:storyred: :s12: :milan: Tu seras un Footballeur, mon fils - Chapitre Final

Merci beaucoup, voici la suite !! :blush:

Chapitre Huit : Rêves Brisés

Ca y est, j’étais devant la porte du domicile de mes beaux-parents, tremblant, nerveux, essayant de se calmer avant de sonner à la porte. J’avais beau avoir passé cinq ans de ma vie en tôle, et fréquenté un milieu dur et froid, j’avais le cœur qui battait la chamade comme un gosse.

C’est parti, je me lance. La sonnette retentit, et j’attends sur le perron. J’entends des pas qui s’approchent, la porte s’ouvre, et soudain, je le vois, en face de moi. Il a beau avoir grandi, il a beau ressembler à un adulte, il est toujours pour moi mon petit garçon. Il me regarde avec les mêmes yeux que sa mère, et je dois me faire violence pour ne pas me précipiter et le serrer dans mes bras.

Je me présentais en tant qu’agent de joueurs, et demandais à voir ses grands-parents. Une fois les mondanités effectuées, j’exposais le but de ma venue. Je leur expliquais que j’avais vu jouer leur petits-fils, que je lui trouvais un certain potentiel, et que je souhaitais lui faire passer des tests afin de tenter de le lancer dans le monde professionnel.

Ma belle-mère était hésitante, expliquant que sa défunte fille avait toujours voulu voir son fils terminer ses études. Mon beau-père restait silencieux. Puis, il demanda à mon fils ce qu’il souhaitait réellement. Et ce dernier déclara tout de go qu’il voulais tenter sa chance pour n’avoir aucuns regrets. Mon beau-père me regarda, et me déclara qu’il laissait son petit-fils faire les tests, mais qu’en cas d’échec, il retournerait aux études.

Une fois parti, je cogitais un maximum pour trouver une solution. Je savais que depuis une dizaine d’années, le meilleur club du pays est le KF Skënderbeu Korçë, mais ce club est trop loin pour emmener mon fils y faire des tests. Idem pour le FK Kukësi, autre club important du championnat. J’appris que les deux clubs de la capitale évoluant en Première Division, à savoir le Partizani Tirana, le champion en titre, et le KF Tirana allaient organiser une sélection chez les moins de dix-sept ans la semaine d’après. J’avais donc sept jours pour tout faire pour que mon fils soit pris dans l’un de ces deux clubs.

Le jour J, je passais chercher mon fils afin de l’emmener sur le terrain municipal où allait se dérouler ses évaluations. Je profitais des cent kilomètres qui nous séparais de Tirana pour briefer mon footeux, de même que son grand-père, qui était venu avec nous. Avec sa taille, près d’un mètre quatre-vingt, et son physique costaud, il avait tendance à jouer au poste de milieu axial, mais avais également déjà evolué en tant que défenseur central. En le questionnant sur ses modèles, il me répondis que ses deux idoles depuis la Coupe du Monde 2018 étaient Kanté et Rakitic, et qu’en tant que fan du Milan A.C, il aimait beaucoup le style de Gattuso et Seedorf. Pas de grand poètes, mais au moins, il a une vision claire de se que doit être son rôle sur le terrain !!

Une fois arrivé u lieu de la selection, mon optimisme s’envola. Plus d’une centaine de jeunes joueurs étaient présent !! Pour une jeunesse désœuvrée et sans avenir, le football est un espoir de s’en sortir en gagnant de l’argent, et pourquoi pas de quitter le pays pour des cieux meilleurs. Je ne pouvais plus compter que sur le talent de mon gamin.

La matinée se passa entre tests physiques, techniques, et à la fin, les recruteurs sélectionnèrent environ vingt-cinq jeunes. Heureusement, mon fils en faisaient partie !! L’après-midi, les organisateurs firent d’autres exercices pour terminer dur une opposition à onze contre onze, en condition réelle, en faisant tourner les joueurs toutes les dix minutes pour pouvoir observer tout le monde.
Lors des passages de mon fils, je rongeais mon frein en compagnie de son grand-père, exultant lors d’un tacle réussi, rageant lors d’une perte de balle. A seize heures, le test était terminé. Certains jeunes se reposaient, d’autres s’hydrataient, et mon fils se tenait prêt de moi dans l’attente des résultats. En tant qu’agent, je lui avais remonté le moral en le félicitant pour ses performances, mais en tant que père, j’étais au supplice.
Le recruteur du Partizan Tirana appela trois joueurs, et celui du KF Tirana quatre. Dans les deux cas, le nom de mon fils était absent.

C’était la fin d’un rêve, et pour moi, l’avenir s’écroulait. Le seul moyen de me rapprocher de mon fils venait de s’envoler. Ce dernier prenait la nouvelle de façon stoïque, consolé par son grand-père, mais je sentais que cela le bouleversais, car je ne l’avais jamais vu autant heureux que sur ce terrain de football.

Alors qu’ils se dirigeaient vers la voiture, prêt à rentrer, et que je restais en arrière à ruminer mes pensées, un homme vint à ma rencontre …

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C’est bien écrit, très sympa.

Je te donne juste un conseil : Le rythme.
Si tu es sur un style romancé, essaie d’étaler un peu les chapitres, la période est moins propice à la présence et ça peut décourager certains a tout rattraper, lire et donc te suivre.

Ce serait dommage :wink:

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Pour le rythme, c’est la mise en situation qui est le plus romancée, cela sera un peu moins le cas une fois entré dans la partie football. Après, si je tiens ce rythme, c’est que je serais absent deux semaines et donc je veux terminer la mise en place de l’intrigue avant mon départ en vacances !! :wink:

Chapitre Neuf : Échange de bons procédés

L’homme s’adressa à moi en me demandant si ce jeune joueur était mon fils. La force de l’habitude me fis presque acquiescer, avant que, ne me reprenant, je ne lui explique que j’étais son agent.

Cet homme se présenta comme faisant partie de la cellule de recrutement du Dinamo Tirana, le troisième club de la ville, et qui évolue actuellement en seconde division. Il m’expliqua que le club veut retrouver l’élite et son glorieux passé, étant le club le plus titré du pays, et que pour se faire, il était à la recherche au nom du club de jeunes joueurs prêts à les rejoindre pour tenter de redonner au Dinamo Tirana sa grandeur passée.

C’est d’ailleurs pourquoi il était présent aujourd’hui à cette journée de détection, afin de contacter les jeunes qui lui semblaient prometteurs et dont les deux clubs de la capitale de première division n’avaient pas voulu. Il me demanda si mon joueur pouvait être intéressé. Un rapide coup d’œil vers mon fils me fit comprendre que pour lui, rien n’importait plus que de jouer au football, qu’importe que cela soit dans un petit club. Je fis donc part de notre intérêt.

L’homme m’éloigna de mon fils, puis commença à parler à voix basse. Bien sûr, le test était gratuit, mais rien ne garantissait à mon gamin de pouvoir être pris au club, sauf si je me débrouillais pour lui faire un « cadeau » qui pourrais peut être le convaincre de glisser un mot aux oreilles des dirigeants.

Je compris vite a qui j’avais à faire. Un petit magouilleur qui profitait de jeunes pleins d’espoirs pour leur promettre monts et merveilles, leur soutirant de l’argent contre un poste illusoire. Seulement, il était tombé sur le mauvais gars !! Faisant semblant d’être intéressé, Je lui demandais donc son prix. Pour cinq mille dollars, il se proposait de tout organiser. Je lui fis la proposition suivante : la moitié maintenant, ensuite le gosse passait le test et signait son contrat, et la seconde partie était à lui. Je lui fit même miroiter un bonus de mille dollars si le gamin signait un contrat pro immédiatement. Ses yeux brillèrent par l’appât du gain, et je sus tout de suite que le marché était accepté.

Nous montâmes dans la voiture tous les trois, pour raccompagner mon fils et annoncer au grands-parents qu’ont lui proposait un nouveau test. Puis, j’emmenais mon « nouvel ami » chez moi, et lui donna deux mille cinq cents dollars. Lorsqu’il me quitta, il m’annonça que même s’il faisait tout pour que cela marche, il fallait que le petit soit à la hauteur, car la concurrence serait rude.

Chez moi, je réflechissais à la situation, quand tout un coup, une révélation me frappa : le monde du football n’était pas si différent de mon ancien monde !! En faisant ce qu’il fallait, je devrais être capable d’assurer à mon fils un avenir dans le football, et tant pis si je devais me salir les mains !! Je me préparais donc à éliminer la concurrence.

Le lendemain, après être passé chercher mon fils pour passer ce test, je m’éclipsais pendant la première partie des exercices dans la salle d’intendance. Là, je versais un fort décontractant musculaire dans les gourdes prévues pour rafraichir les postulants. Et au moment de la pause, alors que tous ces jeunes se précipitaient pour se rafraichir, j’appelais mon fils pour lui filer une gourde avec un petit tonifiant à l’intérieur . . . Résultat, on ne vis que lui sur le terrain durant tout l’après-midi. Tous les autres concurrents semblaient léthargiques à coté, et il fit grande impression auprès des coachs. A la fin de la journée, le test était largement positif, et les dirigeants souhaitaient nous revoir le lendemain afin de discuter sur la signature d’un éventuel contrat. La première partie de mon plan s’était parfaitement déroulée.

Le soir même, je rejoignais le recruteur véreux pour lui verser la seconde partie. Et pendant qu’il comptait ses billets, ses petits yeux perçants brillants de contentement, je me glissais dans son dos, et lui tranchais la gorge Je ne pouvais le laisser en vie sachant qu’il aurait pu à tout moment nous faire chanter. Je récupérais mon argent, mis le corps dans le coffre, direction un chantier de construction, ou une dalle de béton devins sa dernière demeure.

Rien ne pouvais plus empêcher mon fils de commencer sa carrière de footballeur !!

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Ce serait pratique d’éliminer tous les agents véreux du football.
Bon, il en resterai peu mais bon :sac:

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Radical comme paiement… :sac:

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C’est pas faux … Mais dans ce cas, j’ai plus de story moi !! :sweat_smile:

C’est le paiement « à l’albanaise » !! :grin:

Chapitre Dix : Le Négociateur

Nous sommes donc parti signer le contrat le lendemain. Nous sommes reçu dans un petit salon, mon fils est tout intimidé, assis dans le fauteuil. Et nous attendons. Dix minutes, un quart d’heure, une demi-heure . . . Je vois mon fils qui commence à se poser des questions, mais en tant qu’ancien mafieux, je connais parfaitement cette technique.
C’est tout simple, il suffit de faire mariner la personne que tu reçois, surtout quand c’est un jeune. Du coup, il va tellement s’inquiéter que lorsque tu rentre dans la pièce, il est facile de lui faire signer ce que tu veux. Pas de bol pour eux, ils était tombé sur quelqu’un de plus fort qu’eux.

Au bout de quarante minutes, les voilà qui débarquent. En voyant mon air sévère, ils ont tout de suite compris que leur plan avait échoué, et se sont confondus en excuses, invoquant je ne sais quel problème à régler en urgence.
Chacun est enfin installé, les discussions peuvent débuter. Après quelques minutes de discussion, les dirigeants du Dinamo Tirana nous expliquent qu’ils ont été impressionné par le talent de mon fils.
Ils me montrent un dossier statistique qui correspond au des aptitudes de mon fils. Je suis bluffé par ce travail, mais également par le potentiel que je vois derrière mon fiston !!

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Une fois que j’ai étudié le dossier, nous reprenons. Et ils commencent à essayer de m’embrouiller, me parlant d’un contrat d’aspirant avec un salaire de misère, avec tout le bordel de la non-sollicitation et la promesse d’un contrat de stagiaire dans quelques mois, si tout se passe bien. On est bien loin du contrat pro promis par l’autre fumier qui dort au fond du béton !!

La discussion s’envenime, et je me lève en gueulant. Je chope mon fils par une aile, je lui fait quitter le bureau. Il ne sait plus où se mettre. Je crie, et du coup, je lui fout la honte. Je vois à son visage qu’il voudrait être loin d’ici. Loin de ce gars en costume aux yeux d’acier qui jure dans cet immeuble trop beau et trop rupin, et qui vient de foutre un grand coup de pied dans ses rêves, et d’éparpiller son avenir en petits morceaux.

On nous rattrape sur le trottoir. C’est un malentendu, revenez dans le bureau, nous allons discuter. Et on fils se rend compte que je viens de les piéger, que je les avais mis hors-jeu après à peine un quart d’heure de discussion. On remonte, on se rassied. Une heure après, on discute contrat pro, primes, et ils sont prêts à proposer un salaire bien plus conséquent. Je négocie comme un vendeur de tapis, imposant mes conditions, faisant jouer la concurrence, parlant d’un possible départ à l’étranger, leur faisant miroiter une grosse plus-value en cas de départ.

Au final, j’arrive à faire signer à mon fils un contrat en béton. Il s’agit d’un contrat pro de trois ans à hauteur de 750€/mois, soit un excellent salaire pour un jeune de seize ans. Et au passage, je lui ai négocie différentes primes. Cerise sur le gâteau, j’ai réussi à insérer une clause libératoire : si jamais un club quel qu’il soit aligne un million d’euros, le club ne pourra s’opposer à son départ, et sur cette somme, mon fils touchera automatiquement cent mille euros. Une petite fortune !!

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Sur le chemin du retour, mon fils est fou de joie, et se voyait déjà à disputer la Coupe du Monde sous le maillot albanais. Je n’étais pas autant ravi que lui, je savais que ce n’était que la première marche, mais c’était la plus dure à franchir.

Une fois de retour chez ses grands-parents, nous leur annonçons la bonne nouvelle. Sa grand-mère a piqué une crise. Autant de fric que ca, à son âge, et seulement pour taper dans un ballon, ça lui parait louche. Elle flaire un coup pourri. Elle pleure, son mari la console, mon fils aussi, et je ne dis rien : ce n’est plus ma famille, je suis un étranger pour eux. En aparté, je demande a mon beau-père de prendre soin du petit, et de tout faire pour que cela ne lui monte pas la tête pendant que je m’occuperais du sportif. Je lui rappelle que l’entrainement commence dans une semaine, et que je serais là pour les premiers pas du néo-professionnel.

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Chapitre Onze : Arrivée au club

En compagnie du grand-père, j’emmène le gamin pour sa première journée dans son nouveau club, où aura lieu son premier entrainement professionnel. Dans la voiture, le vieil homme abreuve son petit-fils de conseils, axant son discours sur le respect de l’entraineur et des préparateurs, ainsi que des joueurs plus âgés. De mon coté, je lui conseille de ne pas chercher à en faire de trop au début, mais plutôt de se concentrer sur son travail, de s’accrocher, et de se lâcher si jamais il joue lors des match amicaux.

Ca y est, nous sommes devant l’entrée du Stade Selman-Stërmasi, là où réside l’équipe du Dinamo Tiranë. Nous voyons le logo du club s’afficher devant nous, et je sens mon fils se raidir en prenant conscience qu’il est vraiment devenu un footballeur professionnel.

Devant l’entrée nous attends un membre du staff. Il nous souhaite la bienvenue et commence à nous faire visiter les infrastructures, qui ne payent pas de mine. Intérieurs vétustes, matériel âgés, … bref, l’Albanie post-communiste dans toute sa splendeur !!

Pendant la visite, notre guide nous donne un petit dépliant sur lequel sont notés les informations importantes sur l’histoire du club.

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En clair, depuis le début des années 2010, le club végète en seconde division après avoir été l’un des clubs les plus importants du pays, en témoigne le nombre de championnat remportés, un record qu’il détient toujours.

L’employé du club nous explique que pour retrouver cette gloire passée, les dirigeants ont décide de miser sur une politique de recrutement de jeunes talents, encadrés par des joueurs expériences. Il conclu en se tournant vers mon fils et en lui disant qu’il lui souhaitait le meilleur, pour la gloire du Dinamo.

Nous nous rendons dans les vestiaires, et pendant qu’Arslan se change son grand-père et moi-même luis donnons nos derniers conseils. Une fois prêt, et après une grande inspiration, nous sortons du vestiaire pour déboucher sur la pelouse du stade.

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Nous voyons que l’effectif professionnel est déjà à pied d’œuvre, et nous sommes accueilli par l’assistant du coach, qui prend son nom, lui donne un maillot d’entrainement et lui montre quel groupe rejoindre pour commencer la séance.
Ca y est, mon fils est devenu footballeur professionnel !!

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Reste à savoir si il y restera longtemps :sac:

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Ton récit est vraiment prenant et très bien écrit :smile:

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Ahah, là est la question … à laquelle bien sûr je suis le seul à avoir la réponse !! :grin:

Merci beaucoup !! :blush:

Chapitre Douze : A la découverte du monde professionnel

La pré-saison bat son plein et mon fils découvre les joies et les difficultés du monde professionnel. Ses débuts sont laborieux, car même s’il est costaud physiquement pour son âge, s’entrainer avec des adultes est une autre histoire !! De plus, il vit maintenant seul dans le dortoir réservé aux jeunes du club, et l’éloignement avec ses grand-parents commence à lui peser.

Son grand-père m’appelle de temps en temps pour me dire qu’Aslan semble souvent épuisé lorsqu’il l’a au téléphone. Mais les résultats sont là puisque doucement, les autres joueurs l’acceptent et qu’il commence à prendre le rythme.

Pendant ce temps, je me renseigne sur l’effectif de l’équipe première. C’est une jeune coach qui en a pris la tête, et il semble vouloir se reposer sur un effectif juvénile, encadré par quelque vieux briscards.

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Il faut dire que le club a des ambitions élevées, avec la montée comme objectif principal, mais également atteindre au minimum les Quart de finale de la coupe nationale !!

Après avoir passé quelques jours au stade et observé quelques mises en place tactique, je comprend rapidement que le coach veut jouer dans une espèce de 4-3-1-2, basé sur la possession de balle et sur un jeu axial.

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Cette tactique semble idéale pour Arslan, qui pourra aussi bien évoluer en tant que sentinelle que comme meneur de jeu dans ce milieu à trois.

Les jours passe, le travail foncier se poursuit. Je croise l’entraineur qui voulait me perler d’Arslan. Il m’explique qu’il compte sur lui et qu’il lui donnera du temps de jeu durant les matchs amicaux, afin de l’évaluer en situation réelle et de décider de son rôle cette saison. Il conclu en me disant qu’il le testera au poste de sentinelle, mais que cette position ne sera pas figée et pourra évoluer en fonction des besoins de l’équipe et de ce que montrera Arslan sur le terrain.

J’explique tout cela à mon fils, le motivant pour qu’il donne tout sur le terrain pour pouvoir se garantir une place dans l’effectif, lui expliquant qu’il est sur la dernière ligne droite avant le début de saison le menant soit à la chance de toucher son rêve, soit à la désillusion de regarder les autres du banc de touche, voir pire de chez lui. A ses yeux pleins de motivation, je me dis que mon message est passé. Il n’y a plus qu’a traduire cela en actes !!

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Chapitre Treize : Des premières prestations encourageantes

Maintenant que le travail foncier et les mises en place tactiques sont terminées, place aux matchs amicaux !! Je compte sur mon garçon pour montrer qu’il mérite sa place en équipe première.

Les deux premiers matchs d’Aslan sont difficiles. Lors du premier, il entre pour jouer la deuxième mi-temps, en tant que défenseur, et du coup, il a du mal à se placer sur le terrain, et s’applique à ne pas perdre le ballon, quitte à trop jouer en arrière. Pour le second match, il joue à son poste de prédilection, c’est-à-dire milieu récupérateur. Cela se passe un peu mieux, et il est remplacé à l’heure de jeu.

Son coach me déclare à l’issue du second match qu’il comptait le laisser un peu souffler. Du coup, sur les deux rencontres qui suivent, il ne rentre que pour jouer une dizaine de minutes, et je le vois se morfondre sur le banc de touche.

Alors que je le ramène chez lui depuis le club, il m’explique qu’il a peur de passer la saison en équipe de jeune, et je lui répond que se serait peut-être un mal pour un bien, lui permettant ainsi de briller en U19 et d’emmagasiner de l’expérience.

Finalement, lors du dernier match de préparation, le coach décide de le mettre titulaire à son poste. Mon fils livre sa meilleure prestation, et si il récolte son premier carton jaune, il montre qu’il est capable d’élever son niveau de jeu, à mon grand plaisir et à celui de son entraineur !!

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Au final, ses prestations sont globalement correctes pour cette phase de pré-saison, avec une montée en puissance progressive. Le niveau de jeu d’Aslan est plutôt encourageant, surtout pour un jeune de seize ans. Alors oui, il n’a joué que deux fois titulaire, mais être titulaire dès son arrivée n’est pas ce qu’on lui demande, surtout à son jeune âge.

Le coach me confirme d’ailleurs qu’il compte sur mon fils, et que si ce dernier continue de montrer une telle implication à l’entrainement, il aura de fortes chances de débuter en équipe première cette saison !!

J’annonce la bonne nouvelle à mon fils en le ramenant chez ses grand-parents. Une fois seul dans la voiture, j’explose de joie : Je n’ai qu’une hâte, voir ce qu’il va faire lors des premiers matchs de championnat !!

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Chapitre Quatorze : Dans le grand bain

Les débuts d’Aslan en championnat était proche, et la veille du premier match de la saison, j’ai invité toute la famille au restaurant afin de fêter les débuts du gamin, et de le rassurer ainsi que ses grand-parents. Je voulais mettre la famille dans les meilleures conditions possible, afin que tout ce passe bien dans cette nouvelle vie qui s’ouvrait devant Aslan.

Mon fils débuta la saison en étant titulaire lors du premier match, et montra de belles choses durant l’heure où il resta sur le terrain, sans pour autant éviter la défaite de son équipe.

Il a vécu le reste de la première partie de saison dans la peau d’un remplaçant, entrant souvent en jeu pour les dix dernières minutes, ce qui ne l’empêcha pas de s’illustrer, marquant notamment un but dès le second match de championnat, et rééditant cette performance lors de la septième journée.

Cela poussa le coach a le titulariser lors de la huitième journée de championnat. Malheureusement, Arslan livra son moins bon match de la saison, avec une défaite à la clé, se qui poussa le coach à le laisser sur le banc lors des cinq rencontres suivantes, qui coïncidèrent avec le retour en forme de l’équipe …

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Au final, Arslan a participé à sept matchs de championnat sur treize possible, et avec deux buts et une passe décisive, il a un bilan plutôt correct pour un jeune de seize ans découvrant le haut niveau !!

Coté entrainement, les progrès sont encore léger, même s’il s’est bien renforcé physiquement !!

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A noter qu’il a également connu les joies de la sélection nationales !! Il a en effet disputé ses deux première rencontres en U21 albanaise, le sélectionneur compte sur lui, et ces sélections ont apporté un coup de projecteur sur le jeune homme, que beaucoup compare déjà a Lorik Cana.

Ses performances correctes sans être exceptionnelles, à l’image de celles des autres joueurs, ont fait que le Dinamo Tiranë a connu un début de saison chaotique, avec deux victoires, trois nuls et quatre défaites lors des neuves premières rencontres, avant de se reprendre et d’obtenir cinq victoire consécutives, série en cours !!

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A noter que l’équipe a été sortie dès le premier tour de la coupe nationale par la Partizan Tiranë, le grand rival du club.

Malgré cette première partie de saison mi-figue mi-raisin, le club est pour le moment toujours en lice pour la montée, trois points de la place de barragiste. A ce rythme, mon gamin va peut-être décrocher un la montée dès sa première saison chez les pros !!

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Sa première partie de saison encourageante en club confirme ce que je pensais quand je le voyais jouer étant enfant : ce garçon a le potentiel pour faire une belle carrière dans le football. J’ai profité de la trêve hivernale pour l’inviter au restaurant afin de parler un peu plus avec lui de son avenir. En le questionnant, j’appris que son rêve était de jouer pour le célèbre club italien du Milan A.C. Mais réaliste, il m’expliqua que tout d’abord, il devais percer au niveau national, puis rejoindre un club d’un bon championnat européen pour confirmer. Ce discours me fis plaisir, car cela prouvais que le gamin avait un minimum la tête sur les épaules.

Alors que j’étais dans ma voiture pour rentrer chez moi, je gambergeais à pleine vitesse. Comment faire pour que son rêve se réalise et qu’il puisse rejoindre le club lombard ?? Bien sûr, il fallait qu’au niveau sportif, il soit le meilleur, mais même dans ce cas, rien n’étais joué. Il allait avoir besoin de super idées afin de concocter un plan sur le long terme pour mettre toutes les chances de son coté.

De toute façon, je verrais à la fin de cette première saison, je veux voir ce dont il est réellement capable avant de me lancer dans des combines irréversibles …

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Chapitre Quinze : Les pieds sur terre

Si la première partie de saison d’Aslan en championnat avait été contrastée, la suite fût de bien meilleure qualité. En effet, un de ses coequipiers en défense centrale se blessa gravement durant le premier match de reprise, et le coach décida de le remplacer par Arslan.

A la suite de cela, sur les douze rencontres qui suivirent, Arlsan en disputa dix, dont neuf en tant que titulaire, et toutes en charnière centrale !!

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Au final, pour sa première saison en tant que joueur professionnel est très encourageante, puisqu’il a disputé dix-huit rencontres dont onze en temps que titulaire, pour deux buts et une passe décisive. Son taux de tacles réussi est excellent, et même si il va devoir progresser encore dans plusieurs domaines, c’est plutôt pas mal pour un gamin de seize piges !!

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Si on ajoute à cela deux nouvelles sélections chez les U21 albanais, ponctuées par deux buts, on peut dire que cette première saison est une belle réussite !

Lors des derniers entrainements de la saison, je profite de ma présence sur place pour demander à l’entraineur adjoint si je peut jeter un coup d’œil sur son rapport concernant Arslan. Je peux constater qu’il a bien progressé sur le plan physique, et qu’il commence à s’améliorer sur le plan technique.

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Ses bonnes performances alliées à celle de ses coéquipiers ont permis au club d’allerc hercher la seconde place du classement et ainsi de retrouver l’élite neuf ans après être descendu. Aslan va par conséquent connaitre dès la saison prochaine les joies de l’élite du football albanais !!

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En tant qu’agent, je commence à recevoir des demandes d’interviews pour Arslan, et lorsque le club m’a fait parvenir un rapport stipulant que des « scouts » étrangers étaient venus le superviser, j’ai compris que la machine était lancée, et que le « phénomène Ujkmbret » commençait à faire parler de lui.

C’est peut-être pour cela que vers la fin de la saison, je vis que son comportement changeais légèrement : il était plus hautain, plus sûr de lui, et cela ne me plaisais pas du tout. Je profitais d’un de ses entrainements de fin de saison pour en parler avec son entraineur. Il avait également remarqué son changement d’attitude, et commençait à se demander si Aslan ne se prenait pas pour plus fort qu’il n’était. Je me rendis donc chez ses grand-parents et son grand-père et moi mirent alors un plan au point afin de lui dégonfler le melon rapidement pour éviter qu’il devienne un jeune con, comme beaucoup de jeunes footballeurs de son âge. Un coup de téléphone au club pour obtenir l’aval du coach, et cela fût réglé.

Le lendemain, au lieu de l’emmener à l’entrainement, direction la campagne, pour une « leçon de vie ». En effet, notre pays est l’un des plus pauvres d’Europe, avec environ 20 % d’habitants en dessous du seuil de pauvreté, et la moitié de la population active travaillent dans le secteur de l’agriculture. Et si lui avait réussi à s’en sortir, touchant un bon salaire, en euros qui plus est, quand on sait que le salaire moyen içi tourne autour de 230 € par mois.

Du coup, au lieu de s’entrainer, il allait passer une journée à la ferme comme simple journalier. 0 cette annonce, il nous regarda, et cria qu’il n’en était pas question, qu’il était footballeur et non pas un péquenot de fermier. J’eus à peine le temps de voir la main de son grand-père lui claquer la joue, que ce dernier lui hurlait dessus, gueulant que ce n’était pas comme cela qu’il l’avais élevé, et qu’il devrait avoir honte de penser ainsi, et que sa pauvre mère devais se retourner dans sa tombe . . .

Au final, il passa toute la journée à trimer dans un champ pour quelques euros, pendant que son grand-père et moi discutions de son avenir. Il ne nous décrocha pas un mot lors du trajet de retour, gardant la tête droite tout fourbu qu’il était. Mais au moment ou je les laissais sur le pas de leur porte, il se retourna vers moi et me dit « merci ».

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Il a fait une Haaland en fait :grin:

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Oui, mais je n’y suis pas allé à la hache moi !! :joy:

Chapitre Seize : Changement d’air ?

Après quelques semaines de vacances bien méritées, la saison allait reprendre quand le président du club m’appela. Me rendant à son bureau, je me demandais la raison de cette réunion. La réponse m’étonna : en effet, après m’avoir rappelé qu’Aslan avait été supervisé plusieurs fois en fin de saison par différents club, il m’expliqua que trois d’entre eux étaient finalement prêt à faire une offre de transfert correspondant à la clause libératoire d’un million d’euros que j’avais intégré au contrat.

J’étais sidéré. Je savais que mon fils avait du talent, mais je ne pensais pas que cela irait si vite !! Le président poursuivit en m’expliquant que la clause étant atteinte, il était dans l’obligation de m’en faire part. Je le remerciais de sa franchise, tout en réfléchissant sur la marche à suivre. Avant de partir, il me donna les nomes des trois clubs en question : les espagnols du FC Séville, les allemands du RB Leipzig et les français de l’AS Monaco .

Je me rendis chez mon fils, afin de lui annoncer la nouvelle à lui ainsi qu’à ses grands-parents. Autour d’une table, je leur expliquait la situation, en exposant les possibilités. Soit Aslan acceptait une de ces offres, soit il les déclinait. Sa grand-mère était contre l’idée, arguant qu’il n’était pas encore majeur, et je la rassurait en lui expliquant que les joueurs albanais devaient avoir dix-huit ans révolus pour quitter leur club formateur, ce qui laisserait encore une année avant qu’Aslan ne parte. Le grand-père fut plus pragmatique, en me demandant mon avis en tant qu’agent. Pour moi, c’était clair : il s’agissait de belles opportunités qu’il fallait étudier dans le détail afin de pouvoir prendre la meilleure décision.

Après avoir écouté tous les avis, Aslan annonça qu’il se déciderait après s’être renseigné sur ces trois clubs. Je pris donc les choses en main, appelant les différents clubs pour plus d’informations, me renseignant par d’autres voies afin de pouvoir avoir une vue d’ensemble assez claire de chaque situation. Une fois ce travail terminé, je présentais trois dossiers à Aslan :

Au FC Séville, son recrutement n’était pas une priorité mais plutôt un coup de poker, le projet étant de le faire jouer en réserve ou de le prêter pour l’aguerrir, et voir par la suite si son niveau lui permettait de frapper à la porte de l’équipe première.
A l’AS Monaco, le son de cloche était sensiblement le même, malgré un enthousiasme plus affirmé quand à sa venue au club.
Enfin, au RB Leipzig, on me parla de post-formation, d’intégration progressive et de possibilité rapide d’avoir une chance en cas de progrès visible, ce qui était beaucoup plus agréable à entendre.

Ce qui était clair, c’est qu’aucun club ne le voyait comme un titulaire en puissance, ce qui était logique au vu de son jeune âge. En concertation avec ses grands-parents, il décida de décliner ces offres et de se concentrer sur son équipe pour pouvoir engranger de l’expérience et espérer une meilleure offre l’année prochaine. Je transmis l’information à la direction du Dinamo Tirana qui se déclara ravie de cette décision.

Coté extra-sportif, je décidais de faire signer des papiers à Aslan pour créer sa propre boite afin de gérer sa future exposition médiatique, et les contrats dont il bénéficiera, ainsi que le suivi avec les différents annonceurs. Pour l’instant, au vu de ses rentrées d’argent, je suis le seul employé de cette entreprise, et mon rôle sera donc de lui dégoter des contrats publicitaires au niveau local et national, mais je compte bien que cela soit efficace avant un hypothétique départ à l’étranger.

De mon coté, j’ai crée ma boite d’agent de joueurs afin de consolider ma couverture auprès de mon fils. Dans la même optique, je suis devenu l’agent d’autres jeunes joueurs albanais. Question potentiel, ce n’est pas terrible, ils sont loin d’avoir le niveau de mon gamin, mais au moins, personne ne pourra soupçonner quoi que se soit maintenant que j’ai plusieurs autres « poulains ».

Maintenant que ma couverture est confortée, je vais me mettre à bosser pour trouver à Aslan des contrats pubs juteux, afin de le faire connaitre au niveau national, et faire ainsi rentrer du flouze dans les caisses . .

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Mieux vaut la stabilité :slight_smile:

Oui, surtout ou bout d’une seule saison !!

Chapitre Dix-Sept : Une pré-saison prometteuse

C’est parti pour une nouvelle saison pour Arslan ! Après quelques jours de vacances bien mérité, mon fils est de retour sur le terrain d’entrainement, prêt à se donner à fond pour se faire remarquer. lors d’une saison qui marquait le retour du Dinamo Tirana dans l’élite.

Après une petite semaine, l’entraineur décida de convoquer chaque joueur individuellement pour évaluer le rôle du joueur lors de la saison à venir. Il expliqua à mon fils qu’il comptait changer de tactique et que par conséquent il jouerait à un poste différent cette saison, à savoir milieu récupérateur dans un 4-1-4-1.

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De cette façon, Arslan pourra évoluer à son poste de prédilection et ainsi engranger pas mal de temps de jeu. C’est donc ravi que mon fils est sorti du bureau du coach.

L’équipe ne fut que peu chamboulée par les transferts, avec seulement quatre départs pour autant d’arrivées, et c’est dans une ambiance calme mais volontaire que le Dinamo attaqua ses matchs de préparation.

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Avec sept victoires en sept matchs, ce fut un carton plein, et par conséquent la meilleure façon de préparer les premiers matchs de la saison. Et on peut dire qu’Arslan fût la pierre angulaire de cette réussite !!

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En effet, il disputa les six matchs amicaux dans leur quasi-intégralité, en étant l’un des meilleurs joueurs sur le terrain, et se payant même le luxe de marquer deux buts !! Ce nouveau poste de milieu récupérateur lui convient à merveille et lui permet de faire étalage de toutes ses qualités physiques et techniques !!

En parallèle, je continuait à préparer le terrain pour un potentiel transfert à venir. D’un commun accord avec ses grands parents, nous décidâmes qu’Arslan aurait des cours d’anglais afin de pouvoir s’intégrer rapidement à un nouvel effectif sans avoir le problème de la barrière de la langue.

Au final, la saison qui débute est parfaite comme transition pour Aslan, qui va découvrir le haut niveau albanais, et qui se préparer au mieux pour évoluer dans un bon championnat européen. Les problèmes de comportement semblent être derrière nous, et j’espère qu’une seule chose, qu’il explose lors de cette année à Tirana, avec pourquoi pas une nouvelle ligne à son palmarès !!

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Sacré campagne amicale !

Oui, je ne pensais pas que cela serait si efficace !!

Chapitre Dix-Huit : Juste une mise au point

Alors qu’Aslan se préparait pour une nouvelle saison, je continuais mon boulot d’agent pour lui garantir un avenir radieux. Je travaillais pendant des jours pour trouver des contrats publicitaires pour Aslan, mais question entreprises locales, on ne peut pas dire que l’Albanie soit très prolixe !! Au final, j’ai réussi à le faire tourner dans la publicité du sponsor du club, à savoir les stations services Alpet. Pas génial, mais au moins, son visage passait à la télévision !!

Cette rentrée d’argent me permis de louer un nouveau bureau, plus grand que l’ancien, et d’engager une secrétaire afin de pouvoir déléguer les taches administratives. C’est cette dernière qui m’annonça que la grand-mère d’Aslan cherchait à me joindre.

Je l’appelais immédiatement, et appris une nouvelle qui me mis hors de moi. En effet, le deal pour laisser Aslan tenter une carrière professionnelle était qu’il devait continuer ses études pour terminer avec au moins le bac en poche. Il avait réussi tant bien que mal à concilier sa carrière et les études lors de sa première année pro, et venait d’entrer en terminale, avec un parcours allégé réservé aux sportifs de haut niveau.

Le problème que m’expliqua la grand-mère d’Aslan était qu’il avait comme professeur principal un homme qui était le capo des Ultra Guerrils, le principal groupe de supporters du Partizan Tiranë, et qu’il avait déjà plusieurs fois menacé mon fils qu’il n’obtiendrait jamais le bac. Mon sang ne fis qu’un tour, et je partis en chasse de l’individu.

Après quelques recherches, je finis par le trouver dans le bar servant de quartier général aux Ultra Guerrils. J’entrais et commandais un raki, puis je m’installais pas loin de lui pour entendre la conversation. Après des banalités sans intérêt, je commençais à l’entendre se vanter de sa capacité de nuisances envers les clubs rivaux du FK Tiranë et du Dinamo Tiranë.

Vols de matériel, « accidents » des membres du staff, rumeurs sur les joueurs … Il n’y a pas à dire, ce gars était une ordure de première, mais il avait un certain style ! Il continua en racontant qu’il avait un jeune du Dinamo dans sa classe, et qu’il comptait bien lui mettre la misère et rendre sa vie scolaire épouvantable en le harcelant de mille et une façon, concluant que si jamais ce jeune mettait fin à ces jours, ce serait du « bonus ».

En prenant sur moi pour ne pas éclater une chaise sur la tête de cet individu, je quittais les lieux en réfléchissant à un plan pour éliminer cette menace. Ce ne fut pas très difficile à trouver. Je profitais qu’il soit toujours dans ce bar pour m’introduire discrètement chez lui, allumer son ordinateur et télécharger plusieurs gigaoctets d’images et vidéos pédopornographique. Copiant tous cela sur disque dur, je me rendis dans l’établissement scolaire et copiait ces documents sur le pc de sa salle de classe.

Le lendemain, une petite dénonciation anonyme eu pour conséquence l’arrestation du type, et son incarcération dans mon ancienne prison. Je savais que son sort était scellé au vu de l’accueil réservé aux gens accusés de telles pratiques, me je n’en avais cure : il avait menacé mon fils, et personne ne peut faire cela s’en en payer le prix !

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Lecture toujours aussi agréable