Résumé
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Wenger’s Legacy
2018-04-20T09:02:00Z
« Merci Arsène »
Cette phrase qui retentit dans ma tête comme de l’amour, de la joie, de la nostalgie et de la tristesse à la fois. Ça y est, il est parti. Je me sens seul. Seul dans ce passé qui m’a tant apporté en tant que supporter d’Arsenal, de voir cette figure du football mondial disparaître petit à petit des écrans, et de la pelouse…
De la joie ? Oui, il m’a tant apporté, humainement, sportivement. C’est un grand homme croyez-moi, et il mérite un départ digne de ce nom. Il m’a fait rêver d’un football que je croyais impossible. Celui dont je parle est inatteignable, parfait, limpide et efficace. Ce football qui nous a amené tant de réussite. Oui, celui-là était exceptionnel. Et puis, il m’a fait rêver du poste de manager, mais pas dans la volonté de faire comme lui, de l’imiter. Non. Dans l’optique de transmettre ce que j’ai appris de lui. Ce qui m’a tant apporté.
De l’amour ? Oui, je l’aime cet homme. vingt-deux ans au service d’Arsenal, toujours investi, toujours calme, toujours proche de tout le monde, toujours doté d’une extrême précision dans une exigence qui a fait sa force. Toujours Arsène.
De la nostalgie ? Oui car vingt-deux ans à Highbury, puis à l’Emirates, ont apporté tellement de souvenirs, tellement de bonheur, tellement de malheur, devant la télé et sur le terrain, puis dans les tribunes.
Et puis bien sûr de la tristesse, car le manque va être terriblement profond dans nos coeurs, terriblement difficile à combler pour le successeur, tellement lourd à porter. Mais il restera à jamais le plus grand entraîneur que n’ait jamais eu Arsenal, malgré toutes les critiques. Ce « Arsène who ? » est devenu un pilier d’Arsenal, un pilier de Londres, un pilier du football anglais.
« Merci Arsène », merci pour tout.