Février, le mois le plus court de l’année mais malheureusement pour Palerme, l’un des plus chargé de la saison, comme depuis un moment maintenant. Pas moins de sept rencontres sont au programme, dont un match de Coppa Italia, et le match aller du huitième de finale de Ligue des champions, tout un programme.
C’est avec la réception d’Empoli, alors dans les bas-fonds de Serie A, que les siciliens entament leur mois de février. Sans surprise, c’est une promenade de santé pour les hommes de Marković. Sans véritablement forcer, ils imposent leur jeu à des pauvres visiteurs, simplement dépassés par la précision du jeu collectif de leurs adversaires. Au final, les visiteurs s’en sortent pas si mal que cela avec seulement trois buts dans la musette. L’humiliation aurait pu être bien plus importante tant la différence de niveau a été marqué du début à la fin. Les Rosanero enchainent ensuite avec un déplacement, cette fois-ci en Lombardie, afin d’affronter leur dauphin. La rencontre se révèle tactiquement intense, particulièrement cérébrale. Malgré l’ouverture du score des locaux par l’intermédiaire du norvégien Haaland, Marković et ses hommes ne paniquent pas. Dybala, fort en jambe, permet aux siens de revenir à la marque d’une frappe bien placée. Alors qu’on se dirigeait vers un partage, le défenseur milanais, Andrea Papetti, redonne l’avantage aux siens en toute fin de temps additionnel. Un scénario cruel pour les siciliens.
Pas le temps de ruminer, c’est désormais la Juventus qui se dresse face à Palerme en Coppa Italia. Comme il fallait s’y attendre, les Bianconeri imposent un jeu particulièrement défensif qui freine considérablement les siciliens. Il faudra s’en remettre au sein du but de Roberto Piccoli, auteur d’un numéro solo après l’heure de jeu, pour aller chercher la victoire, et la qualification pour le tour suivant, un quart de finale face à l’Atalanta.
Derrière, les Rosanero enchainent avec le match aller du huitième de finale de Ligue des champions. Actuellement second de Bundesliga, le VfL Wolfsburg s’affirme comme un adversaire de qualité et un beau défi. Lorenzo Lucca ouvre le score d’une frappe lourde un peu avant le quart d’heure de jeu, avant de voir les allemands égaliser peu après. Palerme persévère et Piccoli permet aux visiteurs de reprendre la main. En seconde période, le match s’embourbe progressivement dans un faux-rythme, rendant toute offensive délicate à mener au bout. Mais qu’importe, c’est la victoire qui est au bout du chemin.
Quelques jours plus tard, Palerme retrouve la Juventus, mais cette fois-ci dans le cadre du championnat. Pas de sentiments pour Marković et ses hommes. Adam Schmucker ouvre rapidement le score à la suite d’une longue chevauchée en solitaire sur le flanc droit. Si le rythme du jeu se calme un peu, en seconde période, tout repart à cent à l’heure. Benjamin Šeško, titulaire en lieu et place de Piccoli, claque un nouveau doublé, rendant le pion adverse en fin de rencontre, totalement anecdotique.
Pour terminer février, Palerme a deux rencontres de championnat à disputer sur la semaine. C’est d’abord un déplacement sur la pelouse de Bologne qui attend les Rosanero. Sans surprise, les siciliens dominent aisément la rencontre, inscrivant pas moins de quatre pions. Ils enchainent ensuite avec la réception de Sassuolo. Malgré une belle opposition, Palerme s’impose, notamment grâce à un Roberto Piccoli toujours aussi létal devant le but adverse.
Palerme est toujours en tête, et Palerme prend encore un peu plus d’avance sur son dauphin, le Milan, puisque s’il y a avait six points d’écart le premier jour du mois, il y en a désormais onze. Ce n’est pas l’assurance tout risque, mais un matelas confortable dans l’optique de la course au titre. Derrière, c’est toujours l’Inter qui occupe la troisième et dernière marche du podium, quelques unités seulement derrière son plus grand rival.
« Que dire, que dire. C’était costaud comme mois (Rires). Non, sans blague. Sept rencontres, c’est énorme. Les organismes des joueurs en souffrent considérablement. Néanmoins, je suis content de voir que nous avons pu nous en sortir sans trop de pépins. Je regrette évidemment la blessure de notre capitaine, mais j’espère que les soins envisagés auprès d’un spécialiste de la hanche lui permettra de se débarrasser de ces gênes. Au-niveau des matchs, bien sûr que nous pouvons regretter d’un point de vue comptable de ne pas avoir su faire le plein de point face au Milan. Mais il ne faut pas négliger la qualité de nos adversaires. Nous n’avons pas perdu contre une équipe du bas de tableau, sans vouloir leurs manquer de respect. Nous nous sommes inclinés face aux doubles tenants du titre, une équipe solide, un collectif bien huilé, avec des qualités évidentes. C’est dommage de perdre, mais ce n’est pas un match catastrophique. A mon niveau, je l’ai trouvé particulièrement intéressant. Il met en évidence plusieurs lacunes que nous avons, et notamment la gestion des temps faibles. Finalement, c’est comme un enseignement que je vois cette défaite, et pas comme un échec. Puis, nous avons malgré cela réussi à augmenter notre avance sur nos poursuivants. Ce n’est pas anodin. »
- Josip Marković, manager du Palermo FC -
- Alberto Almici s’est blessé à la hanche lors de la séance d’entrainement du 18 février. Il devrait être absent environ deux mois.
- Roberto Piccoli a été nommé joueur du mois en Serie A.
Un gros mois, beaucoup de matchs, dont plusieurs face à d’excellentes formations. Mais au final, une réussite presque insolente pour Josip Marković et ses hommes. Plus que jamais, le titre parait comme une évidence, un trophée qui a toujours échappé aux Rosanero. Palerme, version 2026-2027, réussira-t-il à faire sauter ce plafond de verre? Réponse d’ici quelques mois.