Le club enchaîne par 2 défaites et 1 match nul dans lesquelles la qualité de jeu n’a absolument pas été au rendez-vous malheureusement pour nous, Ian Wright a senti la crise venir et a préféré attendre le lendemain du match face à Newcastle pour réagir.
0-3 : une tactique à deux attaquants a été préférée, l’occasion pour JWP de brosser un autre coup-franc sur la tête de Bednarek, pour Bertrand d’envoyer une demi-volée et à Silva de remiser intelligemment du 2ème poteau vers le point de penalty où se trouvait un Edouard qui n’avait plus qu’à pousser le ballon au fond.
Ian Wright convoque les joueurs pour une réunion d’équipe :
Ian Wright : Les gars, aucun d’entre vous ne manque de qualité, le début de saison du club en témoigne, mais là plus rien ne va et on ne produit plus les efforts nécessaires. Cela se traduit dans le jeu de l’équipe, mais plus grave encore, dans nos résultats. Alors oui nous sommes loin de la zone des relégables, objectif des dirigeants. Mais ils ne sont pas moi et je ne suis pas eux. Je suis tous les jours à vos côtés et je sais que ce vous valez. Pourquoi pensez-vous que l’on a décidé de vous verser des primes mirobolantes en ce début de saison en fonction du classement de l’équipe ? Pensez-vous vraiment que le CCO et moi nous contenterions de laisser stagner un groupe comme le vôtre en dehors de la zone rouge sans avoir pour ambition de vous emmener chatouiller les premières places ? Ressaisissez vous et prenez à bras-le-corps l’immense opportunité que l’on vous offre d’entrer dans l’histoire de la Premier League.
Odsonne Edouard : Le coach a raison, il fau redresser la barre, il y a urgence ! On vaut tous mieux que ce que l’on fournit en ce moment alors à nous de déjouer les pronostics et donnons nous une chance de nous illustrer.
1-0 : Un match maîtrisé pour nous, on test ici une nouvelle tactique en 442 qui a semblé fonctionner au niveau de l’assise défensive, même si les joueurs pêchent encore dans la finition… Wright finira bien par trouver la formule pour faire marquer ses attaquants… Edouard nous offre la victoire du bout du pied sur penalty malgré l’expulsion de K.Ajer et voilà les Saints 7ème de Barclay’s Premier League. Au menu des bonnes nouvelles: l’excellente gestion financière du CCO commence à porter ses fruits puisque le pourcentage des revenus alloués aux transferts a été porté à 100% ! Au menu des mauvaises nouvelles: Jan Bednarek fait un caprice pour recevoir un meilleur contrat, bien que Wright lui en fait la promesse d’ici la fin de saison, celui-ci n’en démord pas et en exige un immédiatement. Autant dire que notre cher Jan, bien que précieux pour l’équipe et sa cohésion, pourrait quitter le navire s’il ne changeait pas immédiatement d’attitude. Suspendu pour 1 match, Ajer en écope de deux supplémentaires, au bon vouloir de la commission. Hoedt se pète je ne sais quoi pour une durée de 3 semaines. Ça commence à faire beaucoup là…
2-2 L’équipe sombre en 1ère période à cause notamment d’un Sandro étincelant avant que Vinicius Junor ne sonne la charge après un changement tactique opéré par Wright et que Silva n’arrache le match nul sur penalty. Un match où finalement chaque équipe aura eu sa mi-temps, avec un petit avantage pour Everton qui aurait pu plier le match dans les arrêts de jeu sur un énième duel gagné par Lafont face à Sandro. LE duel du match.
Jan Bednarek part au clash avec Ian Wright
Après avoir demandé un nouveau contrat à Ian Wright qui lui a demandé d’attendre la fin de saison, celui-ci a refusé, faisant preuve d’un manque de solidarité en ce début de saison et prouvant son manque de professionnalisme. Agacé par cette sortie fâcheuse, Ian Wright a décidé de vendre Bednarek au prochain Mercato si celui-ci ne décidait pas de faire des excuses publiques. Le joueur, loin de se repentir, campe sur ses positions, d’autant plus qu’il aurait semer le trouble au sein de l’effectif en mentant sur la promesse faite par son entraîneur. Il sortira du 11 type dès le retour de suspension d’Ajer et la guérison de Hoedt. Ben Wilmot acquérira plus de temps au sein du club en vu d’une levée d’option sur sa clause en fin de saison. Triste fin pour Bednarek alors qu’il était un élément essentiel du dispositif de Ian Wright mais la politique généreuse du CCO ne laissera en aucun cas passer ce genre de comportement. Bednarek est placé sur la liste des transferts avec effet immédiat.
Une offre de l’Inter pouvant aller jusqu’à 17,5 millions d’euros avec un intéressement de 15% sur le prix de la vente du joueur a été conclu. Ne reste plus au joueur qu’à parapher son contrat, faire ses valises et partir sous d’autres cieux.
Les dirigeants du CCO se demandent s’ils doivent signer une recrue pour le remplacer, si tel est le cas, Ian Wright a d’ors et déjà fait part de son envie d’angliciser sa défense centrale. Selon la politique de recrutement établi par l’entraîneur des Saints, Bednarek serait remplacé numériquement par Rob Holding, sous réserve de la condition physique du joueur. Wesley Hoedt, quant à lui, pourrait à l’avenir être suppléer par Ben Wilmot dès la saison prochaine. Cela permettrait à Southampton de remplir plus avant les quotas de joueurs anglais présents au club et de former des futurs joueurs à destination de la sélection anglaise afin de s’établir comme un club formateur et ainsi augmenter sa réputation auprès des fans de football anglais.
EDIT: Finalement Bednarek a préféré rejetter l’offre de contrat des dirigeants milanais, une porte de sortie au prochain Mercato devra lui être trouvée
0-1 : Le club affronte un Norwich en berne ayant affiché 4 défaites ces 4 derniers matchs. Ben Wilmot prendra la place d’un Bednarek relégué au rang d’exemple et qui observera l’équipe jouer du banc de touche. Vinicius démarre à gauche à la place d’un Redmond blessé et Elyounoussi entre également dans la rotation afin de faire souffler Ikoné. Armstrong se voit donner une occasion de se racheter en partant titulaire au vu de ses bonnes prestations à l’entraînement. Fraser Forster lui aussi part titulaire en lieu et place d’Alban Lafont histoire de lui donner un peu de temps jeu. Espérons que ce turn-over soit une occasion de donner une chance aux joueurs de briller. Comme d’habitude avec cette équipe, dès que les cadres sont mis au repos, aucun joueur ne parvient à faire la différence et l’équipe s’englue dans un jeu inoffensif au possible. Emi Buendia parvient à marquer le seul but du match sur une frappe de loin alors même que les consignes données à l’équipe visaient à le neutraliser LUI et UNIQUEMENT LUI. Visiblement, cela ne suffit pour les joueurs.
0-1 : Un match banal, but de Lemina sur une frappe de loin sur une belle frappe de loin.
1-0 : Silva marque le seul but du match sur penalty, jouer haut et demander au joueur de jouer le ballon dans la surface réussi seulement à nous procurer une possession de balle dans les 30 derniers mètres adverses. Il faut absolument trouver la clé pour mettre cette fichue balle au fond. (La tactique utilisée est encore la tactique n°1).
4-0 : United a fort à faire en cette saison : rattraper son camarade de jeu préféré Manchester City, 9 points devant lui. Et dans cette quête, Les joueurs de United n’ont pas daigné laissé le moindre point à Southampton, leur infligeant une gifle 4 à 0, mettant à l’honneur tour à tour Pogba, Rashford par deux fois et pour finir, Ighalo pour le clou du spectacle d’un match qu’ils auront dominés des pieds et des épaules malgré les bonnes combinaisons offensives des Saints. Les mancuniens étaient deux ou trois crans au-dessus ce soir.
2-0 : Enfin mon Dieu ! Nathan Redmond signe un doublé et nous offre la victoire ! Cependant, là où l’équipe me rassure, c’est qu’elle a enfin pu produire le jeu que j’attendais d’elle : de belle transitions, des joueurs se déplaçant entre les lignes, de belles combinaisons et un danger permanent pour l’adversaire. Loin du déchet que pouvais présenter auparavant notre jeu dans les 25 derniers mètres, les joueurs ont au contraire exploiter chaque tentative. La recette? : passe courtes et baisser le rythme de jeu. Espérons qu’en reconduisant ce schéma les joueurs vont se mettre au diapason. Nous aurons la confirmation du bien-fondé de ces changements après les rencontres face à Crystal Palace et Brighton !
0-0 : Du beau jeu mais pas de but. Voilà comment résumer ce match décevant. L’équipe avait l’occasion de remonter largement au classement, 3 petits points nous séparaient de United, actuels 2ème du classement. Au lieu de cela, le club se retrouve à la 8ème place, à 2 points du 6ème. On laisse filer des points bêtement, c’est extrêmement dommage. Les difficultés à faire marquer nos attaquants persistent.
2-1 : L’équipe s’incline de façon pitoyable, sans avoir pu produire le moindre jeu et en encaissant très tôt un coup franc direct en pleine lucarne sur un terrain enneigé. Ian Wright est sûrement sévère avec ses joueurs mais il est également très préoccupé par la façon dont l’équipe ne parvient pas à marquer malgré les joueurs de qualités dont elle dispose et la cohésion qui règne au sein du club.
Les nouvelles ambitions des dirigeants de Newcastle United
Le club de Newcastle se renforce bien avant le début du mercato en sécurisant l’arrivée d’Alfredo Morelos des Rangers et en levant l’option d’achat de Nabil Bentalib, déjà en prêt au club.
Marcelo Bielsa devient également le nouveau coach des Magpies! Comme si la BPL n’était pas assez disputée comme cela!
Le point sur les principaux transferts estivaux
- Voici les principaux transferts en Barclay’s Premier League (à noter l’activité majeure du CCO et de Ian Wright).
Et voici les principaux transferts mondiaux:
BILAN:
Positif: Southampton est classé 9ème de BPL, à 3 points du 7ème que l’on talonne depuis le début de la saison et à 6 points du 3ème. Le gap n’est pas énorme vers les places européennes. L’équipe commence à produire du beau jeu et le moral est toujours au beau fixe sans parler des dirigeants qui sont complètement gaga du travail fourni par Ian Wright et le CCO et en parlent comme d’une bénédiction pour les Saints… le CCO, lui, se veut réalise car on le sait, le chemin vers l’enfer est pavé de bonnes intentions.
Négatif:
M. Wright, comment expliquez vous le manque de réalisme de vos attaquants devant le but?
Ian Wright: Ecoutez, je ne me l’explique pas à moi-même (rires). Non, en réalité, je ne sais pas comment faire, je tatonne encore avec un effectif à peine reconstruit et qui est, je le répète et le redirai toujours, encore en construction. Le travail que je compte accomplir ici sera long et même si les dirigeants sont extrêmements heureux des résultats du club, le CCO vise beaucoup plus haut. Aller plus haut passe inévitablement par la case « marquer plus de but que son adversaire » et si notre défense tiens le choc la plupart du temps, on ne pourra jamais concurrencer les meilleures écuries de BPL avec des attaquants muets à chaque matchs ou des ailiers aussi irréguliers. Je ne vise personne en particulier croyez-moi, ce n’est pas une critique, je suis le premier fautif. J’essaye toujours d’améliorer notre approche tactique, ce qui n’aide pas les joueurs à se familiariser à un système de jeu en particulier et les joueurs ont vécu un été pénible, pendant lequel personne ne savait s’il allait être conservé. Il faut prendre tout cela en compte lorsque l’on regarde la prestation des joueurs et non seulement le titre, son salaire ou sa valeur. Il faut laisser les joueurs et les entraîneurs travailler et trouver la formule, le temps, le travail et la patience nous guideront vers le chemin du but aussi sûrement que les dribbles, les passes et les tirs.
Une derniere question m.Wright, QUE RESSENTEZ VOUS APRES LES DECLARATIONS DE BEDNAREK A VOTRE ENCONTRE?
Ian Wright: Rien, je ne ressens absolument rien. Je suis même froid comme de la glace. A l’heure d’aujourd’hui, tout ce que je puis dire c’est que Bednarek est toujours un membre de l’effectif, le club ne peut pas décemment se passer de lui. Cependant, il est passé du joueur qui auraient été titulaire si le club disputait un match de Ligue des Champions à guichets fermés à celui qui ramasse les sacs de ballon pour les Seniors en U23. Autrement dit, il ne fera son apparition que lors des matchs mineurs ou en cas de blessures d’un titulaire professionnel et modèle tel que Kristoffer Ajer qui prendra sa place dans le 11 de départ. Ben Wilmot lui, viendra jouer dans la rotation et pourra briguer beaucoup plus de temps, comme lors des 3 derniers matchs.