:storyred: The day after Montreal :CAN: ; Journey through the Galaxy :US:

IMPACT DE MONTRÉAL / CANADA - BIS

Préambule

Sur invitation du “grand” Groot, je me joins à vous pour narrer THE MLS Story of all time ! :slight_smile:

* * *

Ceux qui me connaissent déjà connaissent un peu mon histoire : j’ai immigré au Québec en 2002, en provenance de Belgique où j’ai grandi, à l’ombre d’un lion dans la campagne brabançonne, quasi sur la morne plaine chère à Victor Hugo. Mes racines sont belges, mais aussi françaises et sud-africaines, même si j’ai grandi dans la peau d’un Belge, à la réflexion.

Fan de Football depuis le plus jeune âge, supporter du Standard de Liège à l’école primaire, où seuls deux choix existaient (Standard de Liège et Anderlecht), je me suis épris du club de Bruges par la suite, sans doute influencé par mon Afrikanerdom flamandophile.

Aujourd’hui, adulte, installé dans l’hiver québécois quasi perpétuel, cet hiver qui dure quasi six mois, à 250 km au Nord-Est de Montréal, je me suis pris d’amour pour l’Impact de Montréal depuis son accession à la Major League Soccer en 2012. Pendant dix ans, entre 2002 et 2012, je m’étais un peu éloigné de ce sport pour m’intéresser davantage au Hockey (sport national québécois) et au baseball (un sport qui gagne à être connu), mais une fois le Soccer de haut niveau de retour dans ma cour, j’y ai succombé.

La MLS, de haut niveau”, diront certains avec un sourire moqueur… En tout cas, elle progresse à pas de géants. Les Américains ont bien des défauts, mais quand ils décident de développer, ils développent vite et sont efficaces.

C’est donc dans cette optique que je commence cette aventure : placer l’Impact de Montréal parmi les tout grands clubs de la MLS et envoyer le Canada à la Coupe du Monde de 2022 ! Hé oui, c’est déjà trop tard pour 2018…

État de la partie

Je n’ai pas voulu surcharger le jeu de championnats inutiles. On y va avec 5 championnats : MLS, Mexique (2 divisions), Belgique, France (2 divisions) et Angleterre. La BDD 17.3 est étendue, avec l’ajout de tous les joueurs de réputations continentale et nationale pour l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud et l’Europe ainsi que pour la Corée du Sud et l’Afrique du Sud. Enfin, tous les joueurs de nationalité canadienne et américaine ont aussi été ajoutés.

L’épopée commencera en décembre 2016. Je sauterai la Draft d’expansion puisqu’elle n’a plus lieu d’être mais passerai par la Superdraft 2017, même si cette dernière IRL a déjà été incluse dans les effectifs. Deux Superdrafts cette année pour le prix d’une quoi: IRL et IVL !

Politique de l’équipe

Montréal est le club francophone de la MLS, il va de soi que je compte bien tout faire pour qu’il conserve cette spécificité. Évidemment, en MLS, il est totalement impossible de se passer des joueurs américains puisque les places d’étrangers sont limitées. Les Canadiens sont en outre bien trop rares pour combler plus de quelques places, et je ne parle pas des Québécois.

Donc, il va de soi qu’il y aura des Américains à Montréal, mais je compte donner la chance aux Canadiens, et si possible à des Québécois, essentiellement parmi les joueurs formés à l’Académie de l’Impact. Ensuite, pour les joueurs étrangers, je compte prioriser la venue de joueurs belges et français, et ensuite de francophones (Suisse, Afrique…), sans oublier les Italiens bien sûr, puisque le propriétaire est lui-même descendant d’immigrants siciliens. Je conserve aussi un œil très attentif sur mes amis Sud-Africains, véritable réservoir à pépites et sur les Sud-Coréens (j’ai entraîné Jeju United récemment). Enfin, Mexique et Colombie restent deux communautés importantes en nombre au Québec, tout comme les Ukrainiens, je compte en tenir compte. Aussi, que ferait la MLS sans ses innombrables Argentins ? Pour finir, impossible de couper le lien entre le Canada et l’Angleterre.

Québec – Canada – USA – Belgique – Italie – France - Afrique du Sud – Angleterre - Pays francophones – Mexique, Colombie et Ukraine – Argentine – Corée du Sud.

Compétitions Nord-Américains

MLS : quatre trophées disponibles

Trophée des supporters (Supporter’s Shield) : le classement général, deuxième trophée de la saison en importance.
Classement de Conférence : le premier de chaque conférence (Est et Ouest) obtient son ticket pour la CLAN (Champions League d’Amérique du Nord, ou CONCACAF Champions League).
Titre de Conférence : le vainqueur des Play-Offs de chaque Conférence.
La MLS Cup : le match entre le champion de chaque Conférence, la Grande-Finale en un mot, le Superbowl du Soccer ; le vainqueur obtient aussi son ticket pour la CLAN.

U.S. Open Cup

Coupe au format classique entre les équipes américaines, sans aller-retour. Le vainqueur gagne le 4e ticket pour la CLAN.

Championnat canadien

Les trois clubs canadiens qui jouent en MLS ne peuvent pas se qualifier pour la CLAN via le championnat ou les Play-Offs, et ils ne jouent évidemment pas la U.S. Open Cup. La seule et unique manière de se qualifier pour la CLAN est de gagner le championnat canadien, qui se joue chaque année entre les trois ténors du pays plus un club de NASL qualifié (Edmonton ou Ottawa).

Il s’agit d’une coupe qui se joue en aller-retour : demi-finales plus finale.

Objectifs

Bien entendu, l’objectif premier est de construire une magnifique équipe aux accents francophones et en lien avec la géographie, mes origines et celles du propriétaire.

Que serait une belle équipe sans trophée cependant ? Pas grand-chose…

CLAN : gagner la coupe continentale est extrêmement difficile, car les meilleurs clubs mexicains sont présents (Monterrey, Pachuca, América, Tigres…) et ils jouent dans une autre division. Cela dit, avec un peu de patience et de flair, on peut rivaliser. Je l’ai déjà gagné par le passé, avec Atlanta United sur le 2017 et avec l’Impact sur des versions précédentes. Mais c’est toujours très difficile.

Championnat canadien : à gagner chaque année. La MLS fait relâche dans mon esprit quand les matches de coupe arrivent, car c’est la seule porte d’entrée pour la CLAN, et Toronto est un adversaire très très coriace. En effet, comment gagner la CLAN si on échoue à se qualifier ?

MLS – Saison régulière : le trophée des supporters me paraît abordable, mais attention car les équipes sont proches les unes des autres, et celles qui sortent du lot peuvent poser beaucoup de problèmes. Malgré tout, sur 34 matches, si on est régulier et qu’on a une bonne profondeur d’effectif, on a de bonnes chances de briller.

MLS – Play-Offs : le minimum est de se qualifier, soit terminer parmi les six premiers de notre Conférence (Montréal joue à l’Est). Une fois rendus là, c’est un peu un coup de dés. On joue contre des bonnes équipes et aussi des équipes en forme, donc prudence… Et c’est rarement le favori qui gagne la MLS Cup…

Montréal et le Québec

Pour vous situer notre environnement…

Le centre-ville vu du Vieux-Port


Montréal la nuit, du Mont-Royal

Le circuit Gilles-Villeneuve, sur lequel j’ai roulé… avec une Buick !

Le Casino

Le Mont-Royal

Le Vieux-Montréal

Place Jacques-Cartier

Pont Jacques-Cartier

Québec (ma ville d’adoption)

Le château Frontenac

Les chutes de Montmorency en hiver

Le Petit-Champlain

Les stades

Nous évoluerons au stade Saputo, du nom du propriétaire de la franchise, Joey Saputo, l’héritier d’un empire fromager québécois fondé par son grand-père Giuseppe et son père Lino en 1957. Quelle réussite pour ces descendants d’un immigrant arrivé au pays en 1950. Saputo, tout bon Québécois a ça dans son frigo, moi le premier…

Comme on le voit sur la deuxième photo, le stade Saputo est situé au pied de la tour penchée (la plus haute du Monde) du stade Olympique hérité des J.O. de 1976. C’est un stade couvert qui sert généralement du 15 novembre au 15 avril, mais nous n’y jouerons malheureusement pas dans FM17. Les hivers sont longs au Québec, on ne voit d’ailleurs pas encore le gazon alors que nous sommes en avril demain, c’est dire…

Le stade Olympique est un gouffre financier que beaucoup de Québécois détestent, un stade hérité d’une autre époque qu’on conserve faute de mieux, avec une pointe de nostalgie, pour rappeler que Montréal fut, il y a plus de 40 ans, le centre sportif du Monde pour quelques semaines.

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Bonne chance :slight_smile:
J’espère que tu expliquera bien la règle de la draft qui est pour moi du chinois :slight_smile:

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Super la présentation :slight_smile:
J’ai toujours été intrigué par la MLS parce que fan de NBA, je comprend le système de draft etc, mais j’ai toujours du mal à voir comment l’appliquer dans FM :smiley:

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Bonne chance et vive Laurent Ciman :smiley:

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@ jp1809: quelle draft ? Il y en a trois en décembre, une en janvier et une en mars… sans parler de la Draft d’expansion. :grin: Allez, j’expliquerai au mieux de mes connaissances. Je suis la MLS depuis des années et je ne comprends pas encore tout. Il faut dire que la ligue modifie le règlement tous les ans quasi.

@ JeffZeze: je crois que c’est plus ou moins pareil. Le Soccer a dû évidemment s’adapter au fait que ce n’est qu’une ligue secondaire en Soccer alors que c’est la ligue mondiale en basket. Il y a la Draft (appelée Superdraft) reprenant les universitaires et les Génération Adidas mais aussi le système d’Académies qui progresse de plus en plus. À terme, le Draft deviendra de plus en plus secondaire je crains.

@ DavidS92: je vais l’échanger contre Vanden Borre je crois… :wink: Clair que l’arrivée de Laurent Ciman fut une excellente chose pour mon intérêt envers Montréal.

IMPACT DE MONTRÉAL / CANADA - BIS

Préambule

Il s’agit d’une nouvelle partie, sur les mêmes bases que la précédente, donc il y a du changement en fin de saison 2016.

Mark-Beaubien

J’aurai deux casquettes : celle du coach fédéral et celle de coach de l’impact.

CANADA

Au niveau de l’équipe nationale, nous sommes déjà éliminés des qualifications pour la coupe du Monde russe. Mon objectif sera, bien sûr, de construire une bonne équipe et de nous qualifier pour 2022. Entre-temps, il faudra aussi briller en Gold Cup et – qui sait – espérer se qualifier pour la Copa America.

C’est beau de rêver, il y a beaucoup de travail car on va perdre quelques excellents joueurs d’ici 2022, il faudra reconstruire avec des jeunes et – pourquoi pas – avec des naturalisés. Dans les deux cas, il y a de très bons prétendants.

IMPACT DE MONTRÉAL

Je débarque dans une équipe qui est dans le creux de la vague, en terminant 16e sur 20 au Supporter’s Shield, accrochant le 9e rang de la Conférence Est, donc en-dehors des Play-Offs. En plus, si on regarde l’effectif montréalais, cela saute aux yeux que le tout est très vieillissant, à l’image du capitaine, Patrice Bernier, 37 ans. C’est d’ailleurs l’effectif le plus vieux, en moyenne, de la ligue. Il va donc falloir reconstruire sur de bonnes bases pour le futur.

La question maintenant : est-ce qu’on s’y attelle tout de suite ou bien on attend un an de plus ? Nous y reviendrons.

Structure du récit

Je posterai un résumé tous les mois environ, avec un rapide résumé des rencontres jouées, le classement et les transferts, sans oublier la rubrique « Le mot du coach. »

Fin de saison 2016

Comme mentionné ci-dessus, malgré un effectif équilibré et expérimenté, mon prédécesseur n’est pas parvenu à accrocher le wagon des Play-Offs. Une désillusion pour le club qui a pourtant les moyens de briller. Évidemment, le niveau général de la compétition est relevé, plus que les Européens pourraient parfois le penser.

Montréal a terminé au 16e rang :

Lors des Play-Offs, ce sont les Sounders qui ont tiré leur épingle du jeu, en remportant la Conférence Ouest et la grande finale (MLS Cup) contre le vainqueur de l’Est : Chicago.

Comme c’est souvent le cas, les vainqueurs de chaque conférence lors de la Saison Régulière ont peiné à confirmer lors des Play-Offs : le New York Red Bulls a été éliminé en demi-finale de Conférence par Orlando City et Portland par Seattle, en finale de Conférence.

Pour sauver sa saison, l’Impact aurait pu remporter le championnat canadien, mais il a malheureusement échoué en finale, nous privant cette année de CLAN.

L’Impact de Montréal en 2017

Avec un bilan 2016 plutôt négatif, sauf financièrement, les dirigeants ne mettront pas trop de pression sur l’équipe. Pas de grosses attentes, pas de confirmation, pas de compétition continentale : le moment est idéal pour reconstruire dès cette année. C’est donc cette direction que je prendrai.

Pour ce faire, nous pourrons nous appuyer sur des infrastructures de bonne qualité, mais loin d’être exceptionnelles pour la ligue.

L’effectif 2016

Deux récompenses au terme de la saison 2016 :

La vedette, le JD, le Joueur-Désigné de l’Impact est Ignacio Piatti, un Argentin de 31 ans qui s’est placé dans le Onze de l’année de la MLS. C’est un excellent joueur, toujours un des meilleurs de la MLS, mais il a une faiblesse gênante : il est très fragile. Mon premier avis serait de le conserver, mais il est suivi par des clubs autrement plus riches que Montréal, en Chine et au Mexique.

Le Onze de l’année 2016 de la MLS

Le jeune espoir de l’équipe est un Canado-Ivoirien : Jean-Yves Tabla. Il est arrivé sur le podium au classement du Rookie de l’année de la MLS. Preuve qu’on peut avoir de très grandes attentes de la part de ce joueur, que j’ai déjà inclus également dans Team Canada évidemment. Je verrais d’un mauvais œil que la fédération ivoirienne vienne le débaucher sous mon nez.

Pour donner une idée des forces disponibles, voici les statistiques de 2016 :

Les principaux ont répondu présent : Laurent Ciman, Nacho Piatti, Marco Donadel, mais le gouffre se creuse vite ensuite. Il y a le Franco-Canadien Wandrille Lefèvre qui a surpris cette saison en défense centrale.

Je suis cependant surpris, car il y a du talent dans cette équipe, à l’instar de Bernardello. Mon prédécesseur a clairement raté quelque chose. À moi de faire mieux !

Rajeunissement de l’effectif - Départs

J’ai donc décidé de rajeunir fortement l’effectif, notamment en me débarrassant de cinq trentenaires : Mapp (32), Donadel (33), Kronberg (33), Oduro (31) et Piatti (32).

Mapp, Donadel et Piatti ont un point commun : ils sont souvent blessés. Si les deux premiers restent en MLS (respectivement Salt Lake et Columbus), Nacho nous quitte pour le club mexicain de Tigres en échange de $3.1M.

Dominic Oduro est une flèche : sa principale qualité est la vitesse et l’accélération. Avec l’âge, évidemment, cela diminue. Ses meilleures années sont derrière lui, il nous quitte pour D.C. United.

Eric Kronberg, la doublure au but, nous quitte aussi, direction le Galaxy de Los Angeles.

Arrivées

Deux axes de recrutement : des Canadiens, dont quelques Québécois, et des jeunes. Sans oublier quelques joueurs plus expérimentés qui peuvent encadrer tout ça.

Nous y reviendrons au fur et à mesure lors de la présentation de l’équipe, qui suivra bientôt.

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Je vais suivre, car ma dernière expérience avec la MLS fut 2 titres avec NYCity dès la première saison, mais impossible de recruter des joueurs de MLS, tous les clubs refusés les échanges… :frowning:

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AVANT-SAISON 2017

Superdraft 2017

Montréal ayant terminé au 16e rang sur 20, donc au 5e rang en partant du bas, nous obtenons le 5e choix de Superdraft au 4 tours, soit les 5e, 25e, 45e et 65e choix. Cependant, cette année, la ligue a accepté deux nouvelles franchises en son sein : Minnesota United et Atlanta United. Ces deux équipes obtiennent donc les deux premiers choix, et nous passons à 22 choix par tour. L’impact obtient donc les 7e, 29e, 51e et 73e choix.

L’expansion est exceptionnelle et n’arrivera que cette année. Pour ceux que cela intéresse, j’ai relaté une partie avec Atlanta United avec tout le processus d’expansion. Je vous fournis le lien sur demande, car il est sur un autre forum.

Aux quatre choix montréalais, il faut ajouter les choix que j’ai obtenus par échange en provenance d’autres équipes.

Le transfert de Justin Mapp au Real Salt Lake m’a donné 5e choix de 3e tour du RSL, soit le 49e choix au général, en plus d’un choix de 4e tour pour 2019.

Pour Marco Donadel, nous avons obtenu de Columbus le choix de 2e tour pour 2019, en plus de la somme de $125K d’allocation générale (qui sert surtout à augmenter le plafond salarial).

Le départ de Kronberg à L.A. fut sans compensation.

Enfin, le transfert de Dominiuc Oduro nous a rapporté le 11e choix des 3e et 4e tour, soit les 55e et 77e choix au général.

Sept choix donc : 7e, 29e, 49e, 51e, 55e, 73e et 77e. Nous pourrons repêcher, en un mot, 7 Regens parmi une foule de joueurs. Il ne faut pas se faire d’illusion cela dit. S’il y a quelques perles certaines années, ce n’est pas toujours le cas. Il y a cependant toujours des joueurs qui peuvent devenir bons, y compris tard dans la Superdraft.

Pour info, et parce que cela me rend fier, mon meilleur pick fut un milieu défensif du nom de Mike Madrigal, repêché avec Montréal en 2013 sur l’opus de la même année. Après 5 saisons exceptionnelles à l’Impact, il a rejoint Porto pour $12M. Deux ans plus tard, il rejoignait le Barça pour $30M, où il était toujours quatre ans plus tard. Je l’avais repêché comme 6e choix. Comme quoi, il y a de gros espoirs parfois. Débusquer les meilleurs est assez simples, mais trouver celui qui cassera la baraque, c’est autre chose.

Pour revenir à la Superdraft de 2017, il n’y avait rien de vraiment exceptionnel à première vue. Mes choix apparaîtront lors de la présentation d’effectif.

Présentation de l’effectif

Après la date d’enregistrement, fin février, il y a toujours une Draft pour repêcher les joueurs libérés par leur club. En MLS, vous ne voulez plus d’un joueur ? Vous le libérez avant la saison sans compensation. Le joueur devient alors disponible pour la Draft des joueurs libres de mars.

Des clubs libèrent souvent des joueurs inutiles, mais aussi parfois de très bons joueurs qui ne rentrent plus dans le plafond salarial. On peut donc y faire de bonnes affaires, de très bonnes affaires parfois, à condition d’avoir conservé de la place dans l’effectif et dans le plafond salarial pour les accueillir.

Pour rappel, l’effectif en MLS ne peut comporter plus de 28 joueurs, avec un maximum de 6 Juniors et de 3 Joueurs-Désignés. Il peut aussi y avoir un maximum de 8 joueurs ne comptant pas pour le plafond salarial : ce sont les Juniors (Rés), les Génération Adidas (GA), les Senior au salaire minimum (SSM) et les joueurs formés au club (FC). Si le nombre de 8 est dépassé, le salaire des SSM excédentaires comptent.

Génération Adidas : les GA sont des joueurs qui se font drafter comme les autres, à la différence qu’ils sont généralement plus jeunes et plus talentueux. Ils sont jugés tellement talentueux qu’on ne leur demande pas de terminer leurs études universitaires avant de passer pro, pour ne pas nuire à leur développement. Il y en a une petite dizaine par saison en général.

Je crois que ce sera plus simple de développer le tout au fur et à mesure. Nous avons actuellement 31 joueurs dans l’effectif, mais trois devront nous quitter prochainement, lorsque les blessés (non-inscrits encore) seront de retour.

GARDIEN

Nous avons eu de gros soucis de blessures lors de la préparation. À tel point que nous avons dû rappeler un jeune gardien parti en prêt pour débuter la saison.

Si nous en possédons 5 (!!!) dans l’effectif, deux sont toujours blessés et un vient de revenir de l’infirmerie, raison pour laquelle nous en avons repêché un 5e à la Draft des joueurs libres de mars, pour en avoir deux opérationnels en début de saison. Ce 5e gardien pourra être libéré sans compensation à tout moment jusqu’au 1er juillet. On a, en effet, jusqu’au 1er juillet pour libérer les joueurs qui ne possèdent pas de contrats garantis (généralement les étrangers et les jeunes) sans compensation en le sortant du plafond salarial. Passé cette date, s’ils sont libérés, ils continuent de compter dans le plafond salarial.

Si Kronberg nous a quittés, nous avons conservé les deux autres : Evan Bush et Maxime Crépeau, auxquels nous avons ajouté deux gardiens canadiens et un Brésilien.

En fait, bien malin qui peut prédire le titulaire parmi les cinq. Evan Bush part avec les faveurs puisqu’il est titulaire depuis des années au club, mais son poste sera disputé par David Monsalve, recruté du club finlandais FC Inter Turku pour $90K.

L’intersaison fut aussi l’occasion de recruter gratuitement un bon espoir canadien : Marco Carducci, un joueur formé au Whitecaps de Vancouver. L’autre espoir est Maxime Crépeau, originaire de Longueuil, au sud de Montréal, mais je ne le vois pas devenir autre chose qu’un remplaçant au club.

Enfin, vu l’hécatombe, j’ai repêché un gardien brésilien de 30 ans laissé libre par New England : Naylson. Il nous quittera très probablement bien vite.

Les deux seuls gardiens disponibles en début de saison sont Carducci et Naylson. Une fois tout le monde sur pied, je compte prêter Monsalve et Carducci pour conserver Bush comme titulaire et Crépeau comme réserviste. Naylson lui sera soumis au ballottage. Évidemment, ce n’est pas coulé dans le béton, il peut encore y avoir du changement.

Précision : comme l’effectif est restreint, on est obligé de prêter les jeunes pour les conserver. Heureusement, les prêts sont ouverts jusqu’en septembre, donc on peut rappeler un joueur en cas de blessure sérieuse d’un joueur du groupe et le renvoyer en prêt une fois ce dernier rétabli. Les prêts servent en fait d’équipe réserve.

Fait intéressant : les quatre gardiens que je compte conserver sont canadiens. En effet, même Bush est devenu canadien et est donc éligible pour Team Canada. Un bon ajout car c’est une des faiblesses de l’équipe nationale, avec le seul Milan Borjan qui sort du lot.

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AVANT-SAISON 2017

Présentation de l’effectif

DÉFENSE

Le problème de l’Impact la saison dernière venait davantage de l’attaque que de la défense. L’équipe a pris 40 buts en 34 rencontres, mais n’en a inscrit que 25. J’ai donc conservé l’ossature de 2016 en y ajoutant l’élément qui, selon moi, manquait au centre. Laurent Ciman est de retour au centre, tout comme Chris Duvall à droite et Ambroise Oyongo à gauche. Sur le banc, nous pourrons compter sur trois anciens aussi : Hassoun Camara, Kyle Fisher et Wandrille Lefèvre.

Manquent donc un gros défenseur central et un arrière gauche réserve.

J’ai fait jouer mes relations en Afrique du Sud pour dénicher un des plus gros espoirs du pays, fidèle à mon dessein de rajeunissement de l’effectif. Contre une somme de $750K ($700K directement), nous obtenons de l’Ajax Cape Town un arrière central de grand talent : Rivaldo Coetzee. À seulement 20 ans, il compte déjà 29 sélections parmi les Bafana Bafana. Un immense espoir qu’il faudra essayer de conserver, en dépit de sa clause libératoire de $7.5M. Il signe un contrat de Jeune-Joueur-Désigné.

Jeune-Joueur-Désigné : chaque équipe a droit à 3 JD. En fait, pour être exact, chaque équipe a droit à 2 JD et 1 JJD, à moins d’acheter le droit annuel à 3 JD, ce qui coûte $150K d’allocation générale. La différence entre un JD et un JJD est l’âge : un JJD doit avoir 23 ans toute l’année de référence. Dès qu’il a 24 ans au cours d’une saison, il devient un JD. Pour les JJD, l’impact sur le plafond salarial est de $200K, pour un JD c’est l’impact maximum, soit $463K.

Transferts payants: en MLS, l’indemnité payée pour un transfert augmente l’impact du joueur sur le plafond salarial. Il est donc impossible de payer de grosses sommes pour un Senior, mais cela ne dérange pas pour acheter un JD ou un JJD puisque l’impact est plafonné dans ce cas.

Sur le flanc gauche, j’ai recruté local, avec un arrière canadien placé sur la liste des transferts par Toronto : Ashton Morgan. Un espoir qui tarde à percer qui, comme Oyongo, peut apporter beaucoup offensivement.

De plus, j’ai encore recruté un jeune Québécois du nom de Janouk Charbonneau, originaire de Gatineau, un produit de l’Académie de l’Impact laissé libre par mon prédécesseur malgré de bonnes qualités, ainsi qu’un Finlandais, Jukka Raitala, drafté parmi les joueurs laissés libres après l’enregistrement en provenance de Columbus.

Enfin, j’ai repêché des défenseurs lors de la Superdraft, mais ils sont en prêt et seront donc présentés ultérieurement.

Cela fait du monde en défense, mais je n’exclus pas de jouer, à l’occasion, à 5 défenseurs, surtout avec des joueurs comme Oyongo et Morgan qui excellent comme latéraux offensifs.

Équipe A, de droite à gauche :

Équipe B, de droite à gauche :

Remplaçants :

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J’avais essayé de le recruter, mais impossible de m’entendre avec Toronto :slight_smile:

J’avais oublié de te revenir là-dessus, trop pris par la présentation de l’effectif…

Je n’ai jamais eu le moindre problème. C’est le 2017 ?

Oui, impossible de trouver des terrains d’entente.
A chaque fois, on me demandé trop de choses argent, 1er tour de Draft, etc…
Ca m’a foutu les boules, j’ai arrêté ma story et partie du coup, alors que je venais de gagner le trophée des supporters et la Coupe US

C’est sûr que les équipes sont souvent réticentes à vendre des joueurs non-listés, et gonflent les prix parfois de manière indécente. Par contre, les équipes bradent souvent de bons joueurs.

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Je les ai pas vu eux lol :wink:

AVANT-SAISON 2017

Présentation de l’effectif

MILIEU DE TERRAIN

Je joue généralement avec un MD et deux M ©. Je me baserai donc sur cette configuration pour la présentation, mais comme mentionné précédemment, je pourrais passer en 5-3-2 ou en 4-2-4 selon les besoins.

Au poste de milieu défensif, je possède, en la personne de Hernán Bernardello, un des meilleurs joueurs de la ligue à son poste. Je ne comprends pas comment il a pu aussi mal jouer l’an passé. Enfin, maintenant, il y a un coach, un vrai, dans la place !

Le premier milieu central aura généralement un rôle de récupération, et nous avons tiré le gros lot à quelques heures du coup d’envoi de la saison: les Portland Timbers ont dû faire de la place dans leur effectif, à la suite d’un recrutement de haut calibre (Mix Diskerud notamment, un de mes joueurs américains préférés). Ils ont placé l’Américano-Colombien Diego Chára sur la liste des transferts pour une bouchée de pain. On s’est proposé et l’affaire s’est faite rapidement. Un renfort de poids au milieu.

Le second milieu central sera un meneur de jeu, un poste où je dois impérativement préparer l’avenir vu les 37 ans de notre capitaine. Rapidement, mon attention a été attirée par un jeune joueur du Barça disponible en prêt : Carles Aleña. On obtient le joueur en prêt, pour deux saisons, sans possibilité de rappel. Un gros salaire pour un joueur de son âge, mais il a des qualités immenses et a tout à fait le niveau pour la MLS. Dans le pire des cas, on le retournera à son club.

Voici nos trois milieux centraux :

Pour assurer la profondeur, nous pourrons compter sur deux nouveaux venus et sur notre valeureux capitaine, Patrice Bernier.

Patrice Bernier a davantage le profil d’un meneur de jeu en retrait. Il sera assisté par un autre Québécois, recruté en 3e division espagnole : Samuel Piette. Il n’a que 22 ans et peut devenir un bon joueur dans la ligue. Enfin, le 3e larron possède la citoyenneté américaine, même si son nom ne l’indique pas : Luis Felipe Fernandes Rodrigues, surnommé Luis Felipe. Un jeune joueur recruté gratuitement après un passage à Fort Lauderdale (notre club affilié). Il a été formé à Cruzeiro.

Il reste deux autres joueurs capables de boucher les trous, au cas où : l’Américano-Écossais Callum Mallace et le jeune Canadien Shamit Shome.

TRANSFERT À VENIR

Avant même mon arrivée au club, les dirigeants avaient négocié l’arrivée d’un JD cet été : le Suisse Blerim Dzemaili. En fin de contrat cet été avec Bologne, il arrivera dans la métropole québécoise le 3 juillet prochain. Selon toute vraisemblance, il devrait prendre la place de Chará dans l’effectif. Nous verrons quoi faire à ce moment-là, nous traverserons le pont rendus à la rivière, comme on dit.

On a beaucoup de solutions au milieu central, mais c’est toujours préférable quand on joue avec trois joueurs au centre. Évidemment, l’arrivée de Chará n’était pas prévue, ce fut l’occasion qui fit le larron. Nous avons quelques mois encore pour nous préparer à l’arrivée du Suisse.

Bologne : le président de l’Impact de Montréal, Joseph « Joey » Saputo, est aussi le président du club italien de Bologne. Raison pour laquelle Matteo Mancosu et Blerim Dzemaili ont été recrutés.

AVANT-SAISON 2017

Présentation de l’effectif

ATTAQUE

Si je ne joue qu’avec un attaquant en pointe, j’aligne deux ailiers ou une combinaison ailier / attaquant intérieur sur les flancs. Avec les départs de Piatti et d’Oduro, les deux titulaires à ces postes l’an dernier, nous sommes quasi repartis de la planche à dessin.

Sur le flanc droit, je ferai confiance à un joueur qui a été totalement négligé l’an dernier, malgré de bonnes qualités : Andrés Romero. Il n’a pas eu une seule apparition en 2016, c’est une chance qu’il soit toujours là, d’autant plus qu’il est en attente du feu vert pour rejoindre Team Canada (c’est le coach fédéral qui parle là). Je compte donner sa chance au Canado-Argentin cette saison.

Romero sera épaulé par un drafté : Chris Wallace. Drafté au 4e tour, en 77e position, il pourrait devenir la bonne surprise de cette Superdraft.

Sur le flanc gauche, j’ai été recherché un enfant terrible du Soccer US, un énorme espoir qui a déçu. À 27 ans, je lui redonne encore une chance : Freddy Adu nous a rejoints cet hiver, alors qu’il était libre de contrat. Une ultime chance sans doute pour un joueur qui fut drafté à l’âge de 15 ans, tant on croyait tenir le nouveau Ryan Giggs…

Notre ami Adu sera secondé par le grand espoir du club : Jean-Yves Tabla, qui va avoir 18 ans sous peu. Espérons qu’il ne suive pas les traces de son partenaire à gauche. Côté Team Canada, Tabla a refusé sa première sélection ; voilà qui me contrarie grandement. Je ne voudrais pas perdre un joueur si prometteur.

TRANSFERT À VENIR

Je suis persuadé que vous avez remarqué que quelque chose clochait, que les flancs étaient faiblards. J’ai approché un ancien de la MLS, un ailier gauche de grand talent que j’ai eu l’honneur de coacher quelques matchs à la tête de son équipe nationale : Marco Pappa nous rejoindra le 1er avril (et ce n’est pas un poisson). Après 7 ans et demi passé en MLS, il était rentré au pays – le Guatemala – mais je l’ai rappelé et il a accepté.

Freddy Adu deviendra donc doublure et Tabla sera replacé sur le flanc droit pour suppléer, voire remplacer Romero.

En pointe, nous aurons le choix entre quatre joueurs, mais un devrait nous quitter très bientôt pour partir en prêt.

Le titulaire restera l’Italien Matteo Mancosu, qui nous est prêté par Bologne, l’autre club du président Saputo. Il sera secondé par un grand fort solide gaillard au physique de bûcheron du Grand-Nord : le Québécois Olivier Occéan. Âgé de 35 ans, ce n’est pas une solution d’avenir, mais le public québécois est ravi de voir ce très bon attaquant, originaire de Brossard, à un jet de pierre de l’île, venir terminer sa carrière dans la ville où il a grandi. Occéan a joué quasi toute sa carrière en Europe (depuis 2004) entre la Norvège et l’Allemagne.

Les deux autres avants sont James Reiman (55e choix de la Superdraft 2017 IVL) et Nick Depuy (19e choix de la Superdraft 2017 IRL).

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Ahhh des expressions de chez toi :smile:

Bon courage et hâte de voir aussi ce que donnera Adu :wink:

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Freddy Adu est encore en vie :hoho: :damned3:

Deux recrues que j’aime bien: ADU et OCCEAN :slight_smile:

Encore une belle équipe homogène et des transferts intéressants.

Hâte de voir les buts d’Occéan :slight_smile:

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Il y en aura d’autres, je les sors sans plus m’en rendre compte. :slight_smile:

Adu semble intriguer plus d’un… Sur le 2016, il avait rejoint Philadelphie où il cassait la baraque. À voir sur le 2017…

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