:storyred: :s12: :milan: Tu seras un Footballeur, mon fils - Chapitre Final

Merci beaucoup, voici la suite !! :wink:

Chapitre Dix-Neuf : La confirmation

Après sa première saison plutôt réussie en deuxième division, et une pré-saison où il a plus que brillé, mon fils allait devoir faire ce qui est le plus compliqué pour un jeune joueur de football : confirmer au plut haut niveau. Cela risquait d’être une situation difficile pour lui, les sources de pression étant multiples, entre les attentes du club, des supporters, de la presse … Bref, il allait devoir gérer ce nouveau facteur, déterminant dans la réussite d’une carrière de footballeur de renom.

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Si Aslan ne joua pas le premier match pour cause de suspension, il disputât les quinze matchs suivants, dont treize fois dans la peau d’un titulaire !! Il aligna les prestations de qualité, s’offrant même un petit but contre les rivaux du Partizan Tiranë !!

En termes de statistiques, c’est du très bon niveau, avec 92% de tacles réussis et 86% de passes réussies. Si on ajoute à cela qu’il n’a pris que deux cartons jaunes malgré un poste à risque, j’ai bien l’impression qu’Aslan a aisément franchi cette nouvelle étape !!

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Le bilan de l’entraineur adjoint va dans ce sens, expliquant qu’outre les progrès montrés à l’entrainement, avec des qualités physiques et mentales qui s’améliorent, le fait de jouer en première division lui a permis d’engranger de l’expérience qui lui sera profitable pour la suite de sa carrière.

Ses très bonnes performances sont à l’image de celles du Dinamo Tiranë. Le club a connu un début de saison quasi-parfait avec huit victoires et un nul lors des neuves premières rencontres !

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Par la suite, même si ce fût un peu plus compliqué avec deux victoires, deux nuls et trois défaites, le club est bien accroché à la première place du classement et peut doucement rêver à l’exploit !! Si on ajoute à cela un parcours en Coupe d’Albanie toujours d’actualité, c’est une première partie de saison plus que réussie !!

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Le plus beau dans tout cela est qu’Aslan voit sa côte explosée en Albanie, beaucoup voyant en lui le futur Lorik Cana. Il a d’ailleurs disputé cinq nouvelles rencontres avec l’Albanie Espoirs, et même si son équipe ne s’est pas qualifiée pour l’Euro U21 , c’est de bonne augure pour sa carrière internationale.

De mon coté, j’avais réussi à convaincre les grand parents d’Aslan de déménager sur Tirana pour être plus proche de leur petit-fils et que ce dernier ne soit plus obligé de vivre dans sa petite chambre du centre de formation. J’avais pu leur, grâce à quelques pots de vin bien placés, un appartement en centre-ville plutôt cossu avec de quoi pouvoir loger toute la petite famille.
Au sourire d’Aslan lors de son emménagement, je su que j’avais pris la bonne décision.

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Il ne restera pas longtemps chez les espoirs à ce rythme là. Je n’ai pas souvenir que l’Albanie ait un gros réservoir de joueur

Bonne question, je ne connais pas assez le foot albanais pour ca. Et j’espère qu’un potentiel transfert à l’etranger lui permettra de devenir international A !!

Chapitre Vingt : Riffifi dans le tramway

Ce matin, en me levant, j’avais pas mal aux dents. En fait, j’avais mal nul part, mais je me sentais par contre horriblement gêné par la présence sournoise de tubes en plomb qui traversaient mon crâne de part en part avec une cruauté inouïe. Du coté du foie, pas de doute, cela valait aussi le détour. J’avais tout simplement l’impression qu’un peloton de soldats de l’armée albanaise avait passé la nuit à le prendre pour cible. En un mot, je payais les 127,5 cl de vodka englouties la veille lors d’un diner d’affaire bien arrosé pour fêter un nouveau contrat publicitaire pour Aslan. Rien de bien exceptionnel, il faut en convenir. Mais ce genre de réveil vous fait comprendre que vous n’avez plus vingt ans, et que la note sera de plus en plus salée.

Je me laissais couler du canapé et me dirigeais, en mode automatique, vers l’eau salvatrice de la douche. J’écrasais une famille complète de cafards en me déshabillant, réglais le jet sur puissance atomique, et m’immergeais d’un seul coup sous des avalanches d’eau glacée. Ca surprend, on ne peut pas le nier, mais j’ai encore rien trouvé de mieux question coup de fouet. En l’espace d’un instant, je retrouvais mes esprits, prêt à en découdre avec cette nouvelle journée.

Un fois réveillé et habillé, je me versais direct une vodka tassée, le remède idéal contre la gueule de bois, n’importe quel toubib digne de ce nom vous le confirmera. Je me fixais dans les reins mon copain secouriste, un Tokarev russe, peut-être encombrant dans la vie de tous les jours, mais indispensable quand on est un ancien mafieux et agent de joueur en activité comme moi, surtout dans un pays comme l’Albanie.

Il était pas loin de midi, je me rendis donc dans un rade pas loin de chez moi. Je commandais un Tave kosi Elbasani, une spécialité du pays : de l’agneau au yaourt cuit au four. Pour faire passer le tout, je pris aussi un pichet de raki.
Pendant que je déjeunais, je pris le temps de lire le canard du jour. Règlements de compte entre mafieux dans le sud du pays, les élections présidentielles se préparent pour le milieu de l’année, onze personnes ont été tuées et 22 autres blessées lorsqu’un autocar s’est écrasé dans un ravin, le Dinamo Tiranë leader du championnat . . . Rien de nouveau en somme.

Je trainais un peu dans le coin, avant de décider de sauter dans le tramway jusqu’en banlieue pour voir mon fils avant les fêtes de fin d’année. J’étais donc là, à attendre mon arrêt, quand j’aperçus dans l’enfilade des wagons un visage qui ne me semblais pas des plus amical. Deux types se dirigeais vers moi, l’air louche, sans se rendre compte que je les avais repéré, tant ils mettaient de précautions à se rapprocher de moi.

Ils allaient entrer dans mon wagon quand je bondis derrière ma banquette, l’arme au poing, ce qui me permit d’éviter une balle qui vint faire exploser la vitre où je m’appuyais une seconde plus tôt. Métal pour métal, je leur expédiais aussitôt deux-trois échantillons de ma collection, mais ils avaient l’air de les connaitre car ils me les renvoyèrent à leur tour. L’un des deux en profita pour tenter rapidement de pénétrer dans le wagon. Pas assez rapide pour éviter le cadeau personnel que je lui tirai en pleine tronche.

La balle provoqua un joli cratère spontané qui fit appel d’air. Le type en manqua beaucoup soudainement, et s’écroula sur un siège. Il y eu un léger silence du coté de son comparse, puis nous arrivâmes à une station. En restant à couvert, je surveillais les mouvements possible du second lascar, juste le temps de le voir sauter au milieu de la foule, disparaissant en deux secondes. je rangeais prestement mon arme, et d’un air détaché, quittai le wagon dévasté . . .

Texte inspiré en partie par Antoine de Caunes « C’est bon, mais c’est chaud »

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Ah tiens Manthyz
Récit en Albanie
Tu aurais pas déjà fait ce récit à l’époque sur FM.net? ^^
Cool de te voir ici

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J’ai rattrapé mon retard ce matin.
Toujours très intéressant :wink:

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Tout à fait, c’est un récit que j’avais en suspens depuis longtemps et que je voulais reprendre, et c’est chose faite !!

Merci beaucoup !! Du coup, voici le nouveau chapitre !!

Chapitre Vingt-et-Un : La vengeance est un plat qui se mange sans sauce !

Il me suffisais de quelques instants pour avoir la certitude que personne n’était embusqué à la sortie du métro. Je vérifiais quand même de temps à autre que le copain du macchabé ne trainait pas dans les parages, et je parcourus à pieds les cinq cents mètres qui me séparaient de mon bureau. Je montais rapidement dans mon immeuble, aussi rapidement que le voulait bien mes jambes encore un peu flageolantes. J’eus la surprise de trouver la porte du bureau ouverte, ce qui n’était pas dans les habitudes de ma secrétaire.

Ce qui n’était pas non plus dans ses habitudes, c’était de se ligoter sur une chaise, bâillonnée, de s’évanouir avec le corsage en lambeaux, et six ou sept vilaines brûlures de cigarettes sur les seins. J’en conclus qu’on avait du l’aider, ainsi qu’à renverser tous les dossiers, les meubles, et en général, tout ce qui tenait debout d’ordinaire.

Je la déliais délicatement, allai humecter une serviette d’eau fraiche que je lui passais doucement sur le visage pour la faire revenir à elle. Après quelques instants, elle émergea, et se rendant rapidement compte de sa semi-nudité, elle se couvrit rapidement les pastèques. Elle m’expliqua que deux hommes armés étaient venus, et qu’ils cherchaient les contrats de la boite d’Aslan. Ne pouvant les trouver, ils s’étaient rabattu sur elle, la torturant pour obtenir des informations.

Le résultat n’était pas beau à voir, que ce soit ma secrétaire ou mon bureau. Je n’ai jamais été un maniaque du rangement, mais à ce point-là, c’était un peu trop. Elle m’annonça qu’ils étaient parti en avertissant que si je n’arrêtait le boulot d’agent, ils reviendraient mettre le feu à l’agence après l’avoir enfermée dedans. Je lui filais le numéro de mon toubib, la faisant promettre de ne pas revenir avant que je ne lui dise, puis je lui glissais quelques billets et lui conseillais de rentrer en taxi.

Une fois qu’elle fût partie, je fis le bilan: ces salopards avaient vraiment tout saccagé !! Jusqu’à ma bouteille de vodka de premier choix qu’ils avaient cru spirituel d’aller pulvériser contre un mur. Je remis un peu d’ordre, sommairement, m’attachant surtout à redresser le bureau, les chaises, le fauteuil et le canapé. Par chance, ils n’avaient pas arraché le fil du téléphone. Une distraction, sans doute. J’étais ivre de rage, et je crois que si j’avais tenu l’un de ses fils de pute sous la main, mes vieilles pulsions auraient rapidement refait surface.

Respirant doucement pour me calmer, j’appelais rapidement mon fils pour savoir s’il avait également eu de la visite, mais il me répondit par la négative. Je fis de même avec ses grands-parents et obtins la même réponse. Un sourire carnassier se dessina doucement sur mes lèvres : cela signifiait que j’avais toute latitude pour régler ce « problème ».

Deux-trois coups de fil à d’anciens amis de la pègre me permirent d’obtenir un rendez-vous avec l’un des barons du coin qui me devait un petit service. Il m’apprit que mon ancien boss était mort, et qu’une guerre de succession faisait rage. Profitant de cet état de fait, un petit nouveau essayait de se faire un place au soleil en forçant des jeunes joueurs de football à lui verser une rente contre une "protection, tout en menaçant les agents pour que ces derniers cèdent leurs droits.

Manque de bol pour lui, il s’en était pris au mauvais agent …

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Toujours très agréable a lire :heart_eyes:

Au top toujours !!

J’adore toujours. Surtout la référence au titre du chapitre 21 ! :heart:

Tu avais fait ce récit sur FM.net ? Putaing, je l’ai loupé…

Merci du compliment !!

Oui, c’était sur FM 14, cela ne me rajeunis pas … :sweat_smile:
Et sinon, toutes mes anciennes stories sont encore dessus !! :wink:

Chapitre Vingt-Deux : C’est jamais bon de laisser traîner les créances …

Organiser tout selon mon plan pris quelques jours. Je devais tout d’abord trouver des locaux au calme, avec plusieurs sorties, me permettant d’organiser un rendez-vous avec mes agresseurs dans lequel j’aurais l’avantage. Je fis ensuite circuler le bruit qu’en tant qu’agent d’Aslan, j’étais prêt à négocier avec le gars responsable de tout ce bordel. La réponse fut positive, et je n’avais plus qu’à faire ce qu’il fallait.

L’homme, un jeunot pompeux dans un costume trop grand et trop cher pour lui, arriva en compagnie d’un de ses gorilles, que je reconnu comme étant le rescapé de la petite fusillade. Son boss semblait être en terrain conquis, et pour montrer sa bonne volonté, il était prêt à « oublier » l’affaire du métro si je cédais tout mes droits sur mon fils, ainsi que les titres de propriété de sa boite gérant son image. Je jouais au type apeuré, obséquieux, et je vis qu’il jouissais du pouvoir qu’il croyais exercer sur moi.

Prétextant vouloir sceller notre accord, j’allais chercher un bouteille de vodka rien que pour l’occasion. J’en servis trois verres pour mes invités, un contenant un petit ingrédient secret. La gâchette descendit son verre cul-sec, mon interlocuteur attendant de signer les papiers, me souriant. Je luis rendis son sourire. C’est à cet instant que son gars se mit à convulser, puis tomber par terre, la bave aux lèvres pour finalement s’immobiliser. Hallucinant l’effet que peut avoir quelques gouttes de cyanure !!

Je le regardais toujours en souriant, et d’un geste d’une souplesse prodigieuse, je fis jaillir l’arme de mon dos pour le lui coller à quelques centimètres du pif. Je me sentais sur le point de perdre mon calme. Il tenta de l’ouvrir, mais je lui envoyais une paire de gifles pour le faire taire, momentanément. Il me fixait les yeux grands ouverts, en bredouillant que je ne pouvais pas le traiter de la sorte, qu’il avait des amis haut placés, ce qui lui valut deux mandales supplémentaires. C’est au moment où il menaça mon fils de représailles s’il lui arrivait quelque chose que je vis rouge.

J’armais le chien du Tokarev, et l’approchait davantage de sa bouche. Il était au bord des convulsions et comprenait qu’il touchait au bout de son rouleau. Il abattit sa dernière carte en me proposant des dizaines de milliers d’euros. C’est à ce moment-là qui je lui révélais qui j’étais vraiment, un sourire carnassier sur le visage. Je vis l’effroi à l’état pur s’afficher sur son visage.

Je plongeais mon flingue dans sa bouche en réduisant en bouillie ses dents de devant, qui étaient fausses. Ça fit un bruit désagréable, et lui donna un handicap supplémentaire pour s’exprimer. Il était fou de terreur, et je ne fus pas surpris de le voir s’attraper le bras en suffoquant et se jeter en arrière avec une grimace d’horreur pure. Il vira au jaune terre en transpirant salement et en essayant de happer goulument des bouffées d’air frais qui, manifestement, lui faisaient défaut.

Je le regardai se tortiller au sol pendant une bonne minute, bousculant tout ce qui se trouvait autour de lui. Il râlait violemment, le visage paralysé par la douleur. Je finissais mon verre en lui souhaitant un prompt rétablissement, et mon vœu fut exaucé. près un dernier soubresaut, il se cambra sur les reins et retomba lourdement, sans vie. Ca faisait un pourri de moins sur terre.

Je rangeais mon pétard, et griffonnai un petit mot simple et concis, expliquant que ce rendez-vous était un coup monté, et que quiconque s’en prendrait à mon fils subirait un sort identique aux deux cadavres de la pièce. Je le signai de mon véritable nom, laissant de belles empreintes pour confirmer que j’étais bien l’auteur de cette lettre, puis je quittais les lieux comme j’étais venu, en toute discrétion. Je créais ainsi un mythe, celui du père assassin rodant pour protéger son fils, et prêt à tout pour le protéger. Avec ce « talisman », je pense qu’Aslan sera tranquille pendant le temps qu’il allait rester en Albanie !!

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À ce bon vieux @Manthyz tu n’as rien perdu de ta plume.
Toujours aussi bon

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C’est toujours bien écrit.
Les albanais, entre toi et Taken, cette réputation :hoho:

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Merci, ravi que tu soit là toi aussi !! :wink:

Et attends un peu, le meilleur reste à venir … :sunglasses: :albania:

Chapitre Vingt-Trois : De très belles promesses …

Après ce « rendez-vous », je fut énormément occupé. Tout d’abord, j’ai du répondre aux questions de la police, mais il ne me fut pas très compliqué de les convaincre de mon innocence et de ma non-implication dans cette affaire, en échange de quelques enveloppes. Ensuite, je continuais à chercher des contrats publicitaires pour Aslan, et après moultes négociations, j’ai réussi à en faire le nouveau visage d’ Eco Market, la chaine de supermarché de Tirana. Pas très glamour, mais c’était toujours du cash qui terminait sur son compte en banque.

Une fois ces problèmes extra-sportifs réglés de façon définitive, je pouvais me tourner vers les résultats du Dinamo Tirana dans la deuxième partie de la saison et en particulier les performances d’Aslan sur le terrain.

Son rôle prépondérant dans l’équipe se confirmait puisqu’il disputa quinze des seize rencontres restantes, et toutes dans la peau d’un titulaire. A dix-sept ans, il était devenu la plaque tournante de son équipe, même sil ses performances, toujours de qualités, étaient un peu moins abouties en cette fin de saison.

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Au final, il aura disputé cette saison trente-trois des trente-six matchs de championnat, pour deux buts et trois passes décisives. Son taux de tacles réussi est l’un des meilleurs du championnat, et il s’est grandement amélioré dans la précision de ses passes. Il va devoir par contre bosser ses tirs, car il pourrait être bien plus efficace !!

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En plus de cela, il continue son petit bonhomme de chemin en sélection U21 albanaise et compte désormais une dizaine de sélections, et on commence à parler de lui pour la sélection A …

Ses bonnes performances alliées à celle de ses coéquipiers ont permis au club de continuer à truster le haut du classement pour finalement terminer à la seconde place du classement et ainsi permettre au Dinamo de retrouver sa place dans les tops teams du pays et de goûter de nouveau aux compétitions européennes !!

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A la fin de la saison, j’avais rendez-vous chez les grands-parents d’Aslan. C’est en effet chez eux que nous fêtâmes ses dix-huit ans, ainsi que son entrée dans le monde des adultes. Pour l’occasion, je lui ai offert une belle montre, afin qu’il ne soit jamais en retard pour ses entrainements. Mais ce sont ses grands-parents qui lui offrirent le plus beau cadeau : un pendentif qui appartenait à sa mère, et qui avait été porté par les femme de sa famille de génération en génération. A sa vue, je ne pu empêcher une vague de tristesse de m’envahir, et j’ai du m’éclipser quelques minutes le temps de reprendre contenance.

C’est la-dessus que nous concluâmes cette première année dans l’élite du football albanais. Cette saison a été parfaite comme transition pour Aslan, qui a découvert ainsi le haut niveau, et qui s’est préparé au mieux pour évoluer dans un bon championnat européen. Les problèmes semblent être derrière nous, et j’espère qu’une seule chose, c’est que le téléphone sonne et que son rêve puisse connaitre une nouvelle étape !!

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Le Dinamo qui échoue a 3 petits points seulement, cruel

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OUI, et j’ai oublié de le mettre, mais le dinamo perd aussi en finale de coupe … Pas mal de regrets donc !!

Chapitre Vingt-Quatre : S’envoler vers d’autre cieux

La saison était à peine terminée que j’étais en train de préparer le futur d’Aslan. Plusieurs clubs étaient venus aux renseignements, et je les avais tous écouté avant de les rediriger vers le staff du Dinamo pour faire cela dans les règles. Alors quand le président du club me convoqua, je pensais tout naturellement qu’il s’agissait de discuter de l’avenir de mon fils.

Le président me déclara tout de go qu’il souhaitait faire prolonger mon fils au club, et si plusieurs écuries étrangères s’étaient montrées intéressées, aucune n’avaient encore levé la clause de libération. Il m’expliqua que la situation financière du club nécessitait une réponse rapide, car il comptait sur l’argent du transfert pour recruter un remplaçant à Aslan rapidement pour préparer au mieux la saison à venir si jamais mon fils quittait le club. Je remerciais le président d’avoir pris la peine de m’avertir de la situation, et je sortis de son bureau en appelant Aslan pour tenir une réunion d’urgence avec ses grands-parents.

Après leur avoir expliqué la situation et énoncé les possibilités, je demandais à Aslan quel était son choix, lui expliquant que plusieurs clubs étaient venus pour le superviser, et qu’il y avait de fortes chances qu’il puisse partir à l’étranger cette saison. Après réflexion, il m’annonça qu’il me laissais gérer l’approche des différents clubs candidats, et qu’il allait continuer à s’entrainer au Dinamo en attendant. Il me fixa une limite très simple : si au 30 Juin je n’avais pas une proposition concrète et intéressante, il prolongerait au Dinamo Tiranë quitte à repousser son départ. Cela me laissais un peu moins d’un mois pour lui trouver un club !!

Je commençais donc mon travail, cherchant les contacts des clubs ayant déjà supervisé Aslan. J’écartais d’office les destinations dites exotiques, comme la Chine, le Qatar ou les Etats-Unis, cherchant avant tout un projet sportif et non financier. J’eus le droit à la visite de plusieurs émissaires venant de clubs russes, me faisant clairement comprendre que j’avais intérêt à traiter avec eux, sous peine de représailles. De même, certains agents russes peu scrupuleux approchèrent directement Aslan, lui faisant miroiter des liasses de billets pour un contrat exclusif de représentation et une signature en Russie. La disparition de l’un de ces agents, puis la découverte de son corps ayant subi le supplice du pneu, avec un petit mot signé du « Loup de Tirana » calma néanmoins les ardeurs de tout ce petit monde !!

Au final, après quinze jours de travail, j’organisais une nouvelle réunion avec Aslan et sa famille. J’avais trois offres concrètes qui je pensais alliait à la fois un projet sportif ambitieux et une rémunération en forte hausse.
La première venait du club portugais du Boavista FC qui venait d’etre promu en Liga NOS et qui comptait retrouver son lustre d’antan en se basant sur des jeunes joueurs ambitieux.
La seconde offre émanait de club espagnol du Malaga CF, relegué en LaLiga SmartBank et qui voulait investir dans un jeune milieu à fort potentiel pour densifier son effectif.
Enfin, la troisième offre nous venait d’Autriche, du club sensation de l’année dernière, à savoir le SCR Altach, deuxième de Tipico Bundesliga et qui cherchait à monter une équipe compétitive pour participer à sa première campagne en Ligue des Champions.

Après plusieurs heures de discussion, Aslan opta finalement pour l’offre autrichienne et ce, pour plusieurs raisons. La principale était la persepctive de jouer la Ligue des Champions, même si c’était les tours préliminaires. De plus, les infrastructures du club étaient excellentes et avaient une fort belle réputation. La ville était réputée pour être calme. Et surtout, le club avait la réputation de compter sur les jeunes joueurs, et l’équipe actuelle comprenait des joueurs de qualité.

Le choix d’Aslan étant fait, nous avions transmis ces informations au Dinamo et au club autrichien, afin que ces derniers organise les modalités de transfert. Une fois les deux clubs d’accord, il ne nous restait plus qu’à nous envoler en direction de l’Autriche pour officialiser tout cela. Dès que nous fûmes arrivé sur place, nous nous dirigeâmes vers le siège du club, ou l’on nous indiqua le bureau du président.

Après deux heures de négociations, j’ai réussi à obtenir un très bon contrat pour Aslan :

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Après avoir relu les termes, et devant son sourire satisfait, je su que j’avais réussi à négocier le contrat qu’il souhaitait. Une signature et c’était fait, il était un joueur dun SC Rheindorf Altach !!

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jolie contrat ! 1.25M de pris pour le jeune joueur si la clause est levé ^^

Récit au top, hâte d’en savoir plus sur les aventures autrichiennes d’Aslan

Toujours aussi bon ce récit :clap:

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Et oui, le padre/agent est doué en affaires !! :wink:

Merci à vous deux, voici la suite !!

Chapitre Vingt-Cinq : A la découverte du SC Rheindorf Altach

Une fois le contrat signé, les dirigeants nous proposèrent de nous emmener au stade afin qu’Aslan rencontre son coach et ses futurs coéquipiers. Pendant ce court trajet, le directeur sportif nous a transmis un document pour nous familiariser avec l’histoire de ce club.

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En clair, c’est un club qui n’est dans l’élite que depuis peu, et qui a fait une superbe saison l’an dernier, la meilleure de son histoire. Je comprends pourquoi ils cherchaient à recruter à tout les postes, ils veulent confirmer et montrer que cette seconde place n’était pas du au hasard.

La voiture s’arrête, et nous descendons devant un stade plutôt champêtre et qui ne paie pas de mine. Après avoir passé l’entrée au-dessus de laquelle on trouve en gros le nom du stade, « Cashpoint-Arena », nous voilà dans les gradins.

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Pour un stade de 8500 places, il n’est pas très imposant, mais cela est déjà une progression pour Aslan, qui a rarement joué devant plus de mille spectateurs !! Au moins, l’adaptation ne sera pas très compliquée.

Après la visite du stade, Aslan file se changer dans les vestiaires et rejoint ses nouveaux coéquipiers sur le terrain. Pendant ce temps, je discute avec le directeur sportif qui me remet la liste de l’effectif du club pour la saison 2021/22.

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Si l’équipe n’est pas encore complète à ce stade de la pré-saison, on ne peut pas dire que la direction ait chômé pour renforcer son équipe !! Deux défenseurs centraux,un ivoirien et un qatari, Aslan au milieu accompagné d’un uruguayen et d’un salvadorien, et enfin, un autre uruguayen et un allemand en attaque !! En tout, c’est déjà sept recrues qui ont signées, la plus vieille ayant vingt-deux ans !!

D’ailleurs, cette équipe est plutôt jeune, avec seulement trois trentenaires. A voir si cela ne porte pas préjudice à l’équipe. Concernant, Aslan, il est en compétition avec cinq autre milieux, et la concurrence semble être rude. Tout dépend de la place qu’imagine l’entraineur pour mon fils …

Au cours des quelques jours qui suivirent, et en regardant la mise en place tactique, je compris rapidement que l’entraineur d’Altach comptait jouer en 4-1-4-1, comme le Dinamo la saison dernière.

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Une discussion avec lui me confirma qu’il souhaitait faire évoluer Aslan au poste de milieu récupérateur, son poste de prédilection, et que c’est pour cela qu’il avait été recruté, n’excluant pas cependant qu’il pourrait peut être devoir évoluer en défense central si le besoin s’en ressentait.

Tout cela me semblait parfait : une équipe jeune mais de qualité, des infrastructures champêtre mais de fort bon niveau, une tactique parfaite pour lui … Tout était en ordre pour qu’Aslan puisse s’épanouir à Altach !! Il ne me restait plus qu’à lui trouver un logement digne de ce nom, et son aventure autrichienne pourrait démarrer !!

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Multiculturel cet effectif. On dirait une équipe à @wasyl :sac:

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