de jouer face Ă  cette tribune en seconde pĂ©riode, car elle porterait chance. Elle abrite le bar du stade, The Blue and White Bar et la loge de la police.


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La Ellerslie Road Stand, reconstruite en 1972, est la tribune sponsorisĂ©e du stade, mais Ă  dĂ©faut de stabilitĂ© de ces sponsors, elle est communĂ©ment appelĂ©e Ellerslie Road. Elle est la moins haute, mais l’une des plus bruyantes selon les locaux, et celle avec la meilleure vue sur le terrain. Elle abrite les lettres du club sur ses siĂšges, et la tĂ©lĂ©vision.



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La School End est la derniĂšre Ă  avoir Ă©tĂ© dotĂ©e de siĂšges (auparavant en terrasses typiques) et loge les supporters adverses. C’est la plus petite tribune du stade.

Autres usages

Le stade a aussi accueilli des matchs amicaux internationaux, et l’équipe de rugby des London Wasps.
Elle a servi aussi d’accueil temporaire à Fulham et au groupe de rock Yespour un concert en Mai 1975.

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Le stade anglais typique d’une Ă©poque :blush:

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Eh oui, ça faisait partie de mes critĂšres de choix ! Un bon vieux stade anglais comme on les aime. De plus en plus de clubs abandonnent leurs anciens stades, on arrive dans une pĂ©riode de transition. J’aimerai beaucoup garder Loftus Road toute la save, comme dernier vestige du XXe siĂšcle :pray:

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J’irai peut-ĂȘtre faire quelques photos :smirk:

À moins de passer par l’éditeur ça me semble compromis :thinking: :frowning:

On verra bien, mais oui 18500 places environ, 116 ans d’existence, ça va ĂȘtre difficile

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Je suivrai ! :grinning::muscle:

Adel Taarabt, je suis pas sur que ce soit un grand souvenir :sac:

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Un vrai stade à l anglaise. Enfin à l ancienne anglaise


C’est un des stades que j aimerais bien faire. En PL il y a Selhurst Park qui est encore dans ce genre.

Perso j’ai fais Fulham et Brentford en stade à l ancienne et c’est vraiment extra.

Ça pue le foot. Brentford va malheureusement dĂ©mĂ©nager. Dommage car Griffin Park et ses 4 pubs Ă  chaque coin avait une ambiance trĂšs familiale. J’ai souvenir de ce papy assis Ă  cĂŽtĂ© de nous et qui a enlasse mon fils de 5 ans aprĂšs un but.

Fulham c’est un endroit magique aussi. Au bord de la Tamise, avec l accĂšs trĂšs particulier depuis le mĂ©tro. Ces siĂšges en bois


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Selhurst Park
Craven Cottage
Upton Park
Goodison Park
Loftus Road
The Den

Ça en fait des beaux !

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C’est tous les stades anglais que tu as fait ?

Answering my fellow readers

Merci Ă  toi ! Je vais essayer de faire aussi bien que toi Ă  Fleetwood :wink:

J’ai fait mes petites recherches :smirk:, apparamment, beaucoup de fans portent Taarabt encore dans leur cƓur. Et en vrai, il avait apportĂ© pas mal de folie Ă  Loftus Road !

J’ai tellement envie aussi de me faire un Road Trip des stades anglais. Il y en a des fantastiques. Bon, avec @Irons, on regrette parfois Upton Park et Highbury quand mĂȘme :sob:

Mais oui, Loftus Road est fantastique par sa proximitĂ© avec la pelouse, ses tribunes basses et sa rĂ©sonance, Craven Cottage est un mythe Ă  visiter aussi, puis j’aimerais beaucoup faire Goodison Park et Anfield, voire Old Trafford, mais plus pour le cĂŽtĂ© historique que pour l’ambiance :sac:

Et puis bien sĂ»r, aller voir mon club de toujours Ă  l’Emirates, mĂȘme si il faut un sacrĂ© pactole. Il y a dĂ©jĂ  de quoi faire Ă  Londres, dommage que Griffin Park sera dĂ©truit oui, c’est un sacrĂ© mythe aussi.
Et plus le Stadium of Light, le Riverside Stadium, qui fait partie des stades anglais avec le plus de dĂ©cibels (!), Fratton Park, Selhurst Park, Elland Road, The Hawthorns et mĂȘme The Den.

J’ai aussi dans l’idĂ©e de faire des Lower Leagues, certains disent que c’est encore l’essence mĂȘme du football anglais. Genre Forest Green, Nuneaton (un club que j’ai connu via FM), le FC United, Chesterfield, Hartlepool, et Leyton Orient, dont le stade regroupe des appartements qui donnent sur les tribunes et la pelouse.

Ah lĂ  lĂ , il y a de quoi faire c’est sĂ»r !

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Revue d’effectif

Bien, comme tout entraĂźneur qui se respecte, que ce soient le divin chauve Zizou, Pep Genesio ou Christophe PĂ©lisser, il faut savoir analyser son effectif. Etudions nos talents de Loftus Road, secteur de jeu par secteur de jeu.
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:leafgreen: Gardiens :

GB - Liam Kelly


Notre gardien Ă©cossais vient d’arriver au club et il a 2-3 arguments pour partir titulaire en dĂ©but de saison, notamment ses rĂ©flexes et son placement, supĂ©rieurs Ă  Kelly. Maintenant, comme au PSG avec Buffon et ArĂ©ola, les deux partent sur la mĂȘme base. À voir.

GB - Joe Lumley


Il a de bons arguments Ă  faire valoir lui aussi. Il a peut ĂȘtre 1 an de plus, mais il a d’abord ce statut de joueur formĂ© au club qui n’est pas nĂ©gligeable, surtout par rapport au Brexit, mais il est aussi plus Ă  l’aise en Communication, en DĂ©tente et en mobilitĂ©.
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