
Dimanche 7 Janvier – Jura Sud (N2) 1-2 ESTAC (CDF, 32e) - Stade Municipal (moirans)
Buteurs ESTAC : Kost (20’), Said (52’)
Jura Sud : Assakour (49’)
Lundi 15 Janvier – Pau 1-1 ESTAC - Nouste Camp (pau)
Buteur ESTAC : Said (11’)
Carton rouge : N’Diaye (45’)
Pau : Ros (23’)
Dimanche 21 Janvier – ESTAC 1-0 Dijon (NAT CDF, 16e) - Stade de l’Aube (troyes)
Buteur ESTAC : Dong (63’)
Mercredi 24 Janvier – ESTAC 3-0 Caen - Stade de l’Aube (troyes)
Buteurs ESTAC : Ripart (39’), Dong (45+2’), N’Diaye (61’)
Samedi 27 Janvier – Angers 3-3 ESTAC - Stade Raymond Kopa (angers)
Buteurs ESTAC : Ripart (10’), Hountondji CSC (39’), Elisor (82’ pen.)
Angers : Hountondji (51’), Hunou (66’), Chérif (87’)
Le mois de janvier aura été à l’image de la saison troyenne jusqu’ici : plein de promesses, mais pas sans frustrations.
L’ESTAC se qualifie pour les 8es de finale de la Coupe de France avec sérieux face à Jura Sud. Il y affronteront le FC Metz pensionnaire de Ligue 1 au stade Saint-Symphorien de Metz.
En championnat, 10 buts marqués en 4 matchs, une attaque enfin en feu…
Mais aussi trop de points laissés en route, notamment à Pau (1-1 à 10 contre 11) et à Angers (3-3 après avoir mené).
Le retour de Renaud Ripart a galvanisé le groupe, avec 2 buts en 3 titularisations.
Dong continue d’aligner les performances solides, Said a retrouvé le chemin des filets, et la jeunesse (Kost, N’Diaye) confirme sa montée en puissance.
Un mois riche, spectaculaire, mais qui laisse un petit goût d’inachevé… et rappelle que la régularité reste le dernier palier à franchir.


Ferrandez : Il y a de la frustration, forcément. On mène deux fois au score, on marque trois buts à l’extérieur… et on repart avec un point. Ce n’est pas normal.
Journaliste : Est-ce que c’est un problème mental ? Un manque de gestion ?
Ferrandez : Je pense que c’est un peu de tout. On doit apprendre à tuer les matchs. On a eu les occasions pour le faire, mais on manque de lucidité sur certains temps faibles.
Journaliste : Vous enchaînez les buts depuis début janvier, mais aussi les matchs ouverts. Vous validez ce style de jeu ?
Ferrandez : J’assume notre approche, mais il faut qu’elle soit équilibrée. Le spectacle c’est bien, mais si on veut monter, il faut apprendre à fermer la boutique aussi.
Journaliste : Un mot sur Renaud Ripart, de retour et déjà buteur ?
Ferrandez : C’est un vrai leader. Il ne triche pas. Il donne tout, et les jeunes s’en inspirent. Ça fait du bien de le revoir avec le sourire… même si on doit aussi rester prudent avec lui.

C’était l’un des grands moments de ce mois de janvier. Après plus de cinq mois d’absence, Renaud Ripart retrouvait enfin les terrains, porté par l’ovation du public et la confiance de son coach.
Et comme un symbole, il avait répondu présent dès sa première titularisation, avec un but face à Caen et une performance pleine d’engagement à Angers.
Mais le bonheur aura été de courte durée…
À l’issue de la rencontre à Raymond-Kopa, Ripart s’est blessé à l’ischio-jambier gauche sur un appui anodin.
Le verdict médical est tombé : élongation musculaire, 4 à 5 semaines d’absence.
« C’est frustrant, forcément… Mais je reste positif. J’ai bossé comme un fou pour revenir, je vais refaire la même. Je veux être là pour le sprint final. » – R. Ripart

Pas de révolution à Troyes cet hiver, mais des ajustements anticipés et préparés dès l’entame de saison.
Toutes les arrivées du mois de janvier avaient été négociées dès l’été
Zacharie Boucher (prêt – Bastia) vient sécuriser le poste de gardien remplaçant.
Mamady Bangré (prêt – Toulouse) ajoute de la percussion.
Simon Elisor (prêt – Metz) offre une solution supplémentaire en attaque, notamment dans la profondeur.
Enfin, Emmanuel Ntim (prêt – Caen) arrive comme joker défensif, capable de dépanner dans l’axe comme sur les côtés.
Côté départs, l’ESTAC a vu partir plus d’une douzaine de joueurs cet hiver…
Mais là encore, rien d’alarmant : aucun élément clé de l’effectif A n’a quitté le navire. Il s’agissait principalement de prêts pour des jeunes en quête de temps de jeu.
Parmi les départs notables :
Nicolas De Préville prend la direction de l’Australie (Perth Glory).
Eric N’Jo est transféré à Nantes pour 400K€ (+ bonus).
De nombreux jeunes (Cervantes, Ouzenadji, Chillemi, Moembo…) partent s’aguerrir en prêt en N1, N2 voire à l’étranger.
En résumé : un effectif stabilisé pour la phase retour, avec un banc étoffé, de l’expérience conservée, et quelques jeunes qui reviendront grandis.[/justify]

C’est désormais officiel : Samuel Moutoussamy rejoindra l’ESTAC à l’issue de la saison. En fin de contrat avec le FC Nantes, le milieu de terrain s’est engagé librement pour trois saisons (jusqu’en 2027).
Il s’agit de la première recrue validée par Angy Ferrandez depuis son arrivée. Un choix fort, qui démontre l’ambition du club de bâtir un effectif plus expérimenté et plus complet pour la suite du projet.
Le joueur a accepté un statut de joueur vedette, avec un salaire conséquent pour les standards du club (70,5K€/mois).
La montée en Ligue 1 sera donc déterminante pour rentabiliser ce pari financier et éviter que la masse salariale ne pèse sur le budget futur.
Moutoussamy, 27 ans, apportera de l’impact, de la rigueur et de la projection dans l’entrejeu. Un vrai coup stratégique à moyen terme.

Samedi 3 février – ESTAC 2-2 Amiens - Stade de l’Aube (troyes)
Buteurs ESTAC : Elisor (27’), Said (71’)
Amiens : Mafouta (33’, 43’)
Mercredi 7 février – FC Metz (L1) 1-2 ESTAC (CDF, 8e) - Stade Saint - Symphorien (metz)
Buteurs ESTAC : Ilic (16’), Dong (56’)
Metz : Aboubakar Lo (17’)
Lundi 12 février – Laval 0-2 ESTAC - Stade Francis Le Basser (laval)
Buteurs ESTAC : N’Diaye (26’), Ntim (89’)
Samedi 17 février – ESTAC 3-0 Dunkerque - Stade de l’Aube (troyes)
Buteurs ESTAC : Lavallée (csc 6’), Said (45+3’ pen.), Dong (54’)
Samedi 24 février – QRM 0-0 ESTAC - Robert Diochon (rouen)
Aucun buteur
Mercredi 28 février – ESTAC 2-3 Lorient ( L1 CDF, 1/4e) - Stade de l’Aube (troyes)
Buteurs ESTAC : Chavalerin (44’ pen.), Dong (51’)
Lorient : Katseris (29’), Mendy (62’), Abergel (90+3’)
Le mois de février aura montré une ESTAC solide et régulière en championnat, avec 3 victoires et 2 nuls en 5 matchs de Ligue 2.
L’équipe continue de grappiller des points dans la course à la montée, avec notamment une belle victoire à Laval et un succès net face à Dunkerque.
Après une belle qualification à Metz en 8e de finale, les Troyens ont vécu une soirée cruelle en quart, à domicile, face au FC Lorient (L1).
Malgré un match engagé, l’ESTAC craque dans les arrêts de jeu (2-3). Un scénario douloureux… mais riche d’enseignements.
Rafiki Said et Dong confirment leur régularité, tandis que le secteur défensif semble avoir retrouvé sa stabilité.
L’ESTAC reste dans le bon wagon pour la montée, et peut désormais se concentrer pleinement sur le championnat.


Ferrandez : Oui, c’est un scénario dur à encaisser. On a tout donné, on a mené au score… mais Lorient, c’est une équipe de Ligue 1. Le moindre détail se paie cash.
Journaliste : Malgré la défaite, votre équipe a tenu tête à un adversaire supérieur sur le papier.
Ferrandez : C’est ce que je retiens. Il y a du caractère, de l’intensité, des intentions. On n’a pas été ridicules, loin de là . Le groupe peut être fier malgré la déception.
Journaliste : La Coupe s’arrête ici. Est-ce que cette élimination peut permettre de mieux se concentrer sur la Ligue 2 ?
Ferrandez : Très clairement. L’objectif numéro un reste la montée. Maintenant qu’on n’a plus de match en semaine, chaque rencontre devient une finale. Et on va s’y préparer comme tel.
Journaliste : Un mot pour les supporters qui étaient venus en nombre ce soir ?
Ferrandez : Merci. Franchement. L’ambiance était magnifique. On voulait leur offrir une demi-finale… on n’a pas su le faire, mais leur soutien ne passe pas inaperçu.

Vendredi 1er mars, en début d’après-midi, c’est dans une ambiance chaleureuse qu’Angy Ferrandez a troqué son survêtement contre un pull sobre et une veste club, pour une séance de dédicace organisée chez le sponsor historique de l’ESTAC, en plein cœur de Troyes.
Une opération simple mais symbolique, destinée à resserrer les liens entre le club et sa communauté, dans une période où l’enjeu sportif laisse peu de place à la légèreté.
Des dizaines de supporters, jeunes et anciens, se sont succédé pour une signature, une photo, un mot d’encouragement. Ferrandez, fidèle à son image, a pris le temps pour chacun, multipliant les sourires, les clins d’œil complices et quelques anecdotes bien senties sur les coulisses du vestiaire.
« Ça me fait du bien. On court tout le temps, on enchaîne les matchs… mais aujourd’hui, on respire un peu. Et surtout, on se souvient pourquoi on fait tout ça. » – A. Ferrandez
Un moment suspendu, loin de la pression du classement, qui rappelle que le football se vit aussi en dehors du rectangle vert.

Le printemps approche… et avec lui, les grandes décisions de la saison.
En mars et avril, chaque point pèsera lourd, chaque faux pas sera scruté.
L’ESTAC joue gros : une place dans le top 2, une montée directe… ou une bascule vers les regrets.
Entre chocs directs, déplacements piégeux et ambiance électrique à l’Aube, les hommes de Ferrandez devront faire preuve de caractère… et de constance.
Ripart reviendra-t-il définitivement ?
Dong peut-il porter l’équipe ?
Réponses dans le prochain post.