:storygreen: :s5: 🇼đŸ‡č The Trident must drive :f1:


AprĂšs les cĂ©lĂ©brations qui avaient durĂ© toute une semaine Ă  compter de notre retour d’Abu Dhabi. Mon regard Ă©tait dĂ©jĂ  portĂ© vers la prochaine saison. Certes, nous avions dominĂ© les deux championnats, mais au fil du temps, l’écart Ă©tait devenu trĂšs mince, les succĂšs acquis dans la douleur. Si nos concurrents continuaient Ă  progresser Ă  l’intersaison, il ne pouvait pas en ĂȘtre autrement pour Maserati, double tenante du titre Pilote et Constructeur.

Toujours focalisĂ© sur l’avenir, je boucle les budgets d’amĂ©lioration des infrastructures avant de prendre quelques jours de repos pour fĂȘter les fĂȘtes de noĂ«l en famille. Ainsi l’HĂ©liport, les salles du conseil et commĂ©moratives seront modernisĂ©es, tout comme la zone d’accueil dĂ©diĂ©e au tourisme. Une belle enveloppe de 8,3 millions d’euros dĂ©caissables de l’excellent exercice financier que nous avions rĂ©alisĂ©.
Les usines sont Ă  l’arrĂȘt entre noĂ«l et jour de l’an afin que tous nos employĂ©s puissent passer les fĂȘtes avec leurs proches.

En cette fin d’annĂ©e, je fĂȘte aussi la rĂ©ussite de ma femme dans sa rĂ©orientation professionnelle. Elle dispose enfin de son diplĂŽme de gestion et va petit Ă  petit pouvoir m’aider Ă  la gestion de l’entreprise comme nous l’avions convenu lors de sa dĂ©cision de quitter le milieu hospitalier.

AprĂšs le bilan de l’annĂ©e 2026, et le retour dans le vert de l’entreprise, j’ai pu me verser une belle somme d’argent en compensation mais Ă©galement revaloriser mon salaire auprĂšs de Maserati F1.
Les quatre derniĂšres annĂ©es avaient Ă©tĂ© intenses, et bien que l’argent n’ait jamais vraiment Ă©tĂ© un problĂšme prĂ©sent au sein de mon foyer, gagner de l’argent Ă  la hauteur des efforts, du travail et des rĂ©sultats obtenus avait une saveur particuliĂšrement savoureuse. Mais malgrĂ© notre nouveau succĂšs cette annĂ©e, je n’augmenterai pas la facture qui pĂšse sur l’écurie l’annĂ©e prochaine. 10 millions d’euros, mĂȘme avec les impĂŽts
 C’est suffisant.

De retour au SiĂšge, j’étais dans mon bureau en compagnie de Santo Ficili, Directeur de Maserati, en train de travailler sur le rapport Ă  publier lors de la prochaine convention lorsque les bureaux voisins commencĂšrent Ă  s’agiter.
Mon smartphone, ainsi que celui de mon bras droit ne tardÚrent pas à vibrer et sonner au rythme de la vague de notifications qui étaient reçues.

Elkann : “Ferrari ne fournira plus de Moteur à Maserati”

Dans les articles les paroles du CEO de Stellantis et propriĂ©taire principal de Ferrari Ă©taient dĂ©cortiquĂ©es par une presse spĂ©cialisĂ©e mais Ă©galement par une presse Ă  scandale qui avait flairĂ© l’odeur du sang alors que Ferrari continuerait Ă  fournir Haas.

Comme le contrat que j’avais passĂ© avec Fred Vasseur lors de notre retour le stipulait, Ferrari honorerait son devoir jusqu’au bout, Ă  savoir fin 2028. Puis, Maserati serait soumise Ă  un choix, trouver un nouveau motoriste, ou bien en devenir un. Le tout, en un an.
J’étais en colĂšre d’apprendre cela dans la presse, sans que des discussions aient pu avoir lieu. L’ADN italien et la collaboration Ferrari/Maserati ont toujours Ă©tĂ© une Ă©vidence pour moi.
Mais l’ampleur du dĂ©fi Ă©tait stimulante.

Je convoque dans la foulée Paolo Angilella, le Chef du département Moteur de Maserati, qui est tout aussi remonté que moi.
Mon regard croise le sien.




- Est-ce qu’on peut le faire ?


Il ne rĂ©pond pas, hoche instinctivement la tĂȘte Ă  l’affirmative.
Si on veut nous empĂȘcher de gagner, c’est que l’on fait peur. C’est un signe de reconnaissance, que la Scuderia Ferrari s’abaisse Ă  cela Ă©tait encore plus marquant. La presse se montrera d’ailleurs particuliĂšrement acerbe envers Elkann durant les jours qui suivent. Je ne fĂźt aucune dĂ©claration. Je savais que l’opportunitĂ© de parler me serait offerte lors de notre convention annuelle. Jusque lĂ , je refusais d’alimenter la machine. Jusqu’à ce fameux soir oĂč mon tĂ©lĂ©phone vibra donnant le dĂ©part de notre deuxiĂšme croisade.




- Sans rancures :wink:



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C’est rageant mais Maserati peut devenir un motoriste de folie

Ca relance un peu le challenge !

Oh là il cherche la merde là


Le dĂ©fi s’annonce peut-ĂȘtre un peu corsĂ© mais Maserati en est capable ! Et s’ils y arrivent, alors ils rentrent encore un peu plus dans la cour des grands !

@Rhino > Un peu Ă  la maniĂšre des derniers transferts, je suis, sous rĂ©serve que l’editor ne plante pas le jeu, en train de rĂ©flĂ©chir Ă  un façon RP de construire le moteur, je vous en ferais pas avant le dĂ©but de la saison.

@Vaaaz > Nous avons encore un an pour travailler, fort heureusement !

@CaptainAmericka > Ça faisait trop longtemps que l’on Ă©tait sans nouvelles. Et vu qu’IRL la situation s’arrange pas, on va s’offrir une deuxiĂšme joute x)
On verra vers oĂč nous mĂȘne ce projet de moteur !

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Des jours durant je n’avais pas dormi suite au SMS reçu de John Elkann. Je n’avais pas eu l’excĂšs de zĂšle de lui rĂ©pondre. Ou du moins, Chiara mon Ă©pouse avait eu la rapiditĂ© d’esprit de m’en dissuader et de physiquement m’en empĂȘcher en cachant mon vecteur principal d’insultes.

Devoir repenser toute la philosophie de notre moteur en tout juste un an est rĂ©ellement un coup de poignard dĂ©libĂ©rĂ©, trĂšs certainement alimentĂ© par des vieilles querelles et surtout par un Ă©go surdimensionnĂ© toxique de la part de l’hĂ©ritier de la famille Agnelli. Sans doute n’avait-il toujours pas digĂ©rĂ© ma prise de pouvoir sur Maserati, symbole de renaissance pour le Trident, alors mĂȘme que la situation de Stellantis avait continuĂ© Ă  se dĂ©tĂ©riorer annĂ©e aprĂšs annĂ©e.

AccoudĂ© Ă  mon bar, un verre de Chianti Ă  la main, mon esprit n’avait de cesse d’imaginer un plan pour le faire dĂ©finitivement tomber. M’emparer de Fiat, et donc de Ferrari, serait probablement le coup le plus violent que je puisse lui administrer. Mais Ă  ce stade, je n’étais qu’un agneau au milieu des loups. Stellantis reprĂ©sentait plus de 27 milliards de capitalisation boursiĂšre. Pour Ferrari, les chiffres flirtaient avec la dĂ©mesure avec plus de 76 milliards de valorisation. Maserati, Ă©tait encore trĂšs loin de ce niveau bien que l’estimation rĂ©cente de 10 milliards d’euros donnait le tournis tant la marque au Trident revenait de loin.

Fiat, via Stellantis Ă©taient un groupe aux multiples niches, lĂ  oĂč nous Ă©tions dĂ©pendant Ă  juste titre de notre identitĂ©. Pour franchir un cap, je devais permettre Ă  Maserati de devenir globale. Mais le fait est que Stellantis, avec Fiat, Alfa Romeo, Lancia disposait d’une armada de marque italienne dont il serait difficile de prendre possession. Cela avait fonctionnĂ© une fois avec Maserati, pas deux.
Non
 Je devais prendre une alternative.

Ce soir-lĂ , comme je l’avais toujours fait, j’expliqua le plan Ă  Chiara. Un plan en plusieurs phases qui dĂ©butera dĂšs le lendemain.

J’avais quelques jours devant moi et ma nouvelle quĂȘte allait me mener Ă  l’autre bout du monde


Janvier 2028, Munbai, Inde.

Un vol de treize longues heures interminables m’avait conduit jusqu’à Mumbai, plus grande ville d’Inde et centre financier du pays. Dans ce pays immensĂ©ment peuplĂ©s, le choc Ă©tait de taille. La limousine chargĂ©e de me rĂ©cupĂ©rer Ă  l’aĂ©roport avait bien grand mal Ă  se frayer un chemin dans les rues blindĂ©es.
AprĂšs un trajet qui me sembla des heures, la voiture s’arrĂȘta et avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, un homme vĂȘtu d’un costard m’ouvrit la porte et m’invita Ă  le suivre.

Je dĂ©couvrais alors une immense bĂątisse dans laquelle s’entremĂȘlent arbustes et feuillages en tout genre.
À l’intĂ©rieur tout est chic, propre et fait d’un bois brillant massif.
Je fais alors face Ă  une grande porte en acier vitrĂ©e derriĂšre laquelle je peux dĂ©jĂ  apercevoir l’homme que je suis venu rencontrer. Je suis autorisĂ© Ă  entrer. Que le spectacle commence.




- Bienvenue Ă  Mumbai, Bienvenue chez Mahindra Monsieur Maserati.





- Merci Ă  vous de me recevoir si vite, Monsieur.


Face Ă  moi, un homme d’un peu plus de 70 ans, cheveux grisonnant coiffĂ© vers l’arriĂšre. Anand Mahindra n’est pas n’importe qui, puisque PDG de Mahindra, marque automobile locale, entre autres activitĂ©s, rĂ©alisant des dizaines de milliard d’euros de chiffre d’affaires.
Le respect des indiens et leurs politesses ne sont pas qu’une lĂ©gende. Le milliardaire indien en est l’incarnation. En tant que passionnĂ© d’automobile, il ne manque pas de saluer les succĂšs commerciaux retrouvĂ©s de Maserati, mais surtout nos victoires en Formule 1. Mahindra possĂšde elle aussi son Ă©curie de course Mahindra Racing qui Ă©volue en Formule E, la Formule 1 version voiture Ă©lectrique. Mais aprĂšs les divagations sportives, viennent leurs choses sĂ©rieuses.



- Mise à part cela ? Vous n’avez pas fait tout ce chemin pour discuter de sport automobile.





- En effet, je suis venu vous faire une offre.


L’homme d’affaires indien Ă©tait Ă©tonnĂ©. Mahindra, SsangYong ou encore les scooters Peugeot Ă©taient loin du domaine de compĂ©tence de Maserati. Mais il comprend vite le cƓur de ma demande. Tout en me proposant l’un de ses fameux thĂ© indiens.



- Accepteriez-vous de me céder la totalité de votre participation dans Pininfarina ?





- Cela demande rĂ©flexion auprĂšs de notre Conseil d’Administration



Cela fait bientĂŽt 15 ans que Mahindra Ă©tait devenu l’actionnaire majoritaire de Pininfarina, Ă  l’époque, le groupe Ă©tait au bord de la faillite aprĂšs la crise de 2007, mais au fil des annĂ©es la prĂ©sence du gĂ©ant indien n’a pas vraiment aidĂ© l’entreprise historiquement italienne. Au contraire, l’action Pininfarina s’échangeait 2,15€ au moment du rachat et a connu une brĂšve augmentation jusqu’à 4€ en cours de printemps 2015. Mais Ă  compter de lĂ , c’est la chute libre jusqu’à aujourd’hui oĂč une action titre 0,87€.
En temps, Pininfarina avait perdu son ADN lors du décÚs de son Président, Paolo Pininfarina, descendant direct du fondateur de la firme Gian-Battista Pinin Farina.

Pourtant, comme Maserati, Fiat, ou encore Ferrari, Pininfarina est une marque connue et reconnue dans le monde du design. Elle a d’ailleurs collaborĂ© de trĂšs nombreuses annĂ©es avec Ferrari, avec Ă  la clĂ© des modĂšles mythiques comme la F40, la Enzo, la F50. Pininfarina a aussi collaborĂ© avec Maserati par le passĂ©, menant Ă  la sortie de la Granturismo, aujourd’hui encore prĂ©sentĂ©e comme la rĂ©fĂ©rence ultime du Trident. Et malgrĂ© les projets d’hypercar Ă©lectrique, rien. Pas de rĂ©sultat, et une capitalisation boursiĂšre qui ne cesse de s’effondrer.



- Je suis venu vous proposer un billet de sortie. 1,20€ par action. Et l’absorption des encours de dettes.


Une offre sérieuse. Les dés étaient jetés.


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Maserati avance ses pions, petit à petit
 :smirking_face:

Toujours aussi fourbe Elkann. Il ne reste pas quelques Bitcoin Ă  Dino pour pouvoir racheter ? Stellantis :grin:
Pas bĂȘte cette idĂ©e de rĂ©cupĂ©rer Pininfarina, c’est les Indiens acceptent.

@CaptainAmericka > On est de retour dans les grandes machinations :smiley:

@alexgavi > Il nous avait pas manquĂ©, j’aime pas sa tĂȘte de fourbe. La stratĂ©gie globale se met en place petit Ă  petit.

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J’avais passĂ© le reste de mon sĂ©jour Ă  Mumbai Ă  faire les cent pas dans la chambre de mon hĂŽtel. Je n’avais reçu aucune nouvelle de la part de Mahindra et le jour du dĂ©part Ă©tait finalement venu.
Sur le trajet vers l’aĂ©roport
 Toujours rien. Avant le dĂ©collage. Rien.
Je sentais la pression de l’échec monter, mais je devais garder Ă  l’esprit que Rome ne s’était pas faite en une jour et qu’il me faudrait peut-ĂȘtre plus de temps pour parvenir Ă  mon objectif.
Ce n’est que lors de mon atterrissage Ă  Londres pour y prendre ma correspondance pour Bologne qu’un numĂ©ro avec l’indicateur indien s’afficha sur mon tĂ©lĂ©phone.



- Monsieur Maserati, aprÚs avoir discuté de votre offre avec mes associés. Je ne suis pas en mesure de répondre favorablement à votre offre


La douche Ă©tait glaciale. D’une violence sans Ă©quivoque, je prends le mur de plein fouet.
L’indien renchĂ©rit.



- Mais nous pourrions tomber d’accord si vous ĂȘtes prĂȘts Ă  Ă©changer nos actions contre 1,30€. Tout en Ă©pongeant les dettes en cours.


10 centimes peut paraĂźtre dĂ©risoire, mais sur des millions d’actions, l’addition pourrait ĂȘtre salĂ©e. En l’état, l’offre de 72 millions d’euros que j’avais formulĂ©e Ă  Mumbai devenait aujourd’hui Ă  Londres une proposition Ă  77 millions, auxquels s’ajoutaient prĂšs de 8 millions d’euros de dettes.
L’espoir renaissait, alors que l’espace d’un instant j’avais vu mon plan s’effondrer.
Sans perdre de temps, l’affaire Ă©tait entendue, promettant de faire parvenir Ă  Monsieur Mahindra l’offre d’achat dans l’heure.
Une fois l’appel terminĂ©, c’est ma femme que j’appelais pour la tenir au courant.




- Il marche, tu peux prendre rendez-vous.



La deuxiĂšme Ă©tape du plan allait commencer et elle allait commencer dĂšs mon retour en Italie puisque je change mon billet pour Bologne afin d’atterrir Ă  Turin.
En fin de matinĂ©e j’atterris dans le piĂ©mont et trouve refuge dans une nouvelle chambre d’hĂŽtel du centre de la ville.
J’ai quelques heures devant moi avant mon prochain rendez-vous, j’en profite donc pour me reposer et me prĂ©parer.

En fin d’aprĂšs-midi, je monte dans un taxi, direction les beaux quartiers de Turin et m’arrĂȘte devant une bĂątisse ancienne trĂšs imposante. Devant la porte d’entrĂ©e un garçon d’une vingtaine d’annĂ©es m’attend et me souhaite la bienvenue avant de m’inviter Ă  le suivre.
Dans la piĂšce principale oĂč nous pĂ©nĂ©trons, me font face un clan, une famille. Le garçon qui me guidait rejoint le groupe qui me fait face.

Ilaria Pininfarina, la veuve, et ses cinq enfants. Greta, la fille aĂźnĂ©e dans la trentaine, Giovanni, le fils aĂźnĂ© qui m’a escortĂ© prĂ©cĂ©demment et Iole, la cadette, tous deux dans la vingtaine. Et puis les deux plus jeunes, Tulio le dernier fils d’environ 20 ans ainsi que Giulia la derniĂšre Ă  ĂȘtre encore au stade de l’adolescence.




- Merci de me recevoir aussi expressément.


Nous nous installĂąmes nous les six autour du foyer qui crĂ©pitait. Et comme souvent lors de mes dĂ©placements je recevais beaucoup d’éloges sur ce que j’étais parvenu Ă  construire du cĂŽtĂ© de Maserati.



- Avant que cela soit annoncé publiquement, je tenais personnellement vous annoncer avoir racheté la totalité des parts de votre entreprise possédé par Mahindra.

À leurs yeux, mes objectifs n’étaient pas clairs, ce qui pouvait ĂȘtre comprĂ©hensible.



- Par le passé, nos deux entités ont collaboré. Je souhaite renouer avec cette époque et faire de Pininfarina une marque internationale.


Je visais plusieurs secteurs d’activitĂ©s et dans chacun d’entre eux, l’image rayonnante et historique de Pininfarina Ă©tait une valeur ajoutĂ©e non nĂ©gligeable. Je ne pouvais cependant pas totalement rentrer dans les dĂ©tails.



- Pour ĂȘtre totalement honnĂȘte, je suis aussi venu jusqu’à chez vous pour vous convaincre de me cĂ©der 14% de vos actions.


Autour de la table, personne au sein du clan Pininfarina n’était un financier. Seule Greta, l’aĂźnĂ©e avait partagĂ© le travail de son dĂ©funt pĂšre, Paolo Pininfarina disparu en 2024.
Beaucoup saurait dire que 76% d’une entreprise est largement suffisant pour gouverner et cela je ne pourrais le nier. Mais dans un futur proche, je pourrais ĂȘtre amenĂ© Ă  ouvrir mon capital pour mener certain projet Ă  bien, et pourrait ainsi me retrouver affaiblit.


- Je souhaite protĂ©ger mes investissements d’aujourd’hui et de demain, mais j’accorde Ă©normĂ©ment de valeur Ă  la famille et Ă  son hĂ©ritage. En Ă©change, je ferais en sorte que le travail de votre mari et de votre pĂšre ne disparaisse jamais. Vous aurez votre place dans l’entreprise si vous le souhaitez et percevrez de belles rentes. À la condition, que je puisse piloter sans craintes


Je laissais quelques secondes en suspens avant d’ajouter que cette façon de travailler avait plutĂŽt bien rĂ©ussi Ă  Maserati.
La famille Pininfarina Ă©tait Ă  un tournant, car si elle refusait, j’étais prĂȘt Ă  aller jusqu’à tout annuler.

Ma dĂ©termination Ă©tait sans faille mais se ferait sous mes conditions. À cette famille j’offrais 10 millions d’euros immĂ©diatement, des millions qui seraient suivis par beaucoup d’autres dans le futur si tentĂ©s ils Ă©taient d’accepter cette offre.


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Tu places tes pions avec visiblement un plan trĂšs clair en tĂȘte. C’est intĂ©ressant ça

Pour le moment le plan se déroule sans accroc !

Ce récit est toujours autant passionnant à lire !

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la suite, la suite !
j’adore l’histoire

@Rhino > Le plan, c’est l’éradication d’Elkann :rofl:

@CaptainAmericka > Pour l’instant

@Pikouse > Merci ça fait plaisir ! ça faisait longtemps que je n’avais pas injecter un peu de storytelling en enchainant les GP. On peut dire que le deuxiùme arc à commencer :rofl:

@celiavalencia > la suite arrive ! :slight_smile:

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La convention annuelle de Maserati
 InstaurĂ©e pour plus de transparence entre le management et les Ă©quipes ouvriĂšres, cet Ă©vĂ©nement trimestriel devenu annuel Ă©tait devenu l’évĂšnement que toute l’entreprise attendait.
Moment convivial, annonces en grandes pompes toujours ponctuées par la révélation de la nouvelle monoplace de Formule 1.

Pour ce qui concerne l’entreprise, les chiffres de vente, Santo Ficili remplit son travail de directeur gĂ©nĂ©ral Ă  merveille. Il me permettait ainsi de concentrer mon discours sur les grandes manƓuvres ainsi que sur l’écurie.

Dans la continuitĂ© de l’annĂ©e 2026, l’annĂ©e 2027 fut exceptionnelle sur le plan commercial, Maserati dĂ©passant les 4 milliards d’euros de chiffres d’affaires accordĂ©s Ă  une marge stable et des comptes qui se remplissent. On s’approchait doucement des 20 000 unitĂ©s vendues, bref. Le projet Maserati Ă©tait sur les rails et pouvait, voir, devait devenir le leviers permettant d’autres projets tout aussi ambitieux.

Au cours de la derniĂšre semaine, j’avais menĂ© Ă  bien le premier d’une longue liste et devait maintenant en faire l’annonce officielle.




- Un peu plus tÎt dans la semaine, Maserati a officiellement racheté 76% des parts de Pininfarina à Mahindra & Mahindra.


Dans l’assemblĂ©e, les regards Ă©taient Ă  la fois Ă©tonnĂ©s et satisfaits. Il faut dire que Maserati et Pininfarina Ă©tait une histoire d’amour ayant donnĂ© naissance Ă  la GranTurismo. Se rapprocher de la cĂ©lĂšbre entreprise de design italienne avait de quoi susciter l’attention des amoureux de l’automobile les plus incorruptibles.



- Puis, pas plus tard que ce matin, j’ai reçu de l’avocat de Madame Ilaria Pininfarina et ses enfants, une notification d’accord pour l’achat de 14% d’actions supplĂ©mentaires portant le contrĂŽle de Maserati sur Pininfarina Ă  90%.

Le montant personnel pour lequel j’étais tombĂ© d’accord avec les Pininfarina n’avait pas Ă©tĂ© annoncĂ©. En revanche, le montant de 85 millions d’euros pour l’acquisition de la participation de Mahindra par Maserati fut communiquĂ© de maniĂšre officielle.



- Cette nouvelle entitĂ© qui va naĂźtre de la fusion de Maserati et Pininfarina a pour but de conquĂ©rir d’autres marchĂ©s industriels. Nous travaillons dĂ©jĂ  sur certains projets Ă  venir mais ce qui est certain c’est que Ferrari n’aura plus droit au coup de crayon de Pininfarina.

Le premier coup de clou dans le cercueil de John Elkann venait d’ĂȘtre portĂ©. Certes, le cheval cabrĂ© n’avait plus fait appel Ă  Pininfarina depuis un bail, mais de la collaboration entre Maranello et Cambiano Ă©tait nĂ©e des mythes de l’automobile comme la Testarossa, la F40, la F50 ou encore la Ferrari Enzo. Des gloires Ă©ternelles pour Ferrari Ă  qui je dĂ©cidais purement est simplement de retirer toute chance de descendance. Les flash crĂ©pitent partout, je sais que mes propos vont ĂȘtre repris et diffusĂ©s, et c’est ce que je souhaite. Ma premiĂšre rĂ©ponse, la voici.

- Sur le plan automobile, Pininfarina a terminĂ© la commercialisation de la Battista et devrait se montrer discret sur le marchĂ© pendant les deux prochaines annĂ©es. C’est un choix assumĂ©, visant Ă  permettre Ă  Maserati de se consolider tout en prĂ©parant l’élaboration des futurs modĂšles. En 2030. C’est Ă  cette date que dĂ©butera la commercialisation de la nouvelle gamme Maserati intĂ©gralement dĂ©signĂ©e en collaboration avec les Ă©quipes de Cambiano. C’est en 2030, que dĂ©butera Ă©galement la commercialisation des nouveaux modĂšles Pininfarina.

Que les designers, aĂ©rodynamiciens et motoristes dans la piĂšce l’entendent bien. Les deux prochaines annĂ©es donneront bientĂŽt naissance Ă  une rĂ©volution.
Pour le reste, je ne pouvais encore donner de dĂ©tails tant de nombreuses zones d’ombres restent en suspens, mais avec l’acquisition de Pininfarina, la premiĂšre brique Ă©tait posĂ©e, les temps et les nĂ©gociations Ă  venir feraient le reste.



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Et voilà comment s’imposer avec classe

Barack Obama Mic Drop GIF

Grosse prise avec Pininfarina ! Le prestige de la marque est indéniable. Et surtout, un gros coup asséné à Ferrari, et plus personnellement à Erkann.
Le compte rendu montre que Maserati se porte de mieux en mieux. Et l’arrivĂ©e de Pininfarina annonce trĂšs certainement de nouveaux modĂšles, et un design.

A quand la 406 coupé de chez Maserati ? (Surtout pas hein ! :sweat_smile:)

@CaptainAmericka > Et pourtant, il reste tant à faire , mais le chemin parcourru est incroyable, surtout qu’en on sait qu’IRL, la marque fait encore pire qu’en 2025 et est au bord du gouffre.

@alexgavi > Pour les nouveaux modĂšles, rdv en 2030, mais d’ici lĂ , il y a de belle chose de prĂ©vue.

MDR la 406, :rofl: La pĂ©riode Citroen, c’était quelques choses ^^ Mais pas Ă  reproduire

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Comme il était accoutumé que cela se déroule, les convives furent durant quelques minutes dirigées vers le buffet une fois la mise au point annuelle terminée.
Pour ma part, je me dirigeais dans la salle oĂč aurait lui la rĂ©vĂ©lation de la monoplace 2028.

Cette annĂ©e, j’avais dĂ©cidĂ© de changer de lieu, la traditionnelle piĂšce du centre d’accueil, que j’avais fini par juger trop petite, trop Ă©troite, au regard de la stature qu’avait prise Maserati depuis 2 ans.
Cette fois-ci je voyais les choses en grand, et avait dĂ©signĂ© la salle principale du MusĂ©e Maserati situĂ©e dans l’aile touristique comme Ă©picentre de la rĂ©vĂ©lation.

Nos Ă©quipes avaient fait un travail merveilleux en dĂ©plaçant mĂ©ticuleusement les anciens modĂšles histoires ayant façonnĂ© l’histoire du Trident.
Au cƓur de la piĂšce, avait ensuite Ă©tĂ© placĂ©e la monoplace 2028, soigneusement dissimulĂ©e sous un grand voile de coton brodĂ©e au signe du Trident.

À l’heure prĂ©vue, les invitĂ©s furent guidĂ©s jusqu’à la piĂšce et dĂ©couvrir autour de la nouvelle voiture, les monoplaces du passĂ©, allant de la MC-F24 symbole de notre retour en Formule 1, aux MC-F26 et MC-F27, joyaux de notre succĂšs, mais en passant aussi par la MC-F25, premiĂšre victorieuse en course du lot, pilotĂ©e alors par ThĂ©o Pourchaire.

Andrea Kimi Antonelli et Arvid Lindblad Ă©taient naturellement conviĂ© Ă  l’évĂ©nement, vĂȘtu des nouvelles combinaisons, Nos prĂ©cieux pilotes d’essais qu’étaient Antonio Giovinazzi et Mick Schumacher, et nos pilotes d’acadĂ©mie, Nikita Bedrin et Nicolas Lacorte Ă©taient eux aussi de la partie. Certes les derniers citĂ©s ne piloteront pas cette monoplace. Mais ils font tout autant partie de notre histoire.


- Merci encore Ă  vous tous d’ĂȘtre prĂ©sent pour ce moment si particulier, ce moment qui en un sens, marque le dĂ©but de notre saison 2028.


Mais avant de procéder à la suite du protocole, je prends le temps de revenir sur la saison que nous venons de vivre.



- 2026 Ă©tait dĂ©jĂ  une saison incroyable, chargĂ©e d’émotion et annonciatrice d’un renouveau
 Et quel renouveau ! Merci ! Merci Ă  tous.

Mon message Ă©tait destinĂ© Ă  tous les membres de l’écurie qui travaillent d’arrache pied pour que l’équipe obtienne de bons rĂ©sultats.
Mon message est évidemment dédié à nos deux jeunes pilotes qui, dans le sillage de leurs aßnés, ont pris les choses en main.

- Andrea, Arvid, vous ĂȘtes le prĂ©sent et le futur de Maserati, nous avons dĂ©jĂ  gagnĂ© en 2027, et j’espĂšre que nous continuerons Ă  gagner encore et encore. Je veux voir Maserati remporter des titres et je veux vous voir triompher. Pour cĂ©lĂ©brer cette annĂ©e passĂ©e, je tiens Ă  vous faire don, au nom de Maserati, d’un exemplaire de cette MC-F27 au volant de laquelle vous avez tout donnĂ©.

Je l’avais fait avec Pourchaire par le passĂ©, j’avais rĂ©itĂ©rĂ© avec Russell, il n’y avait donc aucune raison pour qu’Antonelli et Lindblad n’y aient pas droit non plus.

- Cette annĂ©e, nous visons ni plus ni moins que le titre. Nous voulons rĂ©aliser la passe de trois chez les Constructeurs, et nous voulons bien Ă©videmment propulser l’un de nos pilotes jusqu’au titre mondial. Andrea, tu auras une pression supplĂ©mentaire sur les Ă©paules, mais nous serons derriĂšre toi Ă  chaque instant. Arvid, ta progression a Ă©tĂ© fulgurante et il est de ta responsabilitĂ© de prendre ce que tu penses mĂ©ritĂ©. Dans le respect des intĂ©rĂȘts de l’écurie, la lutte interne sera acceptĂ©e en piste, la bataille d’égo sera cependant proscrite


Le meilleur serait celui qui l’emportera, je ne jouerai aucun rĂŽle, je ne donnerai aucun passe droit, du moins jusqu’à ce que l’on me déçoive et que l’on me contraigne Ă  prendre des dĂ©cisions.



- De nouveaux jeunes pilotes devraient Ă©galement rejoindre l’acadĂ©mie sous peu et ceci, afin de booster l’apprentissage de chacun.

Nikita et Nicola Ă©taient prĂ©venus. MalgrĂ© le dĂ©part de MinĂŹ, ils auraient de la concurrence, quelqu’un en interne Ă  qui se comparer. J’avais dans l’espoir que cela soit bĂ©nĂ©fique pour leur progression.

- De nouveaux travaux de modernisation des infrastructures vont dĂ©buter d’ici quelques jours. Une enveloppe de 32,5 millions d’euros concentrĂ©e sur le Centre de conception et sur l’Usine. La fin des travaux est prĂ©vue pour la fin du de Mai et devrait nous permettre ensuite des conceptions amĂ©liorĂ©es et plus rapides.

Enfin, le dernier passage avant révélation concerne les contrats de sponsoring pour la saison à venir.
À mon grand regret, Earthlight, faisant face Ă  d’important dĂ©fi technologique ont prĂ©fĂ©rĂ© se retirer permettant Ă  LOMA de devenir notre sponsor titre.
LOMA entreprise britannique de fabrication de logiciel de control accĂšs sur la mĂ©decine suis la carriĂšre de Lindblad de prĂȘt et s’est donc montrĂ© gĂ©nĂ©reuse avec un contrat total de 57,1 millions d’euros.

Le reste de nos sponsors ont reconduit leurs engagement, ainsi, Valmondo Hotel, Bad Tuttle, APTRD, et Abaos resteront visibles sur notre monoplace et nos combinaisons, tout comme Fero-NRG, la boisson Ă©nergĂ©tique qui avait suivi ThĂ©o Pourchaire lors de son dĂ©part chez Porsche et qui revient en remplacement d’Euro Wire Exchange.

- Nos revenus de Sponsor baisseront un peu cette annĂ©e passant de 108,1 millions d’euros Ă  102,3 millions d’euros. Un ensemble de contrat permettant notamment le financement de nos travaux grĂące Ă  un injection de liquiditĂ© directe de 26,5 millions d’euros. Les Ă©vĂšnements sponsor apporteront 37,6 millions supplĂ©mentaires tandis que les bonus de rĂ©sultats sportifs devraient au bas mot rapporter 38,2 millions.

En somme, nous devrions nous en sortir sur le plan financier, surtout si les objectifs fixés par les sponsors avant le GP sont respectés.
Le moment Ă©tant venu, je demande quelques minutes supplĂ©mentaires d’attention Ă  la foule, alors que des membres de l’équipe s’approchent de la monoplace pour retirer son voile.




- Mesdames et Messieurs, je vous présente, la MC-F28.


Un design différent avec une grande partie du carénage en carbone visible. Un bleu assez clairs et satiné surplombé de blanc.
En quelques mots: “Elle ne ressemble à aucune autre”.


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