Mis sur de bons rails dans le courant du mois de septembre, Palerme affronte l’automne dans les meilleures dispositions possible à ce moment-ci de la saison. Pour autant, le calendrier n’est pas un cadeau avec deux déplacements consécutifs sur la pelouse de la Roma et celle de l’Inter. De quoi en perdre des plumes?
Octobre débute par un déplacement important au sein de la capitale italienne. Face à une équipe romaine au complet, les hommes de Marković parviennent dans le premier quart d’heure de jeu à faire douter leurs adversaires grâce à un pressing étouffant. Cela est d’ailleurs récompensé par un beau but de Piccoli. Pour autant, passé ce quart d’heure, c’est la débandade. Sur une erreur de Caldara, les romains réduisent le score quelques minutes avant de rentrer au vestiaire. En seconde mi-temps, les assauts sur la cage de Nevistić se multiplient et finalement, les Rosanero craquent de nouveau, et par deux fois.
La semaine suivante, un déplacement particulièrement compliqué sur papier attend le club sicilien puisqu’il faut aller affronter les champions en titre dans leur jardin. Avec la défaite de la journée précédente, personnes ne leurs donnent la moindre chance. Et pourtant. Marković a un plan, et ses hommes l’exécutent à la perfection. Les siciliens multiplient les assauts dans la surface milanaise jusqu’à ce que Marco Tumminello ne vienne crucifier son vis-à-vis à la suite d’un excellent décrochage de Piccoli. Au retour des vestiaires, les palermitains ont la même hargne qu’en début de partie et ne laissent rien passer. Mieux encore, ce même Tumminello vient appuyer la victoire en s’offrant un doublé grâce à un lob de grande classe.
De retour chez eux, les Rosanero retrouvent le Genoa. Si les visiteurs font bonne impression en première période, ils ne peuvent rien faire face à la puissance offensive de Palerme et à la débauche d’énergie et de volonté que font preuve les joueurs. L’ouverture du score par Tumminello n’est qu’un avant goût avant le bouquet final dans les dernières minutes de jeu. Et il faut se dire que le score aurait été bien plus lourd avec un peu plus de chance (Trois poteaux touchés).
Alors que l’Atalanta fait un bon en avant, Palerme perd une place au classement malgré ses bonnes performances et tout de même deux victoires en trois matchs. Pour autant, la différence de points entre la tête et la formation menée par Josip Marković reste la même d’un mois à l’autre, puisqu’une petite victoire sépare les siciliens de leurs amis de la Dea.
« Nous avons eu de bonnes rencontres ce mois-ci, avec de grandes situations offensives comme défensives. La défaite face à la Roma fait mal, d’autant plus que je reste persuadé que nous aurions pu faire mieux. Malheureusement, il y a eu des erreurs collectives, dont j’en prends la responsabilité, mais individuelles aussi. D’ailleurs, j’attends plus de certains joueurs pour le moment. Les concernées le savent bien, je n’en fais pas un secret auprès du groupe.
Quoi qu’il en soit, nous devons absolument montrer la même envie, la même énergie à chaque rencontre que lors du déplacement à San Siro. Car sans cela, nous ne pouvons évidemment pas faire une grande saison. Mais j’ai confiance en mes joueurs pour réitérer ce genre de performances. »
- Josip Marković, manager du Palermo FC -
-Actuellement, Palerme présente la cinquième meilleure attaque et la cinquième meilleure défense de Serie A.
En bref, un mois très positif avec deux victoires, dont une face aux champions en titre, ce qui n’a pas de prix. Dans le bon wagon en championnat, les Rosanero ont cependant beaucoup de boulot. Quelques joueurs comme Mattia Caldara et Lazar Tufegdžić ne répondent pas vraiment aux attentes alors qu’il est clair que Marković attend beaucoup d’eux. Il est cependant important qu’ils se réveillent et se remettent à porter l’équipe assez rapidement.