Milan qui passe Palerme, allez il faut se remotiver !
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"Bonjour à vous tous. Voir nos rivaux repasser en tête est évidemment une déception vu le travail accompli jusqu’ici. Nous nous sommes relâché lors de ce gros mois de février et nous en subissons actuellement les conséquences. Le Milan a une grosse équipe, de nombreux joueurs de qualité. Il va falloir batailler pour tenir le choc tout au long de la saison, c’est un fait. Mais j’ai confiance. Les qualités sont là, c’est évident. Il suffit de voir notre début de saison pour le remarquer. "
- Josip Marković, manager du Palermo FC -
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300 matchs
2 mars 2028
Hier soir avait lieu le match aller de la confrontation tant attendu entre l’Atalanta et Palerme, dans le cadre de la demi-finale de Coppa Italia, compétition remportée par la Dea lors de la saison 2024-2025 (et il avait terminé finaliste la saison dernière), mais qui échappe depuis toujours à l’équipe sicilienne. Si c’est une courte mais précieuse victoire par 1-0 en faveur de ces derniers qui a cloturé la rencontre, l’essentiel était ailleurs pour certains. Josip Marković, à peine 33 ans, a fêté son 300e match sur le banc de son club de cœur, son 300e même en tant qu’entraineur. Retour sur cette épopée.
Retour en arrière
Lorsque Marković débarque pour la première fois du côté de Palerme, nous sommes en 2021, le 13 septembre plus précisément, il est un parfait inconnu. Enfin, pas tout à fait. Malgré son jeune âge, le croate a déjà bourlingué pas mal, entre Allemagne et Italie, où il a été préparateur dans plusieurs clubs, et surtout le RB Leipzig et l’Atalanta, où les coachs en place, respectivement Julian Nagelsmann et Gian Piero Gasperini, l’aident à faconner son identité de jeu.
Si son arrivée à sucister beaucoup d’incompréhension, le manager a su rapidement répondre présent, relancer un groupe dans le besoin et terminant même la saison au sommet de la Serie C. Depuis, Palerme vit un conte de fée. les Rosanero sont remontés en Serie A, remportant au passage la Serie B lors de leur unique saison dans l’antichambre de l’élite, puis donc la compétition reine en Italie lors du précédent exercice. Adepte d’un jeu résolument offensif et sans concession, maître dans l’art de faire éclore de jeunes talents et de relancer d’autres profils plus expérimentés, Marković a résolument marqué l’histoire récente du football italien. Adoubé par un certain nombre de pairs, le croate a également reçu plusieurs récompenses individuelles comme le titre de l’entraineur de la saison en Serie B par trois fois celui de la Serie A, lors des trois derniers exercices.
L’avenir
Si cette saison n’est pas de tout repos, Palerme se bat encore pour conserver le titre en championnat, pour accéder à sa première finale de Coppa Italia et est toujours dans la course à la Ligue des champions. De plus, la Supercup est déjà remportée, un nouveau trophée, inédit même, pour une équipe d’affamées. Mais de quoi est fait l’avenir de Josip Marković? A l’heure actuelle, c’est plus trouble. Si jusqu’à présent, le croate n’a jamais donné suite aux appels de grands clubs désireux de l’engager, la situation pourrait prochainement changer. En effet, il se murmure dans l’entourage du jeune entraineur que ce dernier pense de plus en plus avoir fait le tour de la question en Sicile, et serait prêt à se lancer dans un nouveau défi. Mais où? Les rumeurs parlent d’un départ en Allemagne, où il pourrait retrouver sa famille, ou en Angleterre, là où la puissance financière des clubs permet de faire des miracles. Mais jusqu’à présent, le technicien a toujours balayé ces questions d’un revers de la main.
« Je suis ravie de voir que nous avons fait un choix audacieux mais payant il y a quelques années. Depuis son arrivée au club, Josip Marković a montré tout son potentiel, une aubaine pour une formation ambitieuse comme la nôtre qui a pu profiter de sa motivation et de ses idées pour grandir. Je vois l’avenir avec optimisme. Je pense que notre collaboration fructueuse peut encore continuer pendant de longues années. Nous avons bâti ensemble un projet sur le long terme dans lequel chacun peut se retrouver. De plus, nous avons encore beaucoup de choses à accomplir. Un jour, nous remporterons la Ligue des champions, j’en suis convaincue. Nous avons les armes pour. Ne manque que de l’expérience dans ce domaine. Mais j’ai confiance en nos joueurs et dans le staff. Chaque jour, nous montrons que nous progressons et que nous prenons la route vers l’accomplissement de l’ensemble de nos objectifs. »
- Livia Delucci, présidente du Palermo FC -
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Hola @Rhino, je viens de récupérer tout mon retard. Toujours très agréable de te lire.
Bravo pour ce premier titre en Série A. C’est totalement mérité ! Et quelle armada offensive.
Tu en as mis quelques raclées 
Heureusement que l’AC est là pour garder un peu de suspense.
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« Un tout grand merci. Nous avons énormément travaillé ces dernières années et nous en avons récolté les fruits il y a quelques mois. Maintenant, à nous de reproduire cet état d’esprit conquérant afin d’aller chercher de nouveaux succès. »
- Josip Marković, manager du Palermo FC -
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Palerme sortait d’un mois de février dantesque, avec de nombreuses rencontres au programme, et des désillusions. Mais pas le temps de s’apitoyer sur leur sort, les palermitains ont quatre rencontres, dont deux de championnat, pour repartir convenablement en avant.
Mars commence sur les chapeaux de roue avec en guise d’entrée la réception de l’Atalanta dans le cadre de la manche aller de la demi-finale de Coppa Italia. Si la Dea n’est pas l’équipe la plus dangereuse en championnat, ayant quelques difficultés à passer un certain pallier malgré de nombreux investissements, elle n’en reste pas moins une redoutable épreuve, d’autant plus dans un calendrier bien chargé en rencontre à haute intensité. Palerme joue à se faire peur, mais finalement, Palerme l’emporte, grâce à une belle frappe croisée de son milieu gauche, Frabotta. Prudence, car tout peut encore basculer lors de la prochaine rencontre, mi-avril.
Quelques jours plus tard, les Rosanero se déplacent en capitale italienne, afin d’y affronter la Lazio. Le match se révèle être un long fleuve tranquille pour Marković et ses hommes, puisque les locaux ne se montrent à aucun instant véritablement dangereux. Tout le contraire de Manchester City en somme, que Palerme accueille une dizaine de jours plus tard. Les anglais sont au pied du mur, du fait de leur défaite lors du précédent affrontement, et donnent absolument tout pour se qualifier pour la suite de la Ligue des champions. Une situation qui paradoxalement profite aux siciliens. En effet, profitant des espaces laissés par les visiteurs, les Rosanero déroulent et inscrivent trois pions pour solder une autoritaire victoire.
Moins d’une semaine plus tard, un match décisif a lieu en Serie A. Le Milan se déplace en Sicile afin d’affronter son dauphin. L’affrontement est âpre, tactiquement intéressant puisque malgré un engagement important, d’un côté comme de l’autre, les manieurs de ballon se font plaisir tout au long du match. C’est Paulo Dybala, l’idole de Palerme, qui ouvre la marque en fin de première période. Si l’inévitable Haaland permet aux siens de revenir au score un peu avant l’heure de jeu, l’expulsion du milieu serbe, Sergej Milinković-Savić, fait basculer la rencontre dans le sens des locaux. Dušan Vlahović permet aux siens de reprendre leur avance au tableau d’affichage, avant de voir Dybala, de nouveau lui, enterrer tout espoir milanais.
Grâce à sa victoire lors de leur affrontement direct, Palerme se rapproche de nouveau des milanais qui occupent la tête du classement. L’écart reste le même que fin février, mais les deux formations ont désormais disputé le même nombre de matchs. Il reste donc huit journées aux Rosanero pour faire basculer le sort en leur faveur. En Ligue des champions, la hasard a fait en sorte que Palerme retrouve l’Atalanta en quart. Il y aura donc trois matchs entre les deux formations le mois prochain. Une double confrontation de C1 et une rencontre de Coppa Italia.
« Est ce que je suis satisfait de ce que nous avons montré ces dernières semaines? Oui, totalement. Nous avons fait preuve d’une plus grande constance dans notre jeu et ça se ressent dans les résultats. Pour l’instant, nous sommes encore en course partout et c’est un vrai motif de satisfaction. Maintenant, il ne faut pas s’enflammer non plus. Tout ne dépend pas de nous, comme en championnat. Concentrons-nous sur notre jeu, sur les victoires que nous voulons aller chercher et nous verrons bien après ce que ça donne. »
- Josip Marković, manager du Palermo FC -
- Les U20 se sont inclinés sur penalty face à l’équipe U20 de la Roma à l’occasion de la finale du tournoi Espoirs Italiens.
- Ardian Muça (En prêt à l’ACR. Messina), Ardian Muça (En prêt au Zagłębie Lubin) et Irakli Kopaliani (En prêt à l’ACR. Messina) font partie du classement des cinquante meilleurs joueurs de moins de 19 ans.
- Lorenzo Lucca a été nommé joueur du mois en Serie A.
Quatre matchs, quatre victoires. Que demander de plus? Les palermitains sont en tout cas sur une dynamique positive. Charge à eux de la maintenir le plus longtemps possible car il est indéniable que lorsque cette équipe joue ainsi, elle est intouchable ou presque.
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Un mois de mars parfait !
Quelle victoire face à City. Plus personne n’arrêtera Palerme !!!
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bien joue ce mois-ci
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Ils sont toujours devant. Mais ça va le faire.
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un super mois et malgré ta victoire face à eux, Milan est toujours devant. Ils sont quand même bien armé!
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Excellente réaction face à Milan sur ce mois. Sacré beau duel tout de même ! Pour le spectacle, il n’y a que ça de vrai
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"Bonjour à vous tous. Comme vous pouvez le relever, la satisfaction que je mentionnais précédemment et également au sein de nos supporters. Et ça, disons que c’est un vrai plaisir! Nos rivaux milanais sont effectivement bien équipé pour avoir de bons résultats. Mais nous allons continuer à travailler aussi dur que possible, à maintenir le même niveau de concentration que durant ce mois de mars, et nous irons chercher le plus de victoires possibles. On fera le bilan en fin de saison. "
- Josip Marković, manager du Palermo FC -
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Un programme dantesque attend Palerme en ce mois d’avril. Car en plus des rencontres de Serie A, il faut composer avec le match retour en Coppa Italia face à l’Atalanta ainsi qu’une double confrontation européenne contre ces mêmes adversaires! Un sacré programme pour Marković et ses hommes.
Avril débute par une rencontre relativement tranquille, la réception de l’Udinese en championnat. Sans trop de surprise, Palerme fait parler sa supériorité dès le début de la rencontre, dominant aisément son adversaire. Après avoir fatigué les visiteurs par de nombreux mouvements, Benjamin Šeško permet aux siciliens de prendre l’avantage au tableau d’affichage d’une belle frappe à bout portant avant que Lucca ne termine le travail en seconde période. En bref, un match tranquille, sans trop d’engagement, tout ce qu’il faut pour préparer sereinement la Ligue des champions.
Car trois jours plus tard seulement, Palerme se déplace au nord du pays afin d’affronter l’Atalanta, adversaire d’un autre calibre. Surtout, c’est une équipe qui ne réussit pas spécialement aux Rosanero. Cela se remarque une nouvelle fois puisqu’à la mi-temps, c’est bien les hommes de Marković qui font la grimaces, ayant encaissé pas moins de trois pions. La confiance est totale chez les locaux, et inexistante au sein de la formation sicilienne qui semble tout simplement à court d’inspiration. Pour autant, les joueurs ne se laissent pas faire. En seconde période, ils se remettent la tête à l’endroit et réduisent le score par deux fois. Si Palerme rentre avec une défaite dans les valises, rien n’est perdu. Le match retour, à domicile cette fois sera particulièrement important.
Palerme enchaine avec un second déplacement, cette fois-ci sur la pelouse de Sassuolo pour une large victoire avant de recevoir de nouveau l’Atalanta dans le cadre de ces quarts de finale de Ligue des champions. Devant une foule en folie, les hommes de Marković montrent un visage bien différent. La recrue de la saison, Dušan Vlahović, fait le ménage et sème la panique au sein d’une défense apeurée, et profite une nouvelle fois de la complémentarité parfaite qu’il entretien avec Lorenzo Lucca et Paulo Dybala. Ce dernier se montre statistiquement parlant à son avantage, inscrivant lui aussi un doublé. Le résultat est sans équivoque, une large victoire pour les palermitains et une qualification pour le tour suivant.
Si la rencontre suivante, face à Brescia, se révèle tranquille pour Palerme qui continue sa moisson en Serie A, on ne peut en dire autant du match suivant. Les siciliens retrouvent pour la troisième fois d’avril l’Atalanta, mais cette fois-ci à l’occasion du match retour de la demi-finale de Coppa Italia. Si les Rosanero l’avaient emporté à l’aller, c’est cette fois-ci eux qui s’inclinent au terme d’un triste match. Pour autant, la qualification est en poche grâce à la règle du but à l’extérieur. Palerme passe par la petite porte, mais Palerme passe tout de même et retrouvera ses rivaux milanais en finale, peut-être pour une première victoire dans l’histoire du club.
C’est par la tenue de deux matchs en quatre jours que Palerme termine son rigoureux mois d’avril en affrontant tout d’abord la Fiorentina en Serie A avant de se mesure au FC Barcelone en Ligue des champions. Et alors qu’on s’attendait à un match extrêmement disputé, ce sera finalement tout l’inverse, ou presque. Car si les italiens prennent l’avantage assez rapidement en première période, il faut attendre la seconde mi-temps et l’expulsion du portier, Marc-André ter Stegen, dès la reprise du jeu pour un tacle dangereux, pour voir les espagnols perdre totalement pied et subir les incessantes vagues des Rosanero. Grosse victoire pour Marković et un pied en finale de C1.
En enchainant les victoires et en profitant d’une baisse de régime des rivaux milanais, Palerme récupère la première place du classement et s’offre par la même occasion une avance de 5pts, non négligeable dans une lutte aussi intense pour le titre. Pour autant, avec encore quatre matchs à disputer, tout reste possible. Même l’Inter, sur la troisième marche du podium, peut encore rêver d’un sacre, bien que cela semble particulièrement tiré par les cheveux.
« Je crois que je suis forcé de le reconnaitre, mais l’Atalanta est bien devenue notre bête noire au fil du temps. Je ne comprends pas comment ils arrivent à nous déjouer, à nous faire perdre nos moyens. Pourtant, nous sommes capables de faire de belles choses. Il suffit de regarder notre match face à Barcelone. Non vraiment, si quelqu’un a une explication, je suis preneur (Rires). Sinon, je suis très content d’avoir repris la main en Serie A. Notre régularité porte ses fruits. A nous de terminer le travail proprement afin de ramener un second titre à Palerme! »
- Josip Marković, manager du Palermo FC -
- Dušan Vlahović, Lorenzo Lucca et Paulo Dybala sont respectivement deuxième, troisième et quatrième meilleurs buteurs de Serie A, derrière Erling Haaland.
- Dušan Vlahović et Paulo Dybala sont respectivement meilleur et second meilleurs buteur de Ligue des champions.
En bref, un mois intense, palpitant, mais particulièrement profitable aux Rosanero. Ne reste aux hommes de Marković qu’à terminer le travail. Car une saison à la réussite insolente et historique leur tend les bras. Le mois prochain pourrait voir les siciliens être couronnés en Coppa Italia, en Serie A et en Ligue des champions.
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Passage devant Milan au meilleur des moments avec en passant la petite Manitas au Barça. Si on excepte ton élimination en coppa, le mois est des plus réussi
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Décidément l’Atalanta est ta bête noire 
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Une bête noire tout de mêmes sortie de la CL !!
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Tu es repassé devant ! Mais ils s’accrochent.
L’Atalanta est vraiment ta bête noire. J’ai pas d’explication pour ça. Va falloir faire appel à un marabout.
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« Bonjour, bonsoir à vous tous. En effet, nous reprenons la tête du championnat au meilleur moment, alors qu’il ne reste que quelques rencontres à disputer. Ici, ça va se jouer au mental et je le reconnais volontiers, mes joueurs n’en manquent pas. Je vois par contre que certains de nos supporters ne suivent pas (Rires). Oui, l’Atalanta est notre bête noire. Oui, nous nous sommes inclinés lors de notre match en Coppa. Mais il ne faut pas oublier que c’était le retour. A l’aller, nous l’avions emporté. Je dois bien le reconnaitre, nous passons par la petite porte. Mais ce n’est pas grave. Nous sommes en finale et à peu de chose de peut-être soulever ce trophée qui nous échappe depuis toujours. »
- Josip Marković, manager du Palermo FC -
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Il y a des fois où mai est un mois plutôt tranquille. Cette saison, ce n’est pas le cas. De nombreux matchs, dont une finale de Coppa Italia face au Milan attendent la formation sicilienne. Pourront-ils maintenir la cadence de ces dernières semaines afin de terminer le travail?
Mai commence par la réception de Salernitana. Face à une formation qui squatte la zone rouge, les siciliens déroulent et s’imposent sans aucune difficulté. Le duo infernal, Dušan Vlahović et Lorenzo Lucca, se chargent de terminer le travail et inscrivent à eux-deux les trois pions de la rencontres, trois pions pour trois points. Seule ombre au tableau, la sortie en boitant de Lucca. La sentence se révèle cruelle puisque le staff médical communique assez rapidement sur l’état du joueur. Elongation au mollet et saison terminée pour l’international italien.
Trois jours plus tard, Palerme se rend en Espagne pour le match retour de demi-finale de Ligue des champions. Après sa large victoire à l’aller (5-0), la formation de Marković est en position de force. Mais prudence. L’histoire a déjà montré par le passé qu’un bon résultat n’est pas synonyme de qualification. Paulo Dybala ouvre la marque avant le quart d’heure de jeu d’une belle frappe placée en pleine lucarne, avant que les locaux ne reprennent l’avantage par un doublé rapidement inscrit. Mais qu’importe. Les italiens ne paniquent pas et en seconde période, reviennent à la charge. Vlahović, Scalvini et Šeško viennent sceller les derniers espoirs catalans. Pour la première fois de son histoire, Palerme va en finale!
Le retour à la vie normale se fait sans encombre pour Palerme qui enchainent trois victoires en trois rencontres de Serie A. La formation de Marković inflige une lourde défaite au Genoa, sur sa pelouse, s’offre le scalp de la Roma devant leurs supporters et clôturent leur campagne de championnat par un déplacement rondement mené à San Siro. Benjamin Šeško ouvre rapidement la marque, au quart d’heure de jeu pour être précis, avant de voir le jeune milieu offensif roumain, Dan Petcu, faire revenir les siens dans la partie grâce à un coup franc magnifiquement tiré. Pas de soucis pour super Šeško qui offre la victoire à son équipe en seconde période.
Mais entre les rencontres face au Genoa et à la Roma se tient la finale de Coppa Italia. C’est le Milan qui se dresse entre Marković et le trophée. L’opposition est terrible, le match est particulièrement dur et les fautes pleuvent. Pour autant, une seule formation inscrit son nom au tableau d’affichage. Il s’agit de Palermo qui profite du talent de son secteur offensif pourtant amputé de Lucca pour prendre le large. Après sa victoire en Supercup, Palerme s’offre un nouveau trophée.
Cette saison déjà historique se clôture par la finale de Ligue des champions face à Manchester United. Le hasard est cruel pour le club italien puisque la rencontre se dispute à Old Trafford, le stade mancunien. Un problème pour Palerme? C’est ce que les premières minutes laissent penser. Portés par leurs nombreux supporters, les Red Devils ouvrent la marque dans les premières minutes de jeu. Tous enterrent déjà l’équipe italienne. Et pourtant, cette dernière fait preuve de beaucoup de caractère et renverse la situation. Vlahović permet aux siens de revenir à égalité d’une belle tête plongeante. En seconde période, Paulo Dybala, littéralement intenable tout le long de la rencontre, permet aux Rosanero de prendre l’avantage d’une frappe puissante avant de voir le buteur serbe terminer le travail après un vrai numéro en solo. Coup de sifflet final, les Rosanero sont sur le toit de l’Europe.
Pour la seconde fois de son histoire, le Palermo Football Club remporte la Serie A. Comme la saison précédente, ce sont les deux formations milanaises qui complètent le podium, avec tout d’abord l’équipe de Pioli en seconde position suivi de l’Inter sur la dernière marche. La campagne de championnat aura été particulièrement haletante tant le Milan et Palerme se seront tirés la bourre tout le long, étant sans aucun doute possible bien au-dessus du reste de la mêlée.
« Supercup, Coppa, Serie A, Ligue des champions. J’ai l’impression de rêver. Jamais de ma vie je n’aurai cru possible de remporter toutes ces compétitions la même saison. C’est juste fou! Je pense que je n’ai qu’une chose à faire pour le coup. Je remercie les gars pour le travail consenti. Ça n’a pas toujours été facile, la saison a été longue et frustrante par moment, mais nous avons toujours su réagir en équipe. Et c’est ça qui a fait la différence.
Tout ceci bouleverse un peu mon programme. Mais bon, il faut parfois sauter le pas. Je profite donc de cette conférence de presse pour vous annoncer mon départ avec effet immédiat du Palermo Football Club. Ces sept saisons ont été magnifique. Je ne pourrais jamais assez remercier toutes les personnes qui ont un jour été à mes côtés. Mais voilà, aujourd’hui, je suis fatigué de tout ça. Le football ne m’intéresse plus. Je préfère m’arrêter maintenant, plutôt que de tirer sur la corde et être totalement dégouté de ce sport. Je souhaite tout le succès du monde au club. Au revoir. »
- Josip Marković, manager du Palermo FC -
- Dušan Vlahović a été nommé joueur de la saison en Serie A.
- Josip Marković a été nommé entraineur de la saison en Serie A.
Une fin de saison en apothéose pour Palerme qui aura soulevé pour la première fois de son histoire la Ligue des champions, en plus des trophées nationaux. Mais ce mois de mai prend une tournure tout à fait différente avec l’annonce surprise du départ du technicien croate. Comment Palerme pourra traverser ce moment? Difficile à prédire.
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Quelle magnifique saison pour clôturer ton aventure sicilienne ! Félicitations ! 
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