IMPACT DE MONTRÉAL / CANADA - BIS
Préambule
Sur invitation du “grand” Groot, je me joins à vous pour narrer THE MLS Story of all time !
Ceux qui me connaissent déjà connaissent un peu mon histoire : j’ai immigré au Québec en 2002, en provenance de Belgique où j’ai grandi, à l’ombre d’un lion dans la campagne brabançonne, quasi sur la morne plaine chère à Victor Hugo. Mes racines sont belges, mais aussi françaises et sud-africaines, même si j’ai grandi dans la peau d’un Belge, à la réflexion.
Fan de Football depuis le plus jeune âge, supporter du Standard de Liège à l’école primaire, où seuls deux choix existaient (Standard de Liège et Anderlecht), je me suis épris du club de Bruges par la suite, sans doute influencé par mon Afrikanerdom flamandophile.
Aujourd’hui, adulte, installé dans l’hiver québécois quasi perpétuel, cet hiver qui dure quasi six mois, à 250 km au Nord-Est de Montréal, je me suis pris d’amour pour l’Impact de Montréal depuis son accession à la Major League Soccer en 2012. Pendant dix ans, entre 2002 et 2012, je m’étais un peu éloigné de ce sport pour m’intéresser davantage au Hockey (sport national québécois) et au baseball (un sport qui gagne à être connu), mais une fois le Soccer de haut niveau de retour dans ma cour, j’y ai succombé.
“La MLS, de haut niveau”, diront certains avec un sourire moqueur… En tout cas, elle progresse à pas de géants. Les Américains ont bien des défauts, mais quand ils décident de développer, ils développent vite et sont efficaces.
C’est donc dans cette optique que je commence cette aventure : placer l’Impact de Montréal parmi les tout grands clubs de la MLS et envoyer le Canada à la Coupe du Monde de 2022 ! Hé oui, c’est déjà trop tard pour 2018…
État de la partie
Je n’ai pas voulu surcharger le jeu de championnats inutiles. On y va avec 5 championnats : MLS, Mexique (2 divisions), Belgique, France (2 divisions) et Angleterre. La BDD 17.3 est étendue, avec l’ajout de tous les joueurs de réputations continentale et nationale pour l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud et l’Europe ainsi que pour la Corée du Sud et l’Afrique du Sud. Enfin, tous les joueurs de nationalité canadienne et américaine ont aussi été ajoutés.
L’épopée commencera en décembre 2016. Je sauterai la Draft d’expansion puisqu’elle n’a plus lieu d’être mais passerai par la Superdraft 2017, même si cette dernière IRL a déjà été incluse dans les effectifs. Deux Superdrafts cette année pour le prix d’une quoi: IRL et IVL !
Politique de l’équipe
Montréal est le club francophone de la MLS, il va de soi que je compte bien tout faire pour qu’il conserve cette spécificité. Évidemment, en MLS, il est totalement impossible de se passer des joueurs américains puisque les places d’étrangers sont limitées. Les Canadiens sont en outre bien trop rares pour combler plus de quelques places, et je ne parle pas des Québécois.
Donc, il va de soi qu’il y aura des Américains à Montréal, mais je compte donner la chance aux Canadiens, et si possible à des Québécois, essentiellement parmi les joueurs formés à l’Académie de l’Impact. Ensuite, pour les joueurs étrangers, je compte prioriser la venue de joueurs belges et français, et ensuite de francophones (Suisse, Afrique…), sans oublier les Italiens bien sûr, puisque le propriétaire est lui-même descendant d’immigrants siciliens. Je conserve aussi un œil très attentif sur mes amis Sud-Africains, véritable réservoir à pépites et sur les Sud-Coréens (j’ai entraîné Jeju United récemment). Enfin, Mexique et Colombie restent deux communautés importantes en nombre au Québec, tout comme les Ukrainiens, je compte en tenir compte. Aussi, que ferait la MLS sans ses innombrables Argentins ? Pour finir, impossible de couper le lien entre le Canada et l’Angleterre.
Québec – Canada – USA – Belgique – Italie – France - Afrique du Sud – Angleterre - Pays francophones – Mexique, Colombie et Ukraine – Argentine – Corée du Sud.
Compétitions Nord-Américains
MLS : quatre trophées disponibles
Trophée des supporters (Supporter’s Shield) : le classement général, deuxième trophée de la saison en importance.
Classement de Conférence : le premier de chaque conférence (Est et Ouest) obtient son ticket pour la CLAN (Champions League d’Amérique du Nord, ou CONCACAF Champions League).
Titre de Conférence : le vainqueur des Play-Offs de chaque Conférence.
La MLS Cup : le match entre le champion de chaque Conférence, la Grande-Finale en un mot, le Superbowl du Soccer ; le vainqueur obtient aussi son ticket pour la CLAN.
U.S. Open Cup
Coupe au format classique entre les équipes américaines, sans aller-retour. Le vainqueur gagne le 4e ticket pour la CLAN.
Championnat canadien
Les trois clubs canadiens qui jouent en MLS ne peuvent pas se qualifier pour la CLAN via le championnat ou les Play-Offs, et ils ne jouent évidemment pas la U.S. Open Cup. La seule et unique manière de se qualifier pour la CLAN est de gagner le championnat canadien, qui se joue chaque année entre les trois ténors du pays plus un club de NASL qualifié (Edmonton ou Ottawa).
Il s’agit d’une coupe qui se joue en aller-retour : demi-finales plus finale.
Objectifs
Bien entendu, l’objectif premier est de construire une magnifique équipe aux accents francophones et en lien avec la géographie, mes origines et celles du propriétaire.
Que serait une belle équipe sans trophée cependant ? Pas grand-chose…
CLAN : gagner la coupe continentale est extrêmement difficile, car les meilleurs clubs mexicains sont présents (Monterrey, Pachuca, América, Tigres…) et ils jouent dans une autre division. Cela dit, avec un peu de patience et de flair, on peut rivaliser. Je l’ai déjà gagné par le passé, avec Atlanta United sur le 2017 et avec l’Impact sur des versions précédentes. Mais c’est toujours très difficile.
Championnat canadien : à gagner chaque année. La MLS fait relâche dans mon esprit quand les matches de coupe arrivent, car c’est la seule porte d’entrée pour la CLAN, et Toronto est un adversaire très très coriace. En effet, comment gagner la CLAN si on échoue à se qualifier ?
MLS – Saison régulière : le trophée des supporters me paraît abordable, mais attention car les équipes sont proches les unes des autres, et celles qui sortent du lot peuvent poser beaucoup de problèmes. Malgré tout, sur 34 matches, si on est régulier et qu’on a une bonne profondeur d’effectif, on a de bonnes chances de briller.
MLS – Play-Offs : le minimum est de se qualifier, soit terminer parmi les six premiers de notre Conférence (Montréal joue à l’Est). Une fois rendus là, c’est un peu un coup de dés. On joue contre des bonnes équipes et aussi des équipes en forme, donc prudence… Et c’est rarement le favori qui gagne la MLS Cup…
Montréal et le Québec
Pour vous situer notre environnement…
Le centre-ville vu du Vieux-Port
Montréal la nuit, du Mont-Royal
Le circuit Gilles-Villeneuve, sur lequel j’ai roulé… avec une Buick !
Le Vieux-Montréal
Place Jacques-Cartier
Pont Jacques-Cartier
Québec (ma ville d’adoption)
Les chutes de Montmorency en hiver
Les stades
Nous évoluerons au stade Saputo, du nom du propriétaire de la franchise, Joey Saputo, l’héritier d’un empire fromager québécois fondé par son grand-père Giuseppe et son père Lino en 1957. Quelle réussite pour ces descendants d’un immigrant arrivé au pays en 1950. Saputo, tout bon Québécois a ça dans son frigo, moi le premier…
Comme on le voit sur la deuxième photo, le stade Saputo est situé au pied de la tour penchée (la plus haute du Monde) du stade Olympique hérité des J.O. de 1976. C’est un stade couvert qui sert généralement du 15 novembre au 15 avril, mais nous n’y jouerons malheureusement pas dans FM17. Les hivers sont longs au Québec, on ne voit d’ailleurs pas encore le gazon alors que nous sommes en avril demain, c’est dire…
Le stade Olympique est un gouffre financier que beaucoup de Québécois détestent, un stade hérité d’une autre époque qu’on conserve faute de mieux, avec une pointe de nostalgie, pour rappeler que Montréal fut, il y a plus de 40 ans, le centre sportif du Monde pour quelques semaines.