Après une courte mais précieuse trêve, Palerme revient aux affaires avec un planning plus que chargé. Car en plus d’un mercato à gérer, pas moins de six rencontres sont en programme, dont un déplacement attendu à San Siro.
Janvier démarre par le fameux déplacement à San Siro. Si les Rosanero ouvrent la marque grâce à un but de qualité de Roberto Piccoli, auteur d’une chevauchée en solitaire au milieu de la défense milanaise. Mais derrière, ils ne parviennent pas à maintenir la barque à flot suffisamment que pour tenir le score. En seconde période, les hommes de Stefano Pioli mettent la pression aux siciliens jusqu’à les faire craquer par deux fois. Marković tente le tout pour le tout en faisant monter au jeu Carmelo Antista, sans succès.
Après cette défaite, Palerme enchaine avec pas moins de quatre rencontres à domicile, dont une rencontre de Coupe d’Italie. Devant des tifosi incandescents, les poulains de Marković dominent la Juventus dans tout les compartiments du jeu. Les Bianconeri ne peuvent rien face à la soif de victoire des siciliens qui inscrivent quatre pions, bien aidé il faut le dire par l’exclusion du défenseur, Merih Demiral, à la demi-heure de jeu. C’est d’ailleurs à l’occasion de cette rencontre que la nouvelle recrue, Lautaro Valenti, fait ses débuts en montant au jeu pour le dernier quart d’heure. Les Rosanero enchainent en infligeant une belle fessée à une formation de Sassuolo pourtant ambitieuse dans le jeu. Quelques jours plus tard, Palerme lance sa campagne de Coppa Italia par la réception de la SPAL pour un match (presque) à sens unique.
Enfin, pour son dernier match à domicile de janvier, les siciliens reçoivent la Fiorentina. Lazar Tufegdžić se montre particulièrement précieux pour Marković, enchainant les gestes de grandes classes et inscrivant un triplé plein de classe. Pour autant, le match tourne au vinaigre pour les Rosanero puisque le meneur serbe sort sur blessure en début de seconde période à la suite d’un contact brutal avec un visiteur.
Janvier se termine par un déplacement sur la pelouse de la lanterne rouge, Parma. Alors que la rencontre aurait pu être une partie de plaisir pour une équipe sicilienne marchant sur l’eau depuis des semaines, il n’en est finalement rien. Menés au score, les Rosanero ne doivent leur salut qu’au coaching gagnant de Marković qui fait entrer son jeune compatriote, Adel Vinčić, pour revenir au score, avant de voir le capitaine du club offrir la victoire aux siens grâce à un coup franc direct dans le temps additionnel.
Pas de changement au sein du Top 4 italien. Palerme trône toujours à une surprenante troisième place, juste derrière les champions en titre. Derrière, ça se bouscule pourtant, et à plusieurs niveaux. Si tout reste évidemment possible, les siciliens avancent semaine après semaine vers un retour historique en coupe d’Europe.
« Nous avons entamé cette nouvelle année par une défaite plutôt logique face aux leaders. Il faut bien reconnaitre qu’ils ont été au-dessus de nous. Mais par après, c’est l’autoroute (Rires). Je suis fier de mes joueurs. Nous avons été constant, offensivement parlant très intéressants et défensivement plutôt solide. Vous me connaissez maintenant, je n’ai aucune envie de trop m’avancer et de risquer de regretter mes paroles par la suite. Oui, nous sommes actuellement sur une bonne lancée. Mais non, cela ne nous garantie par une qualification pour une coupe d’Europe la saison prochaine. Il faut rester réaliste. De nombreuses choses peuvent encore se passer. On l’a bien vu avec la blessure plutôt handicapante de Lazar. »
- Josip Marković, manager du Palermo FC -
- Fausto Tesoro s’est fracturé la mâchoire à l’entrainement le 3 janvier. Il sera absent un mois.
- Sergio Nuzzi a effectué ses débuts professionnels face au Milan, à l’âge de 16 ans.
- Lazar Tufegdžić est sorti sur blessure lors de la réception de la Fiorentina. Il souffre d’une rupture des ligaments du poignet gauche et sera absent 6 semaines.
Un début d’année en fanfare pour Palerme8 La défaite inaugurale aura rapidement été balayé par un enchainement d’importants succès, que ce soit par la qualité des adversaires rencontrés comme des scores. La puissance offensive des Rosanero est particulièrement importante, même face à des équipes majeures de cet exercice comme la Juventus ou la Fiorentina. Reste encore et toujours la question de tenir sur la durée. Est-ce que les hommes de Marković auront les ressources nécessaires pour maintenir cette débauche d’énergie encore longtemps?