Malgré que février soit le mois le plus court de l’année, pas moins de six matchs de championnat attendent la formation de Marković.
Février commence très mal avec une défaite inaugurale face à une séduisante équipe de Potenza. Tout avait pourtant bien commencé pour Palerme. Dans les premières minutes de jeu, ce sont bien les siciliens qui dominent la rencontre, inscrivant même un doublé en seulement un petit quart d’heure de jeu. Mais en seconde période, tout bascule. Massolo va chercher le ballon par trois fois en seulement dix minutes. La nonchalance des visiteurs coute cher. Le long de la touche, l’entraineur croate s’énerve passablement. Mais cela ne produit pas l’effet escompté et finalement, les leaders du championnat s’inclinent lourdement. D’après une source anonyme, Josip Marković aurait piqué une véritable colère dans le vestiaire, surprenant ses joueurs par la force de sa colère.
Lors de la journée suivante, si tout n’est pas parfait dans le jeu, les siciliens se rattrapent en se débarrassant de Campobasso, évitant l’écueil de la série noire. Seulement, quelques jours plus tard, les Rosanero retombent dans leurs derniers travers et évitent une nouvelle défaite qui aurait été embarrassante grâce au duo Tufegdžić - Soleri, littéralement intenable devant. Quelques jours plus tard, la guérison semble même totale puisque la formation palermitaine atomise même la Juve Stabia par 7-1. Une rencontre à sens unique ou presque même si la défense des Rosanero aura joué à se faire peur lors des premières minutes de jeu, en commettant une grossière erreur conduisant au seul but de leurs adversaires d’un soir.
La fin du mois approchant, Palerme affronte Avellino, alors sur la troisième marche du podium. Aucun faux pas ne peut être toléré. Encore une fois, Palerme joue à se faire peur, encaissant assez rapidement et peinant derrière à revenir au score. Il faudra attendre la montée en jeu de Giuseppe Fella, pour le dernier quart d’heure, pour que la situation se décante positivement, avec un doublé de l’attaquant italien.
Enfin, c’est par un nouveau partage, face au Monopoli cette fois, que les Rosanero terminent ce difficile mois de février. Malgré une ouverture du score assez rapide, à aucun moment, ils ne parviennent à gérer leur avance. De plus, privé de plusieurs titulaires suspendus, Marković se retrouve sans solution pour inverser la tendance.
Malgré les difficultés de ces six derniers matchs, Palerme conserve la tête. L’avance sur Bari reste maigre, bien trop maigre que pour se relâcher un instant, mais a au moins le mérite d’être toujours là. Clairement, Josip Marković peut remercier sa bonne étoile que les principaux concurrents des Rosanero aient connu le même type de difficultés. La saison est longue pour tous, encore plus pour ceux faisant la course en tête.
« Il y a eu du bon et du moins bon en ce mois de février. Je le sens bien. La saison est longue, les joueurs commencent à fatiguer. Il va falloir trouver les ressources en nous, aller chercher notre second souffle pour maintenir une dynamique positive. Deux mois à tenir. Deux mois à tenir avant de soulever le titre. C’est tout ce que j’ai envie de retenir à l’heure actuelle. Les polémiques, les rumeurs sur des faits de vestiaire, je m’en fiche. Ce que je veux aujourd’hui, c’est que mes joueurs se rappellent que nous ne sommes qu’à deux mois d’un titre magnifique. Je suis convaincu que nous pouvons le faire. Le groupe est déterminé à aller au bout. »
- Josip Marković, manager du Palermo FC -
- Alberto Almici est actuellement le meilleur passeur du championnat avec douze assists.
Quel mois compliqué pour Palerme! L’accumulation des matchs se fait sentir et la construction bancale de l’effectif n’aide pas non plus à faire souffler les joueurs tout en conservant suffisamment de qualité sur la pelouse. Clairement, Marković est à un croisement important, le plus important même, de sa saison. C’est maintenant que tout se joue. Et comme il le souligne déjà bien par lui-même, il ne reste que deux mois pour aller chercher le titre. Des questions subsistent tout de même. Est-ce que le groupe en est capable? Quels sont les conséquences du fameux pétage de plomb dans le vestiaire? Le croate a-t-il toujours le soutien de ses hommes? Les réponses devraient en tout cas rapidement apparaitre au fil des prochaines rencontres.