:storyblue: :s14: :spain: :villarreal: The Last Ride of Riquelme


Rafael Segovia
Maximiliano Riquelme Jr
Suso
Miquel

[padding, 0 20px 0 20px]ESP/ARG / Rafael Segovia / 19 ans / 1sel (A) / International Espoirs Espagnol[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]ESP / Victor Valdes / 38 ans / 24sel (A) / International Espagnol[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]ESP / José Aurelio Suarez / 24 ans / 5sel (U21) / Ex-International Espoirs Espagnol[/padding]

[padding, 0 20px 0 20px]ESP / Sergio Ramos / 33 ans / 166 sel (A) / International Espagnol[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]ESP / Maximiliano Riquelme Jr / 18 ans / 6 sel (A) / International Espagnol[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]ESP / Salva Ruiz / 24 ans / 0 sel / Jamais Sélectionné [/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]ESP / Saul Niguez / 25 ans / 7 sel (A) / International Espagnol[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]ESP / Hector Bellerin / 24 ans / 10 sel (U21) / International Espoirs Espagnol[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]ESP / José Luis Gaya / 24 ans / 13 sel (A) / International Espagnol[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]ESP / Javi Manquillo / 25 ans / 11 sel (U21) / International Espoirs Espagnol[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]ESP / Aleix Olivares / 21 ans / 12 sel (A) / International Espagnol[/padding]

[padding, 0 20px 0 20px]ESP/ANG / Diego Poyet / 24 ans / 4 sel (A) / International Anglais[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]ESP / Sergi Roberto / 28 ans / 17 sel (U21) / International Espoirs Espagnol[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]ESP / Denis Suarez / 26 ans / 13 sel (A) / International Espagnol[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]ESP / Marco Asensio / 24 ans / 9 sel (U21) / International Espoirs Espagnol[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]ESP / Sergio Ramos / 33 ans / 166 sel (A) / International Espagnol[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]ESP / Santi Cazorla / 35 ans / 84 sel (A) / International Espagnol[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]ESP / Miquel / 20 ans / 2 sel (A) / International Espagnol[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]ESP / Moi Gomez / 25 ans / 12 sel (A) / International Espagnol[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]ESP / Cesc Fabregas / 32 ans / 101 sel (A) / Ex-International Espagnol[/padding]

[padding, 0 20px 0 20px]ESP / Adama Traoré / 24 ans / 6 sel (A) / International Espagnol[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]SER / Andrija Zivkovic / 23 ans / 4 sel (A) / International Serbe[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]POR / Cristiano Ronaldo / 35 ans / 146 sel (A) / Ex-International Portugais[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]ESP / Sergio Ramos / 33 ans / 166 sel (A) / International Espagnol[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]NOR / Kristian Myhre / 21 ans / 16 sel (A) / International Norvégien[/padding]
[padding, 0 20px 0 20px]SER / Luka Jovic / 21 ans / 30 sel (A) / International Serbe[/padding]

[news][center]

Moi Gomez - Le Choix du Coeur[/center]

Après des mois de réflexions et de tractations, Moi Gomez a fini par faire un choix : celui de prolonger a Villarreal, le club de son cœur. Une décision qui le place dans cette catégorie rare de joueurs qui préfèrent rester que partir.

[justify][quote=« Moi Gomez »]« Mon cœur a décidé. Villarreal est ma ville, et le Sous-marin est mon club. »[/quote]

C’est avec des mots assez simples, mais qu’on entend finalement très peu dans la bouche des footballeurs que Moi Gomez a justifié hier sa décision de prolonger avec le sous marin jaune jusqu’en 2023. Une décision qui intervient quelques mois avant que la clause de départ du châtain ne s’active, et qu’il ait la possibilité de quitter le club lors du prochain mercato. Pour 7 millions de salaire par an (hors primes et revenus marketing), Moi Gomez a donc choisi de rester dans sa ville natale. « Moisès aurait pu facilement gagner le double ailleurs », a tout de suite assené le boss du sous marin, Joan Laporta, rappelant au passage que le Real Madrid était prêt à mettre beaucoup, beaucoup d’argent par mois pour s’offrir les services du joueur offensif. Mais l’argent n’aura pas suffi à déloger Moi Gomez de là où il a toujours voulu être.

a-t-il déclaré lors de son interview post-signature. Une déclaration qu’il avait déjà plus ou moins faite en utilisant les mêmes termes lors de son arrivée dans le groupe professionnel en 2012. À cette époque, il avait déjà refusé de nombreuses propositions émanant des plus grands clubs, notamment du FC Barcelone, pour signer pro, chez lui, à Villarreal.

Moi Gomez l’anti-Juan Mata

Rarement une prolongation de contrat n’aura autant déchaîné les passions de l’autre côté des pyrénnées. Et pour cause, si une prolongation ne veut plus dire grand-chose aujourd’hui, elle revêt ici un caractère singulier. En restant (au moins pour quelque temps encore) dans son club de cœur, un club au plus haut sportivement depuis le début de la saison, Moi Gomez montre à un monde du football de plus en plus cynique, que oui, il est possible de faire passer ses sentiments avant son compte en banque, même lorsqu’on est un des meilleurs joueurs du monde. « On perd et on gagne ensemble, c’est une décision pour la vie », a-t-il affirmé hier encore. Un choix, évidemment salué en Espagne, un pays où l’attachement à tel ou tel club fait partie intégrante de ce que l’on est. En ne cédant pas aux sirènes de l’étranger ou d’un club espagnol plus coté (le Real donc), Moi Gomez peut aussi se targuer de devenir une nouvelle icône, une espèce d’anti-Juan Mata comme l’a appelé Marca hier (expression reprise dans une grande partie des journaux espagnols ce matin, ndlr). « Moi Gomez peut définir une ère a Villarreal, comme Raul à Madrid ou Steven Gerrard à Liverpool », a même lancé Laporta hier, tout heureux d’avoir réussi à garder un de ses joueurs pour la première fois depuis des années, alors qu’avec une clause à près de 30 millions d’euros, l’affaire semblait bien mal embarquée.

Un risque calculé

À bientôt 25 ans, l’homme à la mèche folle n’a toujours rien gagné de significatif, que ce soit en club (la Liga, bof bof…) ou avec la Roja. En restant encore quelque temps a Villarreal, il n’a aucunement l’assurance de voir cela changer, probablement pas cette saison du moins, où le sous-marin à déjà été éliminé de la Champion’s. Mais au-delà des titres qu’il ne gagnera peut-être pas avec ses copains, individuellement, le risque semble bien calculé. Rester dans un club de la taille du Villarreal lui permet de demeurer une star, un joueur indispensable. Là où dans un autre club il se serait peut-être fondu dans la masse (cf. Juan Mata au Bayern), il peut, dans la communauté valencianne, rester l’homme providentiel et voir le jeu de l’équipe tourner autour de lui. Il peut aussi rester le chouchou de son entraîneur et ne pas avoir à se battre pour sa place. Et si cela peut passer pour un manque d’ambition de sa part, cela lui sera bénéfique en vu de l’Euro 2020. Car pour être sélectionné et surtout être titulaire, Moi gomez aura besoin de jouer et surtout de montrer à tout le monde qu’il est toujours le même joueur qu’en 2017, avant que ses blessures ne le freinent. Si sportivement, son choix se tient, il se tient aussi et surtout financièrement. Moi Gomez a gagné beaucoup en prolongeant. Il devient, en signant son nouveau contrat, le troisième joueur espagnol le mieux payé du championnat derrière Busquets et Jordi Alba. De plus, Villarreal partage le même sponsor que lui (Nike). Ses revenus marketing resteront donc les mêmes. Alors que s’il s’était rendu au Real Madrid par exemple, Moi Gomez aurait dû céder son droit à l’image.

Rester pour partir ?

Bien évidemment, les plus cyniques voient déjà en cette prolongation une entourloupe, le seul moyen qu’a trouvé le Villarreal de lever la clause de départ de Gomez pour mieux le revendre. Ils n’ont pas complètement tort. En faisant sauter sa clause, le sous marin s’assure de gagner un paquet d’argent si les dirigeants décidaient de le revendre un jour, par exemple à Barcelone, autre club qu’il chérit. Mais si son départ semblait inévitable il y a encore quelques jours, il ne le semble plus du tout aujourd’hui. Pourquoi Moi Gomez partirait demain, alors qu’il ne l’a pas fait hier ? À presque 25 ans, cette saison semblait la bonne pour aller découvrir d’autres terrains. Mais il ne l’a pas fait. Et si tout bonnement, il n’avait vraiment pas envie de partir ? Comme Totti ou comme Gerrard qui ont toujours refusé de partir pour des clubs comme le Real. S’il avait envie de rester là, de faire des choses avec ce club ? Ce club qui l’a soutenu envers et contre tout lors de son histoire de conduite sans permis. Ce club qui un jour, lorsqu’il était adolescent, n’a plus voulu de lui, mais qui désormais ne peut plus vivre sans lui. Ce club qui, malgré tous les événements de ces derniers mois, devrait conserver son entraîneur et son capitaine, pourtant eux aussi courtisés par tous les grands clubs européens. Dire que Moi Gomez partira un jour n’apporte pas grand-chose. Dire que Juan Mata avait, lui, prolongé à Valence à l’époque pour mieux se barrer, c’est ne pas tenir compte de la personnalité du joueur. C’est mettre tous les footballeurs dans le même panier. Et si Moi Gomez a prouvé quelque chose hier, c’est qu’il n’était définitivement pas comme la majorité des footballeurs. La preuve : il n’a toujours pas son permis.[/justify][/news]